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Aux États-Unis, les médias sont libres et pluralistes !

Bon, d’accord, comme des perroquets en cage, mais tout de même !

C’est donc par le plus grand des hasards que des volées de présentateurs du groupe de médias Sinclair (193 stations qui seront bientôt 233 après une fusion avec un autre groupe, excusez du peu !) répètent exactement les mêmes paroles au même moment.

Il s’agissait de dénoncer les fausses nouvelles (les “ fake news ”), ce nouveau concept Zunien dont on nous abreuve dans le monde entier, comme s’il pouvait y avoir d’un côté des “ vraies ” nouvelles et, de l’autre, des nouvelles “ erronées ”, comme ça, toutes brutes de décoffrage. Comme si un fait existait (ou n’existait pas) par la simple magie d’une énonciation. Il faut être un macroniste de base pour se figurer le discours sur le monde de manière aussi simpliste et simplette.

Dénonciation des fausses nouvelles avec en arrière-plan l’idée piégeuse selon laquelle un journaliste qui s’y adonne peut passer pour un soutien de Trump.

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