Il y a, tout d’abord, les émeutes du 6 février 1934… Il y a, ensuite, la défaite organisée de juin 1940… Il y a l’élimination physique de Jean Moulin en juin-juillet 1943. Il y a les manœuvres de Jules Jeanneney et de Charles De Gaulle en 1944-1945… Il y a, bien sûr, le coup d’État de mai-juin 1958.
Un ministre des Finances en quête de légende…
Dans un récent article publié ici-même, j’avais évoqué le contenu des accords Sykes-Picot (mai 1916) censés présider au démantèlement, alors espéré par la Grande-Bretagne et la France, de l’Empire ottoman.
En perçant le mur de sable établi entre la Syrie et l'Irak, Daech revient sur une Histoire vieille d’un siècle…
La lecture de l’ouvrage de Thomas Piketty Le capital au XXIe siècle (Seuil 2013) fait très vite apparaître que l’auteur n’entretient qu’un rapport de méconnaissance totale avec Karl Marx dont, pourtant, il prétend pouvoir souligner les limites de la réflexion.
À sa façon, le 14 janvier 2015 aura été une date historique pour la bourgeoisie française. Alors que Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international, était venu demander, de la part du gouvernement, l'autorisation de poursuivre les opérations militaires en Irak, les représentants des différents groupes parlementaires ont établi le bilan de ce qui leur sautait à la face comme un désastre pour l'Occident : le surgissement de Daesh.
Aussitôt lancé le fameux cri de guerre : "Je suis Charlie", les "zélites" politiques françaises se sont retournées, avec une certaine angoisse, vers la vacuité des effectifs de fantassins à lancer sur le terrain. Or, dans les années qui viennent, il va y avoir du sport.
La question vaut sans doute son pesant de cacahuètes... Nous allons en chercher la réponse chez l'ancien premier ministre et actuel président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, Jean-Pierre Raffarin. Ce qui nous reconduit à la séance publique qui a eu lieu le 14 janvier 2015 en présence du ministre des Affaires étrangères et du développement international, Laurent Fabius, venu demander, de la part du gouvernement, la prolongation de l'intervention militaire française en Irak.
Le 13 janvier 2015, présentant ses voeux à l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, son président, avait notamment déclaré revendiquer pour la France... "Un État fort en guerre contre la barbarie et le terrorisme, mais aussi un État influent, dont la voix porte en Europe et dans le monde."
J'ai déjà affirmé, ici, que c'est bien Pierre Bénouville qui a réussi à faire tomber Jean Moulin.