Parce que la pensée unique dominante a matraqué toutes les tentatives d’ouvrir un nouveau chemin de transformation sociale
Pierre Laurent sait de quoi il parle ! à courrir encore et toujours après un PS qui nous précipite au fond de l’abyme. Le FdG a perdu 2 millions d’electeurs entre 2012 et ce premier tours des régionales. Le FN n’en a gagné aucun. Dure réalité qui doit insiter avec réalisme à une profonde remise en question et à un changement de stratégie, car il y a dans ce pays une large majorité, populaire, antifasciste qui a un besoin d’une vraie alternative et qui en son absence boude les urnes.
Oui une vrai alternative, antifasciste, populaire patriotique et majoritaire est possible :
– dans la clarté, c’est à dire loin des magouilles d’appareil et des alliances avec la droite, permettant à chaque travailleur de se mobiliser en confiance pour changer le système, pour la lutte des classes et non la lutte des places
– dans la crédibilité : il n’est pas de politique de gauche possible sans rupture totale avec cette prison des peuples qu’est l’UE sans s’échapper de ces fers qu’est l’euro. L’ensemble des travailleurs le savent, en particulier dans les bassin industriels précarisés et liquidés, dans les services et entreprises publiques privatisés et libéralisés, sous les ordres de l’UE et ils refusent d’accorder une once de crédibilité à ceux qui comme Pierre Laurent (et avec lui le FDG et le PGE) les invitent à défendre "l’europe qui protège"... les patrons. Non pour s’en sortir, il faut sortir de l’UE, de l’euro de l’OTAN par la porte de gauche, là où le MEDEF, Valls Sarko et le PEN veulent nous y emprisonner !
– dans l’unité : en rassemblant dans un front antifasciste populaire et patriotique pour la démocratie, le progrès social, la solidarité internationaliste cette large majorité de français, les travailleurs.