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George Bush pourrait décréter l’état d’urgence, RIA Novosti.








RIA Novosti, Washington, 20 juillet 2007.


Le républicain Paul Craig Roberts, ancien sous-secrétaire aux Finances de l’administration Reagan, a expliqué que George W. Bush avait élaboré les bases juridiques permettant d’instaurer l’état d’urgence et que d’ici un an, les Etats-Unis pourraient devenir un Etat policier dictatorial, en guerre contre l’Iran.

Il a déclaré que dans une telle situation, les militaires américains pourraient constituer l’unique force d’opposition.

"Il est possible qu’ils (les militaires) en aient assez et qu’ils n’aient plus envie de se soumettre", a-t-il ajouté lors d’une interview à la radio, retransmise simultanément jeudi sur les ondes de plus de 50 stations américaines.

M. Roberts a fait ces déclarations particulièrement inhabituelles à la suite de la signature mardi par le président américain d’une ordonnance spéciale, autorisant le ministre américain des Finances, après consultation du chef du Pentagone et du secrétaire d’Etat américain, à arrêter n’importe quelle personne et à confisquer ses biens sur le territoire américain, si elle "présente une menace pour la stabilisation en Irak".

"Il s’agit du pouvoir total et absolu d’un seul homme", a noté l’ancien membre de l’administration Reagan, soulignant que l’ordonnance du président Bush n’était pas passée devant le Congrès américain et laissait les mains libres au président des Etats-Unis.

"Le peuple américain ne comprend pas le danger auquel il est confronté", a-t-il poursuivi.

Il a mis en garde contre l’administration Bush qui selon lui prépare quelque chose, afin d’effrayer le pays et réunir la population autour des républicains, qui dans le cas contraire pourraient perdre totalement le pouvoir lors des élections l’année prochaine.

"Quelque chose se prépare", affirme Paul Craig Roberts.

"Des membres de l’administration Bush et d’éminents propagandistes républicains préparent un nouvel événement dans la lignée du 11 septembre 2001 ou bien une série d’événements de ce type", a-t-il averti.

"Si ce n’est pas Al Qaïda qui le fait, il s’agira d’une mise en scène", a-t-il garanti.

L’interview radio de l’ancien sous-secrétaire aux Finances a eu lieu après la publication cette semaine d’articles dans lesquels il mettait en garde contre George W. Bush et le vice-président américain Richard Cheney, affirmant qu’ils préparaient le terrain pour détourner l’attention de la population des déconvenues de leur administration en Irak, et pour préparer une attaque contre l’Iran.

"L’administration Bush a absolument besoin d’événements dramatiques pour effrayer les Américains et forcer le Congrès à accepter l’Etat militaire et policier, dont George W. Bush et Richard Cheney tissent les mailles", pouvait-on lire dans un article de Paul Craig Roberts, prévoyant que d’ici un an, "les Etats-Unis pourraient être un Etat policier dictatorial, en guerre contre l’Iran".

"George W. Bush a préparé toutes les mesures nécessaires pour mettre en place une dictature sous forme "d’ordonnances présidentielles", qui entreront en vigueur au moment où il jugera nécessaire d’instaurer l’état d’urgence. Les récentes déclarations du ministre américain de la Sécurité intérieure, Michael Chertoff, du sénateur républicain Rick Santorum et d’autres personnalités montrent que dans un avenir proche, les Américains pourraient s’attendre à une série de fausses opérations terroristes, soutient l’ancien sous-secrétaire aux Finances.

Il a en outre noté que l’administration Bush avait l’intention de se sauver de sa situation impopulaire par l’intermédiaire de fausses opérations, qui pourraient être utilisées pour propager une guerre en Iran.

La Maison Blanche, le département d’Etat des Etats-Unis et le Pentagone n’ont pas encore commenté les déclarations fort peu habituelles de Paul Craig Roberts.

M. Roberts qui a été sous-secrétaire américain au Trésor de 1981 à 1982 est considéré aux Etats-Unis comme le père de la reaganomie, politique économique menée par Ronald Reagan, alliant la liberté de marché et une politique économique conservatrice. Paul Craig Roberts a reçu une récompense spéciale du ministère américain des Finances ainsi que la Légion d’honneur, remise par le gouvernement français.

 Source : RIA Novosti http://fr.rian.ru




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