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“Berlin, 1933” de Daniel Schneidermann, Prix du livre du journalisme 2019

Le Prix du livre du journalisme 2019 des Assises Internationales du Journalisme de Tours a récompensé le livre de journaliste qui a le mieux interrogé le journalisme et sa pratique cette année : “Berlin, 1933” de Daniel Schneidermann. Un beau livre que je recommande à ceux qui s'intéressent à l'Histoire bien sur mais aussi à ceux qui s'interrogent sur la responsabilité des media.

Daniel Schneidermann s’interroge : comment la presse internationale a-t-elle pu ignorer à ce point les dangers de la montée du nazisme ?

Si le point de départ est l’élection de Trump, l’arrivée est tout autre.

Au diable le point Godwin ! Revoyons comment l’antisémitisme et l’anticommunisme des années 30 ont fait taire les lâches devant les nouvelles les plus effrayantes venant d’Allemagne.

Et tirons-en des leçons pour aujourd’hui.

"Un récit hanté de bout en bout par cette question : sommes-nous certains d’être mieux armés aujourd’hui pour rendre compte des catastrophes hors normes, pour nommer le Mal ?" (notice de l’éditeur le Seuil)

Daniel Schneidermann est le fondateur et rédacteur en chef du site Arrêt sur Image qui décrypte l’actualité vue par les media.

A lire également : "Berlin 19....

"Berlin 1933" de Daniel S..., par Nicolas Demorand, sur France Inter via "les Crises"

Du camp des Milles à Buchenwald, le pire toujours d’actualité ! (Netanyahu n'a pas sa place à ... !)

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Roger Faligot. La rose et l’edelweiss. Ces ados qui combattaient le nazisme, 1933-1945. Paris : La Découverte, 2009.
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Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse :
renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement.

H. Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT

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