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La Fédération internationale des journalistes exige une explication aux violences israéliennes contre ses dirigeants

Les dirigeants de la FIJ ont été visés samedi 17 novembre par des tirs de grenades lacrymogènes lancées par des soldats israéliens en réponse à leur manifestation pacifique demandant la liberté de mouvement des journalistes palestiniens.

Un membre du Comité exécutif de la FIJ a été blessé après avoir été touché à l’épaule et beaucoup d’autres membres sont restés choqués après les attaques. Dans une lettre ouverte adressée au Premier Ministre Israélien, la FIJ- dont le comité exécutif se réunit à Ramallah, a demandé une réponse urgente à cette agression non provoquée sur une manifestaion pacifique en soutien aux droits des journalistes palestiniens.

Dans la lettre copiée aux Nations Unies et à l’UNESCO, les dirigeants de la FIJ ont dit : Après avoir répondu à la presse durant quelques minutes, les dirigeants mondiaux de la FIJ et quelques journalistes palestiniens ont défilé pacifiquement sur plusieurs centaines de mètres dans la rue, vers le checkpoint Qalandia.

A environ cent mètres de ce point important d’entrée de Jérusalem, l’armée israélienne, sans aucune sommation et sans aucune discussion, a lancé une dizaine de tirs de grenades lacrymogènes vers le cortège, blessant au passage à l’épaule l’un des membres du comité exécutif de la FIJ et menant plusieurs autres jusqu’à l’étouffement.

Sans esprit belliqueux et toujours en Territoire palestinien, la délégation de la FIJ a rebroussé chemin, tentant d’échapper aux gaz israéliens.

La FIJ exige urgemment du Premier ministre israélien des réponses après ces agressions physiques, à ces atteintes à la liberté d’expression et à la liberté de mouvement. Aucun état démocratique digne de ce nom ne peut agir ainsi.

Fondée en 1926, la Fédération internationale des journalistes condamne fermement le gouvernement israélien après ces attaques militaires et exige des explications. La FIJ exhorte enfin le Premier ministre à reconnaître la qualité de journalistes aux membres de la Fédération, détenteurs de la carte de presse internationale, la seule accréditation internationale reconnue dans 145 pays du monde. Sauf en Israël.

17 novembre 2018

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Georges Séguy. Résister, de Mauthausen à Mai 68.
Bernard GENSANE
Il n’a jamais été le chouchou des médias. Trop syndicaliste, trop communiste, trop intransigeant à leur goût. Et puis, on ne connaissait même pas l’adresse de son coiffeur ! Seulement, à sept ans, il participe à sa première grève pour obtenir la libération de son professeur qui a pris part aux manifestations antifascistes de Février 34. Huit ans plus tard, à l’âge de quinze ans, il rejoint les rangs de la Résistance comme agent de liaison. Lui et les siens organisent de nombreuses évasions (…)
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"J’ai déjà parlé des tueries aux points de contrôle. Dans un incident, après qu’une voiture ait été criblé de balles et examinée, selon ces rapports militaires américains internes, l’homme tué était un médecin qui emmenait une femme enceinte à l’hôpital."

Julian Assange - Wikileaks
interviewé sur Democracy Now, donnant un exemple des crimes commis en Irak et révélés par Wikileaks

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