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Blocus de Gaza : la liste démente des produits interdits

Du cumin aux cannes à pêche, des jouets aux machines à coudre en passant par la margarine, cette liste est forcément approximative, explique Gisha http://gisha.org/UserFiles/File/HiddenMessages/ItemsGazaStrip060510.pdf

De fait, l’occupant se garde bien de publier une liste officielle de ce qu’il interdit. Gisha explique qu’il a travaillé en collaboration avec des commerçants palestiniens, lesquels rendent compte des produits qu’ils ont pu transférer sur Gaza, et de ceux qui ont été refoulés.

A noter que les cruels concepteurs du blocus ont été jusqu’à imaginer un système « à deux vitesses », dans lequel certains produits sont interdits au commun des Palestiniens de la bande de Gaza, mais qu’ils peuvent y entrer « à condition d’être utilisés par des organisations non palestiniennes »

La liste reconstituée par Gisha était pertinente au cours des premiers mois de l’année 2010.

La voici (traduction Claire Paque, pour la campagne BDS)

sauge, cardamone, cumin, coriandre, gingembre, confiture, halva, vinaigre, muscade, chocolat, fruits en conserve, graines et noix, biscuits et bonbons, chips, gaz pour boissons gazeuses, fruits secs, viande fraîche, plâtre, bitume, bois de construction, ciment, fer, glucose, sel industriel, contenants en plastique/verre/métal, margarine industrielle, revêtements à base de bitume pour les huttes, tissus pour vêtements, rehausseurs de goût et d’odeurs, cannes à pêche, divers filets de pêche, bouées/balises, cordages pour la pêche, filets de nylon pour serres, couveuses pour poussins et pièces détachées, pièces détachées pour tracteurs, laiteries pour étables, tuyaux d’irrigation, cordages pour serres, planteurs pour jeunes pousses, chauffages pour poulaillers, instruments de musique, papier format A4, instruments pour écrire, carnets de notes, journaux, jouets, rasoirs, machines à coudre et pièces détachées, chauffages, chevaux, ânes, chèvres, bétail, poussins.

CAPJPO-EuroPalestine

http://www.europalestine.com/spip.php?article5158

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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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