RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
26 

Lettre ouverte à la radio que je paie et qui me calomnie

Voici la lettre courtoise, pas énervée, que j’ai envoyée à la médiatrice de France Inter.
A contrecoeur. Je ne voulais pas. Des lecteurs et des amis m’ont poussé.
Je pensais que réagir, c’est s’abaisser au niveau de ce chroniqueur et que c’est inutile : j’aurai en réponse, s’il y a une réponse, des arguties foireuses, du bruit fait avec la bouche.

Chère madame France Inter,

Je suis auditeur de France Inter et contribuable français, deux raisons d’être attristé par la charge de votre chroniqueur Tristan Mendès-France à mon encontre dans l’émission « Antidote » qui gagnerait en excellence si elle voulait (à l’occasion, ou pas, d’une prochaine salve contre moi) préciser ce qui suit et qui le contredit :

1) Je ne suis pas le responsable du site Le Grand Soir.

2) Le Grand Soir ne relaie pas de « nombreuses théories complotistes ». Il n’en relaie aucune. C’est vérifiable : il a publié 30 000 articles, tous en archives libres.

3) Il n’a donc à aucun moment contesté l’existence « des attentats du 11 septembre 2001 ». A titre préventif, je signale que Le Grand Soir n’a pas davantage nié que Neil Armstrong ait posé le pied sur la lune le 21 juillet 1969.

S’il vous est pénible de rectifier vos 3 fake news du 26 mars 2021, au moins pouvez-vous, SVP, considérer qu’il n’est pas digne d’une radio publique de traiter à l’improviste un auditeur et un citoyen d’« individu » (deux fois ») et de le rabaisser d’un : « Voilà le genre de source… ».

Que sait-il de moi, de ma vie, de mes écrits, Tristan Mendès-France ? Rien, dirait-on.

Bien à vous (enfin, moins qu’hier).

Maxime Vivas

URL de cet article 37004
   
Même Auteur
« Les déchirures » de Maxime Vivas
Maxime VIVAS
Sous ce titre, Maxime Vivas nous propose un texte ramassé (72 pages) augmenté par une préface de Paul Ariès et une postface de Viktor Dedaj (site Le Grand Soir).. Pour nous parler des affaires publiques, de répression et d’impunité, de management, de violences et de suicides, l’auteur (éclectique) convoque Jean-Michel Aphatie, Patrick Balkany, Jean-Michel Baylet, Maïté Biraben, les Bonnets rouges, Xavier Broseta (DRH d’air France), Warren Buffet, Jérôme Cahuzac, Charlie Hebdo, (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse :
renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement.

H. Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.