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Palestine : Un génocide normalisé - Le colonialisme dans tous ses états

L’expérience montre que, historiquement, dans les situations de domination coloniale, tôt ou tard le colonisé fatalement déshumanisé, finit par adopter les méthodes de destruction violente, développées par le colonisateur. Cela expliquerait l’horreur des atrocités commises contre des civils israéliens le 7 octobre 2023 par des miliciens de Hamas. On apprend que ces Jeunes Palestiniens ont grandi dans ce qui, depuis 2007, est devenue la plus grande prison à ciel ouvert ; qu’ils y ont survécu aux bombardements souvent indiscriminés de l’armée d’occupation israélienne ; et qu’ils ont subi les humiliations quotidiennes inhérentes à la domination coloniale. Cela ne saurait justifier les condamnables atrocités du 7 octobre.

Cela devrait nous rappeler que l’on ne peut pas déshumaniser une population et ensuite espérer qu’elle se conduise avec humanité. Nous le savons, la domination coloniale déshumanise le colonisateur autant que le colonisé. Et la solution à ce double désastre ne peut pas être l’extermination des colonisés mais plutôt mettre fin à la colonisation.

Format : 15 × 21 cm

Page : 236

Poids : 395 g

Collection : SANKOFA

ISBN : 978-2-38166-036-3

https://anibwe.com/boutique/editions/sankofa/palestineun-genocide-normalise/

URL de cet article 39866
   
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L’auteur : Christophe OBERLIN est né en 1952. Chirurgien des hôpitaux et professeur à la faculté Denis Diderot à Paris, il enseigne l’anatomie, la chirurgie de la main et la microchirurgie en France et à l’étranger. Parallèlement à son travail hospitalier et universitaire, il participe depuis 30 ans à des activités de chirurgie humanitaire et d’enseignement en Afrique sub-saharienne, notamment dans le domaine de la chirurgie de la lèpre, au Maghreb et en Asie. Depuis 2001, il dirige (…)
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"Au Salvador, les escadrons de la mort ne tuent pas simplement les gens. On les décapite, on place leurs têtes sur des piques et on garnit ainsi le paysage. La police salvadorienne ne tuait pas seulement les hommes, elle coupait leurs parties génitales et les fourrait dans leurs bouches. Non seulement la Garde nationale violait les femmes salvadoriennes, mais elle arrachait leur utérus et leur en recouvrait le visage. Il ne suffisait pas d’assassiner leurs enfants, on les accrochait à des barbelés jusqu’à ce que la chair se sépare des os, et les parents étaient forcés de garder."

Daniel Santiago,prêtre salvadorien
cité dans "What Uncle Sam Really Wants", Noam Chomsky, 1993

Commandos supervisés par Steve Casteel, ancien fonctionnaire de la DEA qui fut ensuite envoyé en Irak pour recommencer le travail.

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