Le groupe partisan a rejeté ainsi la possibilité d’accélérer la libération de l’ex candidate, malgré son état de santé. En outre, il a recommandé à la France de réclamer à la Colombie et aux Etats-Unis qu’ « ils concèdent à libérer sans prérogative les partisans et politiciens de gauche ». Les FARC ont insisté sur le fait qu’il n’y aura pas accord pour la libération d’Ingrid Betancourt si le gouvernement d’Alvaro Uribe ne procède pas à une démilitarisation.
Le texte, intitulé " Donner et recevoir est la logique de tout échange", affirme qu’après l’attaque du premier mars où a été assassiné le chef partisan Raúl Reyes, "l’exécutif de ce pays et la classe politique réactionaire, appellent cyniquement les FARC à procéder à d’autres libérations d’otages".
Pour les rebelles, le gouvernement colombien fait cette réclame "après avoir craché sur le cadavre du principal interlocuteur qu’il y avait entre la Communauté internationale et la révolte "fariana", en rapport au sujet de l’Échange Humanitaire de prisioniers".
En se référant à la mission sanitaire envoyée par le gouvernement français pour essayer de s’occuper de la franco-colombienne Betancourt , les FARC indiquent que "avant que des hélicoptères prêts à s’occuper de la santé des otages préparent leur transfert, des efforts doivent être entrepris par les gouvernements à Washington et Bogota afin d’aboutir à la libération sans conditions des militants et politiciens de gauche prisonniers" en Colombie et aux USA.
" (Nicolas) Sarkozy doit utiliser ses vastes contacts avec les américains, qui sont ceux qui financent et promeuvent la guerre en Colombie, pour qu’ils cessent d’empêcher le retour de tant de politiciens et militaires entre les mains des FARC, comme de ceux qui se trouvent dans les prisons du régime" conclut le communiqué.
Telam