RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Quand le cynisme le dispute à l’horreur !

Un homme de 56 ans est décédé dimanche matin d’un malaise cardiaque. Ce décès est intervenu alors que ce patient avait été pris en charge par le SAMU et qu’il avait été impossible pendant plusieurs heures de trouver un lit de réanimation disponible.

Faux nous dit la ministre de la santé, "Nous avions onze lits disponibles en région parisienne à moins de vingt minutes". Mais l’Association des Médecins Urgentistes de France fournit un décompte différent, aucun lit disponible ! N’en déplaise à madame le ministre, le décompte de l’AMUF pourrait bien être le bon, il serait tout de même surprenant que personne n’ait "vu" ces onze lits disponibles pendant ces longues heures, à moins que l’on ait dépassé depuis longtemps le stade du dysfonctionnement !

Mais de toute façon il n’aurait servi à rien de l’hospitaliser, le parquet d’Evry a en effet déclaré "vraisemblablement si on avait trouvé une place, ça n’aurait pas changé les choses". Est-ce donc une volonté de courir au secours de la ministre ou la marque d’un cynisme outrancier ?

Le message est très clair, non seulement il y avait des lits disponibles mais de plus ils n’auraient servis à rien, donc tout va bien aux urgences. Et cela irait encore mieux si avant d’appeler le SAMU chacun prenait soin de se demander si ça pourrait "changer les choses" !
Mais si cette analyse est budgétairement parfaite, et pour certains c’est bien là l’essentiel, elle n’en est pas moins sur le plan éthique totalement inacceptable. Un homme est mort sans avoir pu bénéficier des soins appropriés, même si, avant le résultat de l’enquête qu’elle a demandée auprès de l’Inspection générale des affaires sociales, la ministre affirme déjà qu’il n’y a pas de dysfonctionnement structurel.
Il est plus que temps que la ministre entende enfin ce que disent les professionnels et les usagers. Faudra-t-il encore d’autres morts pour que, enfin, la ministre comprenne que le service public de santé ne peut se gérer uniquement en fonction d’une logique financière ?

Le 1er janvier 2009

Jean-Michel Arberet,

Conseiller municipal d’Arcueil,
Partenaire du groupe communiste,
http://jm-arberet.over-blog.com/

URL de cet article 7722
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Islamophobie. Comment les élites françaises construisent le "problème musulman"
A. Hajjat et M. Mohammed
Les connaissances sur l’islam produites par différents acteurs appellent généralement une action politique pour « résoudre » le « problème musulman ». En ce sens, les conditions de production des connaissances sur l’islam peuvent être déterminées par la « solution » envisagée, et cette « solution » peut varier considérablement en fonction du diagnostic que l’on fait de la réalité sociale. Les mythes propagés par les experts sécuritaires et certains intellectuels médiatiques s’accompagnent souvent d’appels au (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Si j’étais le président, je pourrais arrêter le terrorisme contre les Etats-Unis en quelques jours. Définitivement. D’abord je demanderais pardon - très publiquement et très sincèrement - à tous les veuves et orphelins, les victimes de tortures et les pauvres, et les millions et millions d’autres victimes de l’Impérialisme Américain. Puis j’annoncerais la fin des interventions des Etats-Unis à travers le monde et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51ème Etat de l’Union mais - bizarrement - un pays étranger. Je réduirais alors le budget militaire d’au moins 90% et consacrerais les économies réalisées à indemniser nos victimes et à réparer les dégâts provoqués par nos bombardements. Il y aurait suffisamment d’argent. Savez-vous à combien s’élève le budget militaire pour une année ? Une seule année. A plus de 20.000 dollars par heure depuis la naissance de Jésus Christ.

Voilà ce que je ferais au cours de mes trois premiers jours à la Maison Blanche.

Le quatrième jour, je serais assassiné.

William Blum

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.