Marcelo Odebrecht a été condamné a 19 ans e prison pour corruption, après 3 ans de prison grâce a son argent il sort effectuer le reste de sa peine dans une des propriété de luxe. Le président du Pérou, Pedro Pablo Kuczynski, est aussi soupçonné d’avoir reçu de l’argent d’Odebrecht et il a échappé à la destitution par le parlement avec le vote des députés fujimoristes en échange de la libération d’Alberto Fujimori (25 ans de prison).
Palamède Singouin : Qui plus est, dans le cas de Lula, comme dans celui de Cristina Kirchner (elle aussi menacée de taule) en Argentine ou encore des pantalonnades électorales mexicaines ou honduriennes, il ne s’agit pas de barrer la route à des révolutionnaires ultra-gauchistes, mais à de simples réformateurs plutôt sociaux-démocrates. Face à des pouvoirs qui ne reculent devant rien quels sont nos moyens d’action ?
Système judiciaire utilisé pour empêcher la participation aux élections ou renverser des chefs d’états dans certains pays : Brésil, Argentine, Équateur (par Gorbatchev Moreno), Honduras 2009, Paraguay 2012.
Coups d’état réussis : Haïti 2004, Honduras 2009, Paraguay 2012.
Tentative de coups d’état : Venezuela (2002 et plein d’autres), Bolivie (2008), Équateur (2010)
Élections volées : Mexique Obrador 2006, 2012 et peut être 2018, Honduras 2013 et 2017.
Nombreux assassinats politiques ou de journalistes, de syndicalistes, de défenseurs des droits humains, des peuples autochtones. Beaucoup dans les pays suivants : Brésil, Colombie (dont des membres des FARC qui ont abandonné les armes), Guatemala, Mexique, Paraguay, Venezuela (quasi tous des chavistes). Un peu moins dans les pays suivants : Argentine, Chili, Equateur, Pérou.
Comme vous le dites Palamède ce sont des réformistes plutôt sociaux-démocrates, ce sont les Jacobo Arbentz, João Goulart, Jorge Eliécer Gaitán, Óscar Romero de notre époque. Quand ces gens là ont été renversés cela a ouvert la voie a plus de violence. Si la voie du changement pacifique se ferme la voie violente s’ouvre, surtout que ce n’est pas comme en France où les assassinats d’opposants au régime sont extrêmement rare. La droite latino-américaine veut elle le retour des guérillas ?