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La finance internationale à l’école de la marquise de Pompadour ?

La Pompadour... mais oui, cette si délicieuse femme au milieu de quelques mares de sang. C'est d'ailleurs ce qui fait l'essentiel de son charme... pour quiconque – en France particulièrement – réunit ses intérêts à ceux de la finance internationale (de source étasunienne, britannique, qatarienne, saoudienne, franco-française, etc...) et au goût prononcé de celle-ci (car nécessaire à sa domination) pour les guerres bien massacrantes.

On ne m’en voudra pas d’aller très vite à cette proposition que je livre, dans toute sa brutalité, à l’attention d’autant de personnes qu’il est possible : manifestement, les deux derniers présidents de la République française (Sarkozy, Hollande) sont, d’abord et avant tout, des chiens d’attaque de l’appareil militaro-industriel (français ? européen ? otanusien ?...).

Ce qui nous ramène immédiatement à la marquise et à son basset de cour : l’inénarrable Voltaire.

On nous raconte (hein, l’Education nationale !...) qu’elle a été une bénédiction pour les artistes, tandis que Voltaire l’était pour les intellectuels et autres petits rusés de la "liberté de pensée"...

Non, tout cela n’est que du pipeau... Le basset, et la pourvoyeuse de Louis XV en petites jeunes filles, n’étaient que les créatures des frères Pâris. On dirait aujourd’hui de Goldman Sachs, ou de l’émir du Qatar.

Donc, ça va saigner !...

Si la Pompadour n’a été d’abord que fille d’un dénommé Poisson, elle avait dès l’origine pour parrain l’un des frères Pâris... c’est-à-dire l’un des hommes les plus riches du royaume de France quand commence le règne de Louis XV. Née en 1721, la fille Poisson se trouve être la maîtresse officielle du roi dès 1745 – c’est Pâris qui aura été l’entremetteur. En conséquence de quoi, la Pompadour est, tout à la fois, la maîtresse réelle du royaume (excusez du peu !) et remplit le rôle qui lui a été choisi dès longtemps par les frères Pâris.

A ce propos, Yves Durand écrivait dans Les fermiers généraux au XVIIIème siècle, P.U.F., 1971 :

"Il ne faut pas perdre de vue qu’à travers Mme de Pompadour, c’est le poids des milieux financiers qui se fait sentir directement dans les ministères et les chancelleries."

A défaut de changer de roi comme, aujourd’hui, on change de président, il suffisait alors de veiller aux menus plaisirs du souverain, d’abord au moyen du corps même de la favorite qui, d’aventure, se révélant malhabile dans le domaine qu’on imagine, pouvait l’être dans celui de l’organisation des files d’attente pour les bons pères de famille avides d’obtenir, à travers les exploits de leur progéniture, une pension ou un emploi conséquents.

Et voici venir un pote du Voltaire : "Babet".

"Babet" est un peu l’autre toutou de madame de Pompadour qui le nommait ainsi, tandis qu’elle affublait Pâris-Duverney du délicat pseudonyme de : "mon nigaud"...

Trêve de plaisanteries : "Babet", c’est tout simplement le cardinal de Bernis, que la Pompadour vient de faire nommer ministre des Affaires étrangères... Et c’est la guerre !

Pour ce joli passé, je renverrai à :
http://voltairecriminel.canalblog.com

Pour ce qui nous attend au détour de lendemains qui ne sauraient tarder à survenir bientôt, voici une piste.

»» http://www.micheljcunysitegeneral.sitew.fr
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Rêves de droite : Défaire l’imaginaire sarkozyste
Mona CHOLLET
« Elle, je l’adore. D’abord, elle me rassure : elle ne dit jamais "nous", mais "moi". » Gilles Martin-Chauffier, « Fichez la paix à Paris Hilton », Paris-Match, 19 juillet 2007. En 2000, aux États-Unis, un sondage commandé par Time Magazine et CNN avait révélé que, lorsqu’on demandait aux gens s’ils pensaient faire partie du 1 % des Américains les plus riches, 19 % répondaient affirmativement, tandis que 20 % estimaient que ça ne saurait tarder. L’éditorialiste David (…)
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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