Que la gauche soit présente au second tour des Présidentielles, et batte la droite et l’extrême droite, devient possible aujourd’hui si nous redoublons d’efforts et resserrons les rangs.
C’est parce que « le lecteur ne relit jamais le journal de la veille » que les médias dépravés redeviennent vierges à chaque lever du soleil.
C’est pour ça que Le Monde peut inventer son Décodex (1), une arme qui le tuerait si elle le visait.
C’est pour ça que les médias peuvent fustiger les médias qui nous ont naguère enfumé, sans insister sur le fait qu’ils en étaient et que leur rappel de la déontologie nous les fait vertueux quand ils sont en vérité vicieux.
« Le parti socialiste demeure une réserve de bureaucrates, où les élites carriéristes se succèdent les unes aux autres aux postes dirigeants. » Pour Boris Kagarlitski, philosophe marxiste de renom et rédacteur en chef de la revue de gauche en ligne Rabcor.ru, le candidat socialiste Benoît Hamon ne représente pas la gauche véritable.
20 heures. Journal télévisé de France 2.
« Mes chers compatriotes,
Le 29 janvier, vous avez été plus de deux millions à voter au second tour de la primaire organisée par le parti socialiste. Par plus de 58% des voix, vous m’avez désigné, face à l’ancien Premier ministre Manuel Valls, pour représenter mon parti aux élections présidentielles de 2017.
Par une manœuvre dont on peut admirer le fignolé, Martine AUBRY, son poisson-pilote Vincent PEILLON et ses puissants relais dans l’appareil du PS, ont réussi à écarter VALLS, le dauphin de HOLLANDE, dont la candidature menait le PS tout droit au cimetière.
En préambule à ce qui suit, notez que cet article ne reflète que mon avis personnel, qu’il n’a pas prétention à être autre chose qu’une contribution portée au débat pour ceux qui le liront. A ce titre il n’engage donc que moi.