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Noël en jaune et rouge !

Il y a un an, les repas de Noël étaient égayés des débats sur le mouvement des gilets jaunes. Cette année, les discussions seront centrées sur les grèves et les manifestations organisées par les gilets jaunes, les salariés, les syndicalistes et toutes celles et ceux qui ne sont ni l’un ni l’autre mais qui expriment leur colère et leur espoir de changement de société.

Notre pays n’a jamais connu un tel mouvement dont les gilets jaunes ont été le déclencheur historique. Macron croyait mater ce mouvement et écraser l’envie de transformation sociale. Il a échoué malgré l’arsenal répressif utilisé. La population s’est rangée du côté des manifestants durant l’année écoulée et aujourd’hui avec la réforme des retraites, le peuple comprend que Macron se moque du monde, méprise les gens et veut imposer des reculs sociaux inédits.

Chaque jour qui passe, les gens apprennent qu’avec cette réforme ils vont perdre des acquis sociaux gagnés de haute lutte contre la rapacité du grand patronat des banques, des assurances, des entreprises du CAC 40. Les seuls gagnants en seront les patrons qui ne paieront plus de cotisations sociales et qui nous placeront des assurances retraites sans garanties puisque soumises aux aléas de la conjoncture économique et politique.

Les plus faibles (femmes, chômeurs, bas salaires, précaires et auto entrepreneurs) seront les plus grands perdants de cette réforme. Macron poursuit son idée de favoriser les premiers de cordée au détriment de tous les autres. Pour lui, nous ne sommes rien, juste bons à payer les dividendes encaissés par les actionnaires. Sa réforme, c’est un moyen d’enrichir les plus riches en réduisant les pensions, en introduisant les fonds de pension et la capitalisation dans le système.

Les repas de fête seront animés et nos idées vont grandir car nos arguments sont imparables et mettent le gouvernement en difficultés. Je vous souhaite de belles fêtes, d’enrichissantes confrontations et un Noël de combat.

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Cinq Cubains à Miami
Maurice LEMOINE
6 octobre 1976, La Barbade : un attentat détruit en vol un DC-8 de la Cubana de Aviación (soixante-treize morts). 12 avril au 4 septembre 1997 : une série d’explosions frappe les hôtels de La Havane. A l’origine de ces actions terroristes qui, depuis 1959, ont fait plus de 3 400 morts à Cuba : Miami ; la très honorable « Fondation » ; quelques personnages ténébreux : Luis Posaril, Pepper Nández, Jorge Maskano, le docteur Orlando… Une même obsession les habite : en finir avec le régime et (…)
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« Citoyens,

Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un beau discours, à un effet oratoire ou à mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Citoyens, Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considèrent jamais comme vos maîtres.

Le Comité Central de la Garde Nationale »

Texte de l’affiche apposée avant l’élection de la Commune de Paris, 25 mars 1871.

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