La décision des Comores de lever l’interdiction faite aux agences de voyage de transporter les Comoriens refoulés de Mayotte vers les trois autres îles de l’archipel, suscite une vive polémique à Moroni, la capitale comorienne.
Cette décision avait été prise à la suite d’une visite aux Comores d’une mission conjointe de la présidence et du ministère français des Affaires étrangères.
« En acceptant que des Comoriens puissent être expulsés de Mayotte en tant que clandestins, Sambi (le président des Comores) et les siens valident l’appartenance de Mayotte à la France », a déclaré M. Idriss Mohamed, porte-parole du comité Maoré, une organisation de la société civile qui se bat pour la réintégration de l’île de Mayotte dans l’ensemble comorien.
Le même responsable propose de poursuivre en justice le président Ahmed Abdallah Sambi pour « haute trahison ».
« Sambi a violé son serment sur le Coran de défendre l’intégrité territoriale du pays et devrait donc être poursuivi pour haute trahison nationale » estime M. Mohamed.
apanews.net
"Nous avons abattu un nombre incroyable de personnes, mais à ma connaissance, aucune ne s’est jamais avérée être une menace"
Stanley McChrystal,ex Commandant des forces armées U.S en Afganistan (Propos rapportés par le New York Times, 27/3/2010).