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Bavez braves gens

Figurez-vous qu’il la surnomme avec délicatesse « Baby skins », elle le qualifie moins élégamment « BigWillie ». Elle, c’est Kate Middleton la future épouse du Prince William dont on annonce un mariage planétaire suivi par un milliard de téléspectateurs. L’émotion est à son comble lorsqu’on apprend que Kate aime préparer le plat préféré de William, des … saucisses pomme de terre. La presse people britannique a bien raison d’affirmer qu’enfin « un vent frais souffle sur Buckingham Palace ». Du genre barbecue, peut-être ?

Bavez braves gens. Grâce à la mondiovision , les Britanniques oublieront l’espace de quelques heures la politique de casse détruisant ce qui reste des services publics et de l’industrie au bénéfice de la finance et des banques. Ils pourront être d’autant plus fiers du spectacle qu’ils en auront payé une bonne partie avec leurs impôts. Quant au reste du monde, on imagine avec quelle délectation, Ivoiriens, Libyens, Syriens, bref tous ceux en lutte à travers le monde contre les tyrannies, la faim et la précarité assisteront à ce déballage de belles toilettes et de carrosses.

L’indécence est devenue monnaie courant dans les affaires du monde. La France n’a pas à faire la fière à bras. En ce domaine, elle se place dans le peloton de tête avec ses politiques bling bling, ses anciens mao et trotsko devenus banquiers, patrons de presse ou chroniqueurs inamovibles.

Kate et William vont se marier. Tant pis pour eux. Ils risquent de finir, après avoir joué les guignols pour amuser le peuple, dans la rubrique des faits divers courants dans leur milieu : divorces, alcoolisme, pédophilie, vol en bandes organisées, soirées à la gloire du nazisme… Nous voulons simplement formuler un souhait : que Kate ne finisse pas sa vie contre un pilonne de tunnel comme sa belle mère Diana au pont de l’Alma. Quant à William, pour dire la vérité, on s’en tape.

Ah, j’oubliais. Le 29 avril, évitez de regarder la télé. Lisez plutôt un bouquin ou regardez un bon film. Cela vous évitera des vomissements.

José Fort

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Viêt Nam, voyages d’après-guerres
André BOUNY
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La contribution la plus importante d’Obama a été d’embellir, de vendre à l’opinion publique et de prolonger les guerres, et non de les terminer. Ils l’ont bien vu pour ce que sont réellement les présidents américains : des instruments permettant de créer une marque et une image du rôle des États-Unis dans le monde qui puissent être efficacement colportées à la fois auprès de la population américaine et sur la scène internationale, et plus précisément de prétendre que les guerres barbares sans fin des États-Unis sont en réalité des projets humanitaires conçus avec bienveillance pour aider les gens - le prétexte utilisé pour justifier chaque guerre par chaque pays de l’histoire.

Glenn Greenwald

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