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... chercher à Berlin la bénédiction de dame Merkel.

Le voyage à Berlin...réminiscences !

Pour faire soutenir son « programme » par les Allemands, le candidat de la droite (extrême) vient de se précipiter chez la chancelière.

Mais qu’est-ce au juste que ce programme de la « droite de gouvernement » qu’on nous annonce fièrement comme devant nous être imposé l’an prochain ? C’est la soumission à l’ordre financier et industriel régnant, à ses valets et « kollaborateurs », eurocrates bruxellois et allemands ; c’est la complicité avec les industriels coupables de l’empoisonnement de la terre et de la destruction de l’environnement et de la biodiversité, tous bien sûr « modernistes » et amis du « progrès ».

Et qu’est-ce que cette « politique » sinon l’abandon réel des intérêts du peuple français, à la fois par son intégration forcée dans une mondialisation perverse et terroriste et par son rétrécissement idéologique dans le fameux slogan du père Pétain (qui a fait jadis les délices de cette même droite), Travail Famille, Patrie. Slogan pour les gogos qui croient que la droite va leur « restaurer » tout ça, alors que ce n’est qu’un habillage de fête foraine.

Pour avoir les coudées franches et imposer aux populations des mesures dont elles ne veulent pas, on va donc chercher à Berlin la bénédiction de la dame Merkel et l’aide et l’assistance du bon monsieur Schäuble, gardien du Temple et de la doctrine, et on ouvrira la route – comme on l’a fait subir à la Grèce – à la Feldgendarmerie teutonne, dont le rôle est aujourd’hui de protéger tous les vieux renards de la finance, leurs prestiges et leurs sous, contre la fureur populaire.

Et puis on rameutera une certaine classe d’« intellectuels » et de « médiacrates » à la fois insolents et serviles, anarchistes par le langage, esclaves par le cœur et les tripes afin de confisquer une fois de plus, au profit d’un système d’intérêts particuliers – celui des professions mercantiles et de la dictature des banques qu’on fait passer pour l’ordre naturel des choses – l’espérance de millions d’hommes.

« Plutôt l’Allemagne que Blum ! », soufflaient déjà les agents de Goebbels aux oreilles des bourgeois français pour les convaincre de collaborer. Aujourd’hui on dira : « Plutôt Berlin et le corset de fer bruxellois que les réformes sociales qui nous coûteraient de l’argent ! ».

MONTAUBA

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