RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Pour un plan B écolo et social à la SNCF !

Signez et faite signer la pétition nationale "Pour un plan B écolo et social à la SNCF !"

Pour apporter votre soutien écrire à planbecoloetsocialpourlasncf@gmail.com

Salariés et syndicalistes de la SNCF et usagers de ce service public, mais aussi signataires de l’appel à la convergence antiproductiviste, nous exigeons un grand débat public sur le devenir du chemin de fer.

Le statut des cheminots, loin d’être un obstacle à la transition écologique, est la condition du développement d’un grand service public ferroviaire.

La France compte déjà deux fois moins de lignes ferroviaires (30000 km) qu’à la création de la SNCF (60000 en comptant les lignes locales). La France est en retard par rapport aux autres pays comparables.

Le rail ne représente plus que moins de 10 % des trafics de personnes et de marchandises alors que ce mode de transport est le plus écologiste, le moins dangereux et, potentiellement, le plus juste socialement. Le rail ne représente que 2% de l’énergie consommée par les transports et 1 % seulement des émissions de gaz à effet de serre.

Au moment où le gouvernement abandonne le projet de Notre-Dame-des-Landes, il est incompréhensible qu’il s’en prenne aux chemins de fer !

Nous proposons d’ouvrir un grand débat national autour de dix questions :

1) Le développement prioritaire du fret ferroviaire. Le part du ferroutage est passée sous les 10 % en raison des choix politiques favorables aux transports routiers. Nous défendons le transport combiné rail-routes comme nous défendons le transport fluvial et par oléoduc.

2) le retour au maillage du territoire. Nous exigeons l’abandon du projet de suppression de 9000 km de lignes et la réouverture des lignes locales abandonnées et la création de nouvelles.

3) l’instauration de la gratuité des transports dans les TER. L’instauration de la gratuité dans les TER, comme dans les transports en commun urbains, est la bonne solution, car les transports collectifs sont le seul choix écologiquement et socialement responsables, car la gratuité est la seule façon de réussir la transition écologique dans l’égalité. L’augmentation constante des tarifs a abouti en effet à écarter les milieux populaires, déjà victimes de la gentrification urbaine, du ferroviaire, TER compris, et à privilégier les milieux aisés.

4 ) L’abandon du système hypercapitaliste de tarifs variables (yield management).

5) Le retour aux trains de nuit contre la grande vitesse. Les pays du Nord de l’Europe comme la Norvège, la Suède mais aussi l’Autriche prouvent le succès de ces trains. Le train de nuit est la meilleure alternative à l’avion. Nous soutenons le réseau européen au train de nuit "Back on Track".

6) La démocratisation de la SNCF avec une réelle participation des cheminots et des usagers aux choix d’équipements ferroviaires afin d’avancer vers une société des usagers maîtres de leurs usages.

7) la priorité absolue aux trains locaux sur les TGV. La SNCF doit être un vecteur de la relocalisation nécessaire. Une rame TGV coûte entre 40 et 50 millions d’euros. Une rame TER coûte entre 1,5 et 15 millions d’euros. Moins de grande vitesse mais plus de ferroviaire.

8) Le retour du TER au ferroviaire contre l’autobus. On compte aujourd’hui 260 lignes trains et 240 autobus.

9) Le maintien de la SNCF comme établissement public

10 ) La défense des droits des salariés de la SNCF et d’ailleurs, contre la division créée par le pouvoir et la majorité des médias.

Collectif des salariés et usagers de la SNCF pour des transports écologistes, sociaux et gratuits.

Avec le soutien de l’Observatoire International de la Gratuité (OIG) et du mensuel les Zindigné.e.s

Secrétariat de l’appel : Paul Ariès

URL de cet article 33028
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (prologue de Nelson Mandela)
Salim LAMRANI
En Occident - en Europe et aux Etats-Unis tout particulièrement -, Cuba suscite énormément de critiques et de controverses. Ce petit pays de onze millions d’habitants dispose d’une couverture médiatique disproportionnée par rapport à sa taille et les médias sont unanimes pour stigmatiser la plus grande île des Caraïbes et diaboliser son leader historique Fidel Castro. Les attaques sont virulentes, jamais nuancées et à sens unique. Cuba serait un enfer pour ses habitants avec un système archaïque et (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Nous sommes gouvernés, nos esprits sont moulés, nos goûts formés, nos idées suggérés, en grande partie par des gens dont nous n’avons jamais entendu parler.

Edward Bernays

La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.