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Tunisie : pour un modèle de développement au panache !

Le modèle de développement suivant un libéralisme débridé ne pourrait faire face au problème du chômage endémique ni à la détresse hydrique sévissant dans le pays , il y a lieu de panacher ledit modèle à une intervention ponctuelle de l'Etat et ce pour ériger les infrastructures nécessaires afin de lancer un cycle vertueux d'une croissance durable...

Devant la dévastation de la situation économique, écologique et sociale prévalent dans le pays :

- Chômage endémique des jeunes et des moins Jeunes et son corollaire de grogne et de drames sociaux : 1 suicide / jour et une immolation par le feu par mois dans les rangs de la jeunesse

- Sursaturation des effectifs dans l’administration et les entreprises publiques

- Un Tunisien sur six vit sous le seuil de pauvreté et le chômage frôle les 29 % chez les diplômés de l’enseignement supérieur.

- Paupérisation et dépeuplement des régions dites défavorisées au profit de la frange côtière du pays large d’à peine 30 km, logeant 80% de la population et constituant ainsi un vivier pour des candidats potentiels à une émigration vers la rive nord-méditerranée !

- Changement climatique : sécheresse endémique, montée des eaux de la mer, avancée du désert, augmentation des températures de l’ordre de 5 à 6 degrés pour cet hiver 2016, récoltes de plus en plus compromises ; celle en cours pour l’huile d’olives a baissée de 60% par rapport à la précédente !

Devant toutes ses menaces pesantes sur la Tunisie, les mesures annoncées par les pouvoirs publiques, dans le cadre de la sacro-sainte orthodoxie libérale, en matière d’investissement et d’emploi n’auront aucun effet sur les causes ci-dessus décrites, ni à l’immédiat, ni à termes, ni sur la grande lame de fonds de la contestation sociale.

Aux grands maux, les grands remèdes : il y a lieu de panacher le modèle de développement d’un libéralisme débridé à celui au panache avec New deal à la sauce du XXI siècle !

- Les secteurs ciblés : Agriculture et énergie : les deux mamelles d’une économie de welfare state mais qui ne sont pas à la hauteur de fournir le minima en Tunisie...
Pour un Plan d’Investissement public d’envergure visant l’infrastructure idoine dans ces deux secteurs porteurs de promesses économiques et environnementales
Agriculture : précipitation 207 mm / an, avec évapotranspiration de 1,8 à 1,2 m/an et maigre dotation en eau par habitant de 415 m3/an, loin du minimum de 1000 m3, préalable à toute velléité de développement durable selon la FAO.

- Prise en main et traitement idoine de la détresse hydrique harnachant l’agriculture tunisienne en l’assignant à des rendements à l’hectare ; annuels de longue période, de 1,5 tonnes pour les céréales et de 110 kg d’huile d’olive, rendements ne dépassant pas le cinquième de ceux prévalent en Navarre ou en Sicile !

Energie : Rayonnement solaire de 2000 kWh/m²/an.
Déficit énergétique allant crescendo, atteignant les 3 M² de Tep et ce malgré notre gisement solaire à ciel ouvert, double de celui de l’Union Européenne !

A- Relèvement des ressources hydriques :

Là il s’agit d’un apport de source non conventionnelle afin de porter la quotte part par habitant au minimum requis.

Il s’agit d’un complément de 585 m3/hab/an, environ sept milliards de mètres cubes par an, le double des ressources conventionnelles engrangées à ce jour, de façon optimale, dans nos retenues d’eau pluviales. Cet apport pourrait être dessalé de la mer à l’énergie thermique solaire concentrée, en vu d’irriguer notre oliveraie - de 80 M² pieds et de 1,8 M² d’ha - à partir du premier olivier, au sud du territoire national.

On constate l’effet de la campagne oléicole 2015, qui avait bénéficié d’une année exceptionnellement pluvieuse, avec ses 300 mille tonnes d’exportations rapportant plus de 2 Milliards de Dinars soit 4 fois les recettes touristiques de l’année !

Aussi il faut stimuler la culture embryonnaire de betterave sucrière qui fournit à peine 2 % des besoins en matière de sucre et d’aliment de bétail. Les 7 km3 escomptés permettraient ainsi de métamorphoser l’oléiculture et de la niveler par le haut, pour une production moyenne annuelle d’un million de tonnes d’huile d’olive de qualité bio, +/- 10% ; aussi bien qu’ils stimulent la culture betteravière en zone irriguée afin de pérenniser un secteur sucrier atone, épisodique et balbutiant depuis fort longtemps (1970)...

Sachant que l’injection de 1000 m3 dans l’agriculture fournirait 15 journées de travail à la population, on participerait ainsi à la création d’au moins 350 000 emplois permanents

B – Energie solaire :

Ici il s’agit de virer au vert notre production électrique et ce en accompagnant la mise à niveau du réseau pour l’absorption d’une production photovoltaïque par l’équipement du tiers des 100 km² de toiture des ménages selon un programme concerté, avec des centrales solaires d’une capacité de 3 GW de panneaux PV.

Ce programme livrerait à son terme, aux environs des sites de consommation, 5 TWh /an, portant ainsi la part du renouvelable dans notre mixe électrique à 25 % pour 2020 tout en réduisant nos pertes sur distribution et transport qui culminaient à des sommets baptismaux à plus de 16% !

L’emploi attendu d’un tel plan, et sur la base de 7 postes pour 1 MW, serait de 21 000

C- Financement :

Ces investissements publics s’insèrent de plein pied dans les plans de lutte contre le réchauffement climatique adoptés par la COP21, et sont éligibles aux financements conséquents. Ainsi notre plan développement aux retombées environnementales mesurables et palpables à l’échelle planétaire, bénéficierait des mécanismes adoptés lors de la dernière conférence de Paris.

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