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Le cauchemar de Humboldt de Franz Schultheis

Franz Schultheis (et al., dir.). "Le cauchemar de Humboldt. Les réformes de l’enseignement supérieur européen". Paris, Raisons d’agir, 2008.

Bien qu’un peu long, ce compte-rendu rend à peine justice à la richesse de cet ouvrage indispensable à ceux qui veulent comprendre pourquoi, par exemple, la première contre-réforme imposée par Sarkozy fut celle des universités.

On pourrait commencer par cette forte affirmation de 1991 de sir Douglas Hague, universitaire britannique de haut niveau, professeur de sciences économique, spécialiste du " marché de l’éducation " et, ô surprise, ancien conseiller de Madame Thatcher : "Si les universités ne s’adaptent pas, on se passera d’elles" . Petite phrase écrite dans Beyond Universities : a New Republic of the Intellect, ouvrage qui deviendra bientôt un livre culte pour tous ceux qui rêvent de créer des universités entrepreneuriales, conçues comme des firmes privées produisant et vendant de la connaissance au sein d’une économie du savoir mondialisée.

La thèse de Hague et de ceux qui pensent comme lui est que, jusqu’à il y a une trentaine d’années, les universités étaient de " Mode I " : en leur sein, les scientifiques posaient leurs questions, formulaient leurs hypothèses et y répondaient. Ce, dans la plus grande indépendance possible. Aujourd’hui, la société pose ses questions, selon ses propres formulations, à des universités de " Mode " 2, et des groupes ad hoc d’experts y répondent.

Si les universitaires, préviennent les auteurs, veulent jouer le jeu de l’expertise en urgence, tant mieux pour eux, mais ils doivent savoir qu’on ne les attend plus. La société de Mode 2 intime donc à la science ce qu’elle doit faire. Dans cette perspective, les sciences humaines et sociales, bavardes et inefficaces, sont mises sur la touche au profit des disciplines pragmatiques, des sciences de l’ingénieur aux sciences de gestion. C’est dans ce monde très anglo-saxon de la politique scientifique internationale, qui, comme un fait exprès, parle la langue du dollar, très sensible à l’esprit de l’entreprise, que s’est concoctée la déclaration de Bologne et son appel pour une amélioration de la « compétitivité du système d’enseignement supérieur européen à l’échelon mondial ».

Pendant deux décennies, l’université française, sourde, aveugle et assoupie, ne comprendra pas ce qui se passe. Il faudra que le LMD (Licence, Maîtrise, Doctorat), cher à la droite et à de nombreux socialistes, lui tombe dessus pour qu’elle se réveille et comprenne, un peu tard, la nature et la violence de l’agression.

On peut, sans risquer de se tromper, émettre l’hypothèse que les présidents d’universités évoluent, depuis plusieurs années déjà , dans le discours qui domine la politique scientifique internationale.

En 1989 et 1995, l’ERT (Table Ronde de 45 Industriels européens) suggère que l’enseignement supérieur soit plus ouvert aux nouvelles méthodes de gestion des ressources humaines et mieux adapté à la demande des entreprises. L’ERT est un des lobbies les plus puissants au monde. Elle part du principe que le politique en général, la politique sociale en particulier, sont au service des desiderata de l’économie "mondialisée" et doivent mettre en oeuvre les moyens permettant aux activités économiques de se développer sans contraintes. Cela ne peut se réaliser que si les institutions publiques adoptent les méthodes du secteur privé. Pour l’ERT, comme pour l’OCDE, les « équipes de direction » des universités doivent penser stratégiquement, introduire le « management par objectifs » et développer une « culture d’entreprise ».

Les auteurs observent qu’il y a peu, l’université, l’industrie, le savoir scientifique et les pratiques technologiques étaient relativement indépendantes, ce qui n’empêchait pas les contacts informels ou institutionnels, « alors qu’aujourd’hui l’interdisciplinarité, la mobilité des savants et praticiens réunis temporairement dans des équipes pour des projets à mener à bien, la primauté des intérêts économiques et sociaux dans l’organisation du savoir l’emporteraient et réduiraient à néant la prétention de l’Université et de la recherche à développer une autonomie institutionnelle. »

Le pilotage par projet (dont en France l’ANR est le moyen retenu, et où se sont précipités quelques kollaborateurs zélés), a été fortement suggéré par les experts de l’OCDE qui soutenaient qu’une telle démarche « stimulerait la concurrence » et calerait les recherches sur la demande du marché.

Progressivement s’est constituée dans les universités une minorité agissante (comme toujours et partout, le problème, c’est le ventre mou), regroupée dans son partage d’une vision du monde " modernisatrice " , et qui a vite compris qu’une transformation complète du système lui offrirait des chances supplémentaires d’accumulation de « pouvoir universitaire, fondé sur le cumul de positions permettant de contrôler d’autres positions et leurs occupants. » Pendant les débats et la lutte qui ont précédé le vote de la loi LRU, la majorité des présidents d’universités, réunis en leur Conférence, étaient surtout motivés par le fait qu’avec cette nouvelle législation ils gagneraient plus, et auraient davantage de responsabilités, et surtout de pouvoir. Ce discours vise aussi le plus grand nombre de ceux qui, plus ou moins résignés ou plus ou moins soumis (voir mon texte http://www.legrandsoir.info/spip.php?article6787), se sont désidéologisés, dépolitisés, et ne voient plus comment réenclencher la lutte.

Les auteurs se demandent quelles seront les conséquences épistémologiques pour une université désormais conçue par la grande majorité du personnel politique (souvenons-nous qu’en la matière le programme de Ségolène Royal était proche de celui de Sarkozy) comme une entreprise parmi d’autres. Quel sera ce monde universitaire, interrogent les auteurs, « soumis à la " culture de la qualité " , géré comme une entreprise de services, qui produit et offre des connaissances et des compétences conçues comme des marchandises avec des étudiants conçus comme des clients ? »

D’un point de vue plus terre à terre, on a pu observer, depuis la mise en place du processus de Bologne en particulier, « le renforcement des inégalités sociales par le biais de la fin programmée de la " gratuité " des études et par celui de l’injonction à la mobilité - soit parce que l’espace académique est structuré en pôles d’excellence » (ce qui localise et raréfie l’offre de formation), soit parce que la mobilité est une nouvelle norme d’excellence scolaire (ce qui renforce les inégalités entre ceux qui ont les moyens de bouger et ceux qui n’en ont pas). » Ironiquement, le processus de Bologne fut mis en place en 1999, année où la municipalité de Bologne, " rouge " depuis plus de cinquante ans, passait à droite, une mutation électorale préfigurant l’arrivée au pouvoir de Berlusconi, Fini et Bossi.

Il y a bien une vingtaine d’années que la classe dirigeante fait des gorges chaudes à propos d’Erasmus. Il faut savoir raison garder : rapportés aux 10 millions d’étudiants européens, les 10000 participants annuels au programme ne représentent que 1% des effectifs totaux. Il convient par ailleurs de noter qu’en 1987-88, année du lancement du programme, presque la moitié des participants s’orientaient vers des études commerciales et de gestion (42%). Deuxième destination, les lettres représentaient environ 20% des migrants. On ne s’en étonnera pas : les destinations les plus favorisées sont les destinations les plus favorisées … des touristes (Espagne, France, Angleterre, Italie). Les destinations les moins favorisées étant les destinations les moins favorisées … de ces mêmes touristes (Irlande, Danemark, Luxembourg). Et l’on sait bien que l’Espagne ne figure pas au sommet des meilleures universités selon les classements du type Shanghai, quoi que l’on puisse penser de ces classements.

La mise en concurrence des universités afin de les pousser vers l’excellence n’est jamais que l’application du principe darwinien de la compétition entre entreprises, éliminant les faibles, renforçant les plus adaptés.

Dès 1998, à la suite du Rapport Dearing, un certain nombre de pays d’Europe ont réalisé une réforme du financement des universités. L’Angleterre a mis en place l’assurance-qualité et remplacé la quasi-gratuité des droits d’inscriptions par un système de prêts. La réforme a également été adoptée aux Pays-Bas, en Italie et en Espagne, et finalement en France, de sorte qu’en Europe les droits d’inscription s’échelonnent aujourd’hui de 0 à 2000 euros. En 2005, l’Allemagne a abandonné la gratuité de son enseignement supérieur. En 2004, le gouvernement britannique a fait voter une seconde réforme, permettant cette fois aux universités de porter les droits d’inscription jusqu’à 4500 euros par an en fonction des revenus parentaux. Pour imposer cette réforme, le gouvernement britannique a invoqué la plus grande équité d’un tel système, qui reporterait sur les catégories sociales qui utilisent le plus l’enseignement supérieur la charge de son financement. (Les étudiants n’ont pas fini de payer : j’apprends qu’une université française vient d’élaborer un système particulièrement vicieux de prêts de livres à la bibliothèque universitaire. Les étudiants qui souhaitent emprunter plus d’ouvrages que les deux livres permis par quinzaine pourront le faire à condition de payer des droits plus élevés). Dans le même temps, les salaires des présidents d’université au Royaume-Uni ont été considérablement augmentés. Pendant la décennie 1990-2000, les subventions calculées sur la base du nombre d’étudiants ont baissé de 40%. La prise en charge par l’État des frais d’inscription et les bourses (calculées à partir des revenus de la famille) ont été supprimés. Tant que l’enseignement supérieur restait pour l’essentiel un privilège de classe, il était gratuit. Mais maintenant qu’il concerne une proportion plus importante de chaque classe d’âge, que de nouveaux groupe sociaux y ont accédé et que les budgets concernés sont beaucoup plus importants, la logique économique et gestionnaire tend à primer sur toute autre considération. Enfin, les étudiants étrangers payent leurs études à prix coûtant et la distinction entre étudiants étrangers hors Union et étudiants de l’Union a été abolie depuis le dernier élargissement, tous contribuant désormais au plein tarif.

En Allemagne, le facteur déclanchant fut, en 1996, un article de Jürgen Rüttgers, le dernier ministre de l’Éducation du Chancelier Kohl : « On observe », remarquait goulûment cette excellence, « une conjoncture particulière dans le domaine universitaire. D’ici à 2005, environ 50% des professeurs en activité devront prendre leur retraite. C’est là une occasion de créer et d’ancrer de nouvelles structures, ouvertes à l’international, en favorisant la compétition entre professeurs. » En 2002, sous un gouvernement social-démocrate et vert, les frais d’inscription furent nettement augmentés. Cette décision " moderne " en déstabilisa plus d’un au point que plusieurs Länder, dirigés par les conservateurs, tentèrent en vain de faire abolir la disposition !

Le cauchemar de Humboldt démontre également à quel point certaines composantes sont plus égales que d’autres. Ce sont les facultés, puis à l’intérieur de chaque faculté les disciplines les plus appliquées et les plus professionnalisées (au sens de l’orientation préférentielle vers les emplois du secteur marchand), qui ont le plus bénéficié de l’envolée des effectifs académiques. Si l’on prend le cas de l’économie-gestion, c’est la gestion qui connaît l’expansion la plus forte (+ 120% contre + 56%). Un phénomène semblable s’observe en sciences " dures " , où les sciences appliquées croissent fortement au détriment des disciplines théoriques. Dans le domaine des lettres et sciences humaines, les lettres et langues ont augmenté de 31% entre 1993 et 2003, les sciences humaines et sociales de 48%, les sciences de l’éducation, de la communication et du sport de 111%. On compte aujourd’hui trois fois plus d’enseignants en psychologie qu’en philosophie. En sciences comme en lettres, l’expansion rapide du secteur professionnel s’est réalisée au détriment du doctorat, et donc de la recherche. Ce qui explique, par parenthèses, la genèse sociale d’un mouvement tel que "Sauvons la recherche" . Les présidents d’université, à l’écoute des discours de l’UE, ont fait pression pour changer les objectifs de la recherche par la thèse qui tend à devenir un troisième cycle de formation professionnelle alors qu’elle était traditionnellement une contribution originale à la connaissance.

L’évaluation des enseignants (qui vient des États-Unis et qui ne devrait normalement être admise que dans un contexte d’économie universitaire de marché, ce que même un syndicat de gauche comme le Snesup n’a pas compris) tend à substituer l’autonomie de l’organisation au niveau local (l’établissement universitaire) à l’autonomie du corps au niveau national (les enseignants de telle ou telle discipline). Elle renforce ainsi le pouvoir des équipes présidentielles. L’organisation étudiante UNEF a emboîté le pas, qui entend mettre des limites à la liberté académique (ce que n’avait pas osé le régime de Vichy) pour promouvoir une plus grande disponibilité envers les étudiants, qui entre nécessairement en tension avec un investissement fort dans l’activité de recherche.

Force est de constater que la résistance des universitaires a, jusqu’alors, été faible (les politiques européennes étant souvent peu connues et le milieu divisé) et leurs organisations syndicales en retrait sur la défense de l’autonomie professionnelle.

D’autres réformes se préparent. En décembre 2007, Valérie Pécresse a confié à Rémi Schwartz, la présidence d’une commission chargée de piloter le chantier « dédié [sic] au personnel de l’enseignement supérieur et de réfléchir à une réforme du statut. Cette commission comprend Henri Lorenzi, conseiller du directoire de la Compagnie Financière Edmond de Rotschild, Éric Espéret, délégué de la Conférence des présidents d’université et ancien élu SNESUP, Christine Musselin, sociologue, auteur du Marché des universitaires, (...) du Yves Dejeacques, directeur des ressources humaines de la société Casino. Comportant donc un expert chargé d’organiser les licenciements en supermarché, la commission ne comprend bien évidemment aucun représentant des personnels, aucun syndicaliste. Ses membres universitaires ont fait leur carrière sous la protection d’un statut qu’il vont mettre à bas.

Que faire face à cette déferlante, à ces reniements, ces trahisons, cette résignation ? Les auteurs de l’ouvrage sont catégoriques : « Aux antipodes d’un espace purement soumis aux lois de la concurrence (défendu par l’UE, l’OCDE, l’OMC) la défense d’un service public implique le maintien, voire le développement, d’un appareil d’État chargé de redistribuer de manière juste et efficace le produit des impôts dans le domaine de la formation, de l’enseignement et de la recherche. » Où sont les intellectuels critiques qui font l’orgueil de la France, demandent les auteurs ? L’université qui abrite nombre d’entre eux se mue à toute allure en prestataire de services à la carte, et leur silence est assourdissant.

Le monde académique s’organisait jusqu’à présent, autant que faire se pouvait, selon des principes strictement contraires à ceux de l’entreprise privée : quasi-gratuité, coopération, évaluation collégiale et non hiérarchique, concurrence pour la seule recherche de la connaissance scientifique, rétribution symbolique, partage du pouvoir grâce à des structures démocratiques héritées de Mai 68. C’est pour mettre fin à cette exception que l’université s’est vue récemment imposer des modes de gestion de type entrepreneurial, une précarisation de l’emploi et des politiques de primes - conséquentes - individuelles.

Donnons un exemple concret de ce qui se passe et va se passer : dans une université que je connais bien, l’équipe présidentielle est passée en force pour faire voter des augmentations de primes à tous les collègues qui se dévouent tellement : président, vice-président, chargés de mission (plus ou moins bidons) en tout genre, directeurs d’UFR, mais rien pour les directeur de département, responsables d’année, etc. Ce, sans la moindre concertation. Bien sûr, officiellement, ce ne sont pas les personnes mais les postes qui ont été ainsi revalorisés. Le responsable du patrimoine (une fonction désormais capitale) a vu sa prime augmenter de 100%. Pendant ce temps, le vice-président chargé des moyens refuse des ouvertures de groupes, opère constamment avec ses grands ciseaux (fermons des groupes ! fermons des groupes !), les CM de master (anciennement maîtrise et DEA) ont été déclassés en TD.

Je terminerai sur une note personnelle. J’ai passé 42 ans dans l’université, comme étudiant, puis comme enseignant. J’ai observé que 90% des enseignants-chercheurs ne ménageaient pas leur peine pour faire avancer et transmettre le savoir, et aussi pour retirer une gratification méritée de leurs efforts. Sans oublier le personnel administratif et technique, globalement compétent, dévoué au bien commun et dont le statut a subi de graves attaques ces dernières années. Tout cela avait un sens, du sens. Désormais, ces mêmes 90% (dans tout système, on peut toujours compter 10% d’individus qui échappent aux mailles du filet) travailleront comme des fous, pour strictement rien, si ce n’est renforcer le pouvoir de la classe dirigeante.

J’appartiens à la dernière classe d’âge de chercheurs universitaires qui a pu travailler dans la liberté personnelle, intellectuelle et institutionnelle. Les chercheurs d’aujourd’hui peineront dans la contrainte, le flicage, sans jamais savoir de quoi leur recherche de demain sera faite. Ils devront en outre, non pas vendre, mais donner leur recherche aux États-Unis. En cours depuis longtemps dans les sciences dures, le processus est plus qu’amorcé dans plusieurs disciplines des sciences humaines. Le burnous n’a pas fini de suer pour le profit de l’Empire et des marchés.

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