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Robert Redeker à la direction de Reporters sans frontière, (laquelle me menace d’un procès).



Maxime Vivas






12 septembre 2007.


Il y a moins d’un an, sous le titre : « Faut-il brûler Robert Redeker ? »,je révélais que j’étais intervenu en sa faveur naguère quand l’Education nationale lui fit des misères, que je lui avais proposé de lancer pour lui une pétition avec des auteurs de Midi-Pyrénées et... que je n’étais en rien d’accord avec ses positions sur le Moyen-Orient.

Robert Redeker ayant reçu des menaces, j’ajoutais que, malgré ces divergences de fond, « il ne m’est jamais venu à l’esprit d’encourager pour autant les oukases des extrémismes religieux, d’approuver les menaces de mort, ni de trouver normal qu’un mouvement comme le MRAP envisage de poursuivre un intellectuel parce qu’il a critiqué une religion en des termes que la loi permet. »

Pour tout dire, j’avais même discuté avec ma famille de la possibilité de l’héberger quand il vivait caché, mais nous avons renoncé pour des raisons purement pratiques.

Sur le fond, je persiste et signe (n’en déplaise à tant de mes amis qui m’ont dit ne pas comprendre), même s’il est apparu plus tard que les menaces avaient été grossies et Robert Redeker instrumentalisé par un courant qui se fiche comme d’une guigne des libertés des intellectuels et des journalistes de Palestine ainsi que de la vie des enfants de Gaza. La preuve, la plupart de ceux qui débarquèrent pour un grand meeting dans ma ville (Toulouse), messe où l’on ne me vit pas, se taisent sur les crimes de Tsahal.

Et voici que tombe une dépêche de l’AFP :
« PARIS, 12 sept 2007. Le philosophe et écrivain Robert Redeker rejoint le conseil d’administration de Reporters sans frontière, qui compte 24 membres, indique l’association.

En 2006, il a reçu des menaces de mort à la suite de la parution d’une tribune dans Le Figaro intitulée : « Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? ». Depuis, il vit sous la menace », rappelle RSF, ajoutant que M. Redeker est membre du comité de rédaction de la revue « Les temps modernes... ».

En avril 2006, RSF a fait savoir par voie de presse qu’elle se réservait le droit de me poursuivre en justice, pour deux petites lignes que j’avais écrites sur elle dans le quotidien Métro. (RSF est une "ONG financée par des officines
écrans de la CIA"
.) [1].

Que se passera-t-il demain si l’envie me prenait de publier, non pas deux, mais des centaines de lignes sur cette ONG ? Le « droit » de RSF de me poursuivre sortira-t-il de sa menaçante « réserve » ?

Si oui, je sais que mon ami Robert, tout en désapprouvant mes écrits, va voler à mon secours comme je le fis quand il en avait besoin. En toute logique, il va faire siens, du haut de la direction de RSF, les propos qu’il appréciait dans sa clandestinité quand je les tenais pour lui et il va dire : « il ne m’est jamais venu à l’esprit [...] de trouver normal qu’un mouvement comme [RSF] envisage de poursuivre un intellectuel parce qu’il a critiqué une [organisation] en des termes que la loi permet. »

Je n’en doute pas une seconde. Personne, d’ailleurs.

Maxime Vivas

PS. Si Le Figaro me lit, je suis prêt à lui écrire une tribune : « Face aux intimidations RSfiennes, que doit faire un écrivain du monde libre ? ».




Les subventions versées à Reporters sans frontières par l’Union européenne intrigue le Médiateur, par Maxime Vivas.


Les USA financent Reporters Sans Frontières, par Diana Barahona.






[1RSF, CIA, Venezuela, dollars.

J’ai accordé une interview au journal gratuit Métro hier sur le livre "Les
Etats-unis de mal empire " que j’ai co-écrit et j’ai terminé en disant que
Reporters sans frontières était financée par des officines écrans de la CIA.
Fureur de RSF qui a obtenu aujourd’hui un droit de réponse aussi nul que
mensonger et menaçant : l’officine se "réserve le droit de me poursuivre". Ils
ne le feront pas, j’ai tout bon et ils mentent éhontément.

Trois courts docs joints à lire dans cet l’ordre :

1) mon article initial (Métro 5 avril),
2) la réponse de RSF aujourd’hui (Droit de réponse)
3) et ma réponse à la réponse (Réponse MV à RSF 6 avr) que Métro ne va pas
publier, je crois. Ils ont sans doute envie d’arrêter ça et je peux comprendre,
même si ça se termine par une menace. Dommage. J’y démasque les menteurs.

****************

Tiré de Métro France du 05/04/06 :

www.metrofrance.com

Le Sud, front de refus

Interview de Maxime Vivas, coauteur de l’ouvrage Les Etats-Unis de mal empire.
Ces leçons de résistance qui nous viennent du Sud*
(05/04/2006)

Coauteur de l’ouvrage Les Etats-Unis de mal empire. Ces leçons de résistance
qui nous viennent du Sud*, Maxime Vivas revient sur l’actuel dynamisme
politique d’une Amérique latine en plein bouleversement.

Q-Comment expliquez-vous le basculement à gauche de l’Amérique latine ?

Ces peuples ont connu, au cours des dernières décennies, une succession
d’expériences tragiques. D’un côté, des régimes civils corrompus partis à 
l’étranger avec la caisse, comme en Argentine ou à Haïti avec Bébé Doc, et de
l’autre, des régimes militaires d’une férocité inouïe ont reçu l’aide des
Etats-Unis. Ce grand voisin trop proche a également soutenu le renversement de
régimes démocratiques au Nicaragua, au Guatemala et, en 2002, au Venezuela. La
faillite en Argentine, les échecs de l’Alena ont également décrédibilisé le
modèle néolibéral. Un front de refus de l’hégémonie américaine a ainsi émergé.

Q-De Castro à Bachelet, en passant par Lula, Morales et Chavez, ils sont quand
même très différents...

Oui, mais ils bénéficient, à part le Brésil, d’une langue commune : l’espagnol.
La chaîne Telesur a ainsi pu être lancée sur tout le continent. L’idée était de
contrebalancer CNN. Il existe aussi une conjonction d’intérêts. Ainsi, le
Venezuela vend à Cuba - mais pas seulement - du gaz et du pétrole à prix bradés
et reçoit en échange les services de médecins et d’enseignants cubains.

Q-Comment est perçu le vénézuélien Hugo Chavez ?

Ce dirigeant a remporté démocratiquement neuf élections dans un pays où la
plupart des médias sont entre les mains de l’opposition. Au Venezuela, des
journaux peuvent appeler à l’assassinat de leur dirigeant sans être inquiétés.
Un opposant peut écrire que "Chavez doit mourir comme un chien". Dans aucun
autre pays au monde, une telle chose est possible. Sans compter que ce pays
devrait être riche depuis longtemps. Mais il a été pillé, notamment par les
entreprises étrangères.

Q-Cuba est-il considéré comme un repoussoir ?

La vision que nous avons ici est complètement faussée. Cuba a le taux de
médecins le plus élevé au monde, un taux de mortalité infantile inférieur à 
celui des Etats-Unis et l’espérance de vie la plus longue de toute l’Amérique
latine. L’analphabétisme a disparu et la famine n’existe pas. La torture non
plus, contrairement à beaucoup d’autres pays du continent, dont les Etats-Unis.
Chaque année, l’ONU condamne le blocus que subit l’île. Pourtant, depuis 45 ans,
ce petit pays tient tête aux Etats-Unis.

Q-La liberté de la presse n’est-elle que secondaire ?

Le droit de vote n’est rien sans justice sociale. Il faut savoir lire et être en
bonne santé pour pouvoir voter. C’est comme la pluralité de la presse qui ne
vaut rien si l’information est toujours la même, si elle n’est pas un
contre-pouvoir... n’en déplaise à Reporters sans frontières. RSF, qui ne
s’occupe que de la presse pauvre dans les pays pauvres, a quand même été la
seule ONG à féliciter Pedro Carmona après son coup d’Etat contre Chavez, remis
au pouvoir par le peuple 48 h plus tard. Belle leçon de démocratie de la part
d’une ONG financée par des officines écrans de la CIA !

Propos recueillis par Claire Cousin

*’de Danielle Bleitrach, Viktor Dedaj et Maxime Vivas, éd.Aden, 287 p., 20 euros

*******************************

Voici le Mise au point de Reporters sans frontières (RSF)

METRO du 6 avril 2006 - page 6

HALTE A LA DÉSINFORMATION ! RSF souhaite rectifier les propos inexacts tenus par
Maxime Vivas, dans une interview intitulée Le Sud, front de refus, parue dans
Metro, hier, en p. 5.

M. Vivas affirme, tout d’abord, que RSF "ne s’occupe que de la presse pauvre
dans les pays pauvres". C’est faux. Nous sommes la seule organisation dans le
monde à avoir publié, par exemple, un rapport détaillé sur des cas de
journalistes emprisonnés par les Etats-Unis (cf. "Quand l’Amérique emprisonne
des journalistes" sur notre site : www.rsf.org). Autre exemple : depuis le début
de l’année 2006, nous sommes intervenus à plusieurs reprises pour dénoncer des
atteintes à la liberté de la presse en Allemagne, en Australie, au Canada, en
Espagne, aux Etats-Unis, en France, en Italie, au Japon, au Portugal et en
Suisse. Des pays que l’on peut difficilement qualifier de. pauvres !

Ensuite, M. Vivas prétend que RSF a "félicité" Pedro Carmona après son coup
d’Etat contre Hugo Chavez, en avril 2002. C’est une invention. Si, à l’époque,
nous avons critiqué l’autoritarisme du Président envers la presse, nous avons
également dénoncé les "excès de l’anti-chavisme" et la dérive de certains médias
qui n’hésitaient pas à publier de fausses informations, mettant parfois en
danger des journalistes proches de Chavez.

Enfin, il conclut en disant que RSF est une "ONG financée par des officines
écrans de la CIA". Diffamation pure et simple. Les comptes de notre organisation
- reconnue d’utilité publique - sont certifiés par des commissaires aux comptes
indépendants et publics. En 2005, 52% de nos ressources provenaient de la vente
de nos albums photos, 20% du mécénat d’entreprise, 14% de subventions publiques
et privées et 7% de dons. Le détail de ces comptes est consultable sur notre
site.

Au-delà de ce droit de réponse, RSF se réserve le droit de poursuivre M. Vivas
en justice.

****************************

RSF, CIA, Venezuela, dollars.
Maxime Vivas

RSF prétend dans Métro s’attaquer à la presse des pays riches, ne pas empocher
des dollars, n’avoir pas félicité les putschistes vénézuéliens. Sur ce dernier
point, je crois avoir dit lors de l’interview téléphonique : « s’est félicité ».
Dont acte. C’est un problème de transcription qui n’exonère pas RSF.

1) Venezuela. Le coup d’Etat a eu lieu entre le 11 et le 14 avril 2002.

Dès le 12 avril, RSF s’adressait aux nouvelles « autorités » (ce qui revenait à 
les reconnaître de facto). Elle y parlait de « l’ancien président » et concluait
 : « Reclus dans le palais présidentiel, Hugo Chávez a signé sa démission dans la
nuit, sous la pression de l’armée. » Or, Chavez n’avait pas démissionné, pour ne
pas démoraliser ses partisans dans l’Armée et dans la rue. Dire le contraire
était un acte hautement politique.

A Caracas, un des deux correspondants de RSF, Ewald Schwarenberg, était
journaliste à El Nacional dont l’édito du 12 avril saluait le coup d’Etat comme
une « victoire de la démocratie ». Par parenthèse, le 25 juillet 2004,
l’ex-président Carlos Andrés Pérez, confiera à El Nacional : « Je travaille pour
renverser Chavez. La violence nous permettra de le renverser. Chavez doit mourir
comme un chien. » Mauvaise compagnie, RSF !

L’autre correspondant de RSF est la politologue Maria José Perez, conseillère de
l’opposition anti-chaviste. Elle lâchera à retardement sa nostalgie dans El
Universal du 22 novembre 2002 : « Mon coeur vibre á la vue des militaires
insurgés, de ces hommes vertueux qui défilent sous nos couleurs nationales ».

2) Sur RSF et la presse pauvre. Lisons le livre de Ménard : « Ces journalistes
que l’on veut faire taire » (Albin Michel, mars 2001 ).

« ...pour défendre les journalistes dans le monde, nous avons besoin du soutien
consensuel de la profession, tandis que la réflexion critique sur le métier de
journaliste prête par définition à polémique. Comment, par exemple, organiser un
débat sur la concentration de la presse et demander ensuite à Havas ou à 
Hachette de sponsoriser un événement ? » Et d’insister par cet aveu que
l’hebdomadaire Marianne (5 au 11 mars 2001) qualifiait sarcastiquement de « 
formidable » et de « courageux » : « Nous avons décidé de dénoncer les atteintes
à la liberté de la presse en Bosnie et au Gabon et les ambiguïtés des médias
algériens ou tunisiens... mais de ne pas nous occuper des dérives françaises. »

Quant à la liste fournie par RSF sur ses interventions dans dix pays riches,
c’est de la poudre aux yeux, le minimum syndical. Aucun ne figure d’ailleurs
aujourd’hui en première page de son site, lequel épingle huit pays pauvres. RSF
« proteste » parfois contre les puissants, mais sans aucune action
spectaculairement affichée et suivie et surtout pas contre le pays qui a tué le
plus de journalistes dans le monde ces dernières années : les USA.

3) Sur les dollars US. Un article daté du 11 mars 2005 de Diana Barahona dans
Northern California Media Guild révèle que RSF perçoit des fonds gouvernementaux
américains via la NED (National Endowment for Democracy,) : « L’avocate des
Droits de l’Homme, Eva Golinger, a découvert que plus de 20 millions de dollars
ont été versés par la NED et USAID aux groupes d’opposition et médias privés du
Venezuela, dont beaucoup avaient participé au coup-d’état. La NED a accordé à 
RSF prés de 40.000 dollars au mois de janvier 2005... » Un ancien agent de la
CIA spécialisé dans l’Amérique latine, Philip Agee, a révélé dans une interview
au journaliste Jonah Gindin (25 mars 2005) que la NED travaille avec la CIA. Au
Nicaragua, contre les sandinistes, « la CIA et la NED ont mis en place un front
civique appelé Via Civica ». Autre sponsor de RSF depuis 2002 : le Center For a
Free Cuba, créé pour renverser le pouvoir cubain et dirigé par un agent de la
CIA, Frank Calzon.

Texte sur le site de RSF le 8 juillet 2005 (il y figure encore) : « ... Les
seules subventions que nous percevons en provenance des Etats-Unis sont celles
des fondations Center for a Free Cuba et National Endowment for Democracy (NED).
 » Sur le même site, en cherchant bien, on trouve, en tout petit, parmi la liste
des sponsors, un autreparavent de la CIA crée par le milliardaire et magnat de
la presse George Soros : l’Open Society Institute, très active dans les travaux
souterrains de reversements des gouvernements. Pourquoi RSF cache-t-elle ces
sponsors-là aux lecteurs de Métro ?
Maxime Vivas


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