Quelques notes dans la marge.
Les entreprises ne créent pas l’emploi mais convertissent en emplois les demandes de biens et services qui leurs sont adressées en fonction de la conjoncture macroéconomique.
Cette remarque ne relève pas à proprement parler de l’économie politique, car l’aspect essentiel : le capital, sa mise en œuvre par l’investissement en moyens de production et salaires (afin d’en tirer un profit), qui est reconnu du point de vue capitaliste lui-même, échappe ainsi au regard.
Il est question un peu plus bas de la taille des entreprises.
Ce que l’on peut en dire : selon que vous serez puissant (membre d’un consortium) ou misérable (tout est relatif : sous-traitant d’un grand groupe, qui prélève sa dîme, donc sous sa coupe, ou indépendant, mais dans tous les cas sous la coupe des banques) ... les profits vous reviendront intégralement, ou seront en partie captés par ceux dont vous êtes les obligés et iront grossir ceux des prêteurs ("les investisseurs") sous la forme des intérêts.
Ici encore, la question technique de l’organisation et de la division du travail ne permet pas de comprendre le fonctionnement de la machine capitaliste, si on ne le ramène pas inlassablement, comme elle le fait elle-même par nature, à la question du profit. En dernière analyse, à celle de l’exploitation de la force de travail.
Enfin :
La guerre mondiale comme moyen de tout détruire afin de permettre la croissance par la reconstruction et sauver ainsi le capitalisme à bout de souffle ?
C’est quand même une vision un peu sommaire des tenants et aboutissants des guerres mondiales ayant eu lieu.