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Le coq français

Les énormités succèdent aux énormités mais leurs conséquences sont une bagatelle pour ceux qui nous dirigent. N’eût-il pas été, en temps ordinaire et vu ses habitudes et ses ambitions, du ressort de Darmanin de qualifier promptement de terroristes les attentats israéliens au Liban dès lors qu’ils sont reproductibles à l’identique partout dans le monde et en France en particulier, par quelque groupe obscurément et technologiquement avancé au service du crime ?

N’est-il pas du ressort de Macron, ici et maintenant, de dénoncer les attentats terroristes israéliens dès lors qu’ils peuvent inspirer n’importe quel groupe terroriste soucieux d’efficacité ? N’est-il pas du ressort du président de la République, même affaibli, de condamner comme il sait le faire savoir s’agissant de l’ordinaire russe, le terrorisme d’exception israélien ? Un terrorisme sans équivalent actuel. Et un formidable terrorisme d’État. Comment le président de la République affaibli par ses silences pourra-t-il condamner demain quelque attentat que ce soit où que ce soit ? Comment les pays occidentaux feront-ils demain pour condamner le moindre attentat venu d’ailleurs ?

N’est-il pas du ressort des médias grand public de critiquer et qualifier les attentats israéliens s’ils ne veulent pas demain banaliser quelque attentat que ce soit, dont l’effet dévastateur contre les sociétés sera dilué dans l’effet « performance perverse » des avancées technologiques l’emportant sur la conscience de ce qu’est un crime ?

On croit comprendre que la logique de nos dirigeants et de leurs médias est, pour le moment, d’admirer le « coup de génie » (sic) technologique israélien et d’en oublier l’effet boomerang du lendemain. Car d’autres ayant compris que les tueries technologiques valent mieux que l’artisanat des couteaux, pourraient faire de même. Les pieds dans le fumier de sa complicité, le coq français n’a pas plus de cerveau que de voix.

Guy Lavigerie

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Qu’y a-t-il de commun entre le coup d’état de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l’effondrement de l’Union soviétique, le naufrage de l’épopée Solidarnösc en Pologne, les difficultés rencontrées par Mandela dans l’Afrique du Sud post-apartheid, les attentats du 11 septembre, la guerre en Irak, le tsunami qui dévasta les côtes du Sri-Lanka en 2004, le cyclone Katrina, l’année suivante, la pratique de la torture partout et en tous lieux - Abou Ghraib ou (…)
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Si un homme blanc veut me lyncher, c’est son problème. S’il a le pouvoir de me lyncher, c’est mon problème. Le racisme n’est pas une question d’attitude ; c’est une question de pouvoir. Le racisme tire son pouvoir du capitalisme. Donc, si vous êtes antiraciste, que vous en soyez conscient ou non, vous devez être anticapitaliste. Le pouvoir du racisme, le pouvoir du sexisme, vient du capitalisme, pas d’une attitude.

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