Le capitalisme fait subir aux peuples sa crise mondiale. Mais derrière les terribles épreuves de ses ruses alternatives pour en sortir et malgré l’échec douloureux des pseudo-socialismes laissant place à un entredeux mondes, se construit pas à pas une nouvelle conscience sociale qui apprend, dans la révolte parfois désespérée ou la révolution, à combattre la corruption et les dérives mafieuses d’un système profondément gangrené. Les deux conflits mondiaux au nom de l’Empire et de la Barbarie, l’interventionnisme militaire au nom des soi-disant périls ethnonationaux , l’accaparement par les grandes puissances internationales des terres des pays tiers et de leurs ressources énergétiques, minières, forestières, agricoles, la montée des néofascismes, la chronicité et la profondeur de la crise généralisée, tout cela amène l’auteur (à l’encontre des experts qui professent que le « libre marché » est indépassable) à faire l’hypothèse de la fin du capital et de l’imminence d’une nouvelle phase historique. À partir de cette probabilité signifiante, il approfondit la matrice écomuniste dans le prolongement de la pensée marxienne, tout en recherchant le meilleur moyen d’ouvrir la voie à une société d’émancipation humaine.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=44105