RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Même avec Benoit Hamon.... le Parti "socialiste" ? Non merci !

Faire de la politique impose d’avoir une bonne mémoire.
La victoire de Benoit Hamon est certes préférable à celle de Manuel Valls, mais elle ne doit nullement servir le temps d’une élection présidentielle à rosir ou à verdir un parti "socialiste" devenu un obstacle au changement.

La victoire de Benoit Hamon prouve simplement que nous avons eu raison depuis 2012 de dénoncer ce parti faussement "socialiste" mais vrai fossoyeur de la gauche et de l’écologie.
Méfions-nous des illusions qui consisteraient à croire qu’une union sacrée serait possible avec ce parti qui a trahi pendant 5 ans ses engagements pris devant le peuple.
Méfions-nous des illusions qui consisteraient à chercher un "accord de papier" qui ferait oublier les trahisons du PS.
Le Parti de Benoit Hamon reste un obstacle au changement.
La victoire de Benoit Hamon ne permet pas d’absoudre le PS.
Ce n’est pas un problème de personne mais d’idéologie.
La victoire de Benoit Hamon ne nous rendra pas amnésique.
La victoire de Benoit Hamon ne recycle pas le PS à gauche
et ne le rend pas davantage soluble dans une véritable écologie.
Benoit Hamon a toujours été un dirigeant socialiste à la mémoire sélective. Auteur en 2011 d’un excellent ouvrage intitulé "Tourner la page" dans lequel il avait des mots très durs pour la social-démocratie accusée de mettre en oeuvre des politiques plus libérales que sociales, cela ne l’a pas empêché d’être porte-parole du PS de 2008 à 2012 puis membre du gouvernement social-libéral de 2012 à 2014.

Hamon écrivait que cette pseudo-gauche était un "pis aller de la droite", il parlait même à propos du parti "socialiste" de "gauche placebo" et ajoutait que les sociaux démocrates étaient devenus un obstacle à l’émancipation.
Ce qu’écrivait Hamon au sujet du PS en 2011 est encore plus vrai en 2017.
Le Parti de Hamon n’est pas du côté de la solution mais du problème.
Aucun rabibochage électoraliste ne serait en mesure d’effacer la trahison des engagements qu’avait pris le Parti de Hollande en 2012.
Ne comptez pas sur nous pour légitimer avec Benoit l’illégitime Parti socialiste.
Ne comptez pas sur nous pour mentir au peuple et laisser croire que le PS serait de gauche.
J’appelle les Insoumis à ne pas se laisser soumettre.

Paul Ariès
Directeur du mensuel les Zindigné(e)s

(Les illustrations sont des ajouts du GS).

URL de cet article 31467
   
Rêves de droite : Défaire l’imaginaire sarkozyste
Mona CHOLLET
« Elle, je l’adore. D’abord, elle me rassure : elle ne dit jamais "nous", mais "moi". » Gilles Martin-Chauffier, « Fichez la paix à Paris Hilton », Paris-Match, 19 juillet 2007. En 2000, aux États-Unis, un sondage commandé par Time Magazine et CNN avait révélé que, lorsqu’on demandait aux gens s’ils pensaient faire partie du 1 % des Américains les plus riches, 19 % répondaient affirmativement, tandis que 20 % estimaient que ça ne saurait tarder. L’éditorialiste David (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"L’un des grands arguments de la guerre israélienne de l’information consiste à demander pourquoi le monde entier s’émeut davantage du sort des Palestiniens que de celui des Tchétchènes ou des Algériens - insinuant par-là que la raison en serait un fonds incurable d’antisémitisme. Au-delà de ce qu’il y a d’odieux dans cette manière de nous ordonner de regarder ailleurs, on peut assez facilement répondre à cette question. On s’en émeut davantage (et ce n’est qu’un supplément d’indignation très relatif, d’ailleurs) parce que, avant que les Etats-Unis n’envahissent l’Irak, c’était le dernier conflit colonial de la planète - même si ce colonisateur-là a pour caractéristique particulière d’avoir sa métropole à un jet de pierre des territoires occupés -, et qu’il y a quelque chose d’insupportable dans le fait de voir des êtres humains subir encore l’arrogance coloniale. Parce que la Palestine est le front principal de cette guerre que l’Occident désoeuvré a choisi de déclarer au monde musulman pour ne pas s’ennuyer quand les Rouges n’ont plus voulu jouer. Parce que l’impunité dont jouit depuis des décennies l’occupant israélien, l’instrumentalisation du génocide pour oblitérer inexorablement les spoliations et les injustices subies par les Palestiniens, l’impression persistante qu’ils en sont victimes en tant qu’Arabes, nourrit un sentiment minant d’injustice."

Mona Chollet

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.