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Thème : Finance

Venezuela : Attaque terroriste du système financier

Bolivar Infos
Communiqué : Le Gouvernement Bolivarien du Venezuela, à travers la vice-présidence pour le secteur de l’économie, porte à la connaissance du public qu’aujourd’hui, vendredi 17 septembre 2021, a eu lieu une attaque terroriste du système financier national, en fait, de la plate-forme technologique de la Banque du Venezuela S. A., la principale Banque du pays. Cette attaque informatique a affecté les activités des usagers de la banque pour qui n'ont pas pu utiliser les services bancaires, faire des opérations et disposer des ressources qui se trouvent sur leur compte. Il s’agit d’un piratage massif destiné à faire disparaître et à altérer des données bancaires du système financier et ainsi porter atteinte à l’intégrité du patrimoine économique des clients de la Banque du Venezuela. De même, on fait savoir qu’après un travail ardu des travailleurs de la Banque du Venezuela, des équipes techniques et du personnel qualifié d’autres organismes de l’État, on a réussi à localiser et à (…) Lire la suite »

Vers un nouvel étalon-or ou une guerre monétaire contre la Chine ?

Peter KOENIG

La rumeur veut que les mois restants de 2020 pourraient être les témoins de changements drastiques et explosifs dans le système financier mondial. Mais de telles rumeurs « apocalyptiques » ont circulé à chaque début d’automne au cours des dernières années. Pourquoi ? – Le dollar s’affaiblit de plus en plus. Il n’est pas tout à fait en chute libre et reste une monnaie commerciale importante et une monnaie de réserve mondiale clé. Et pour de nombreux économistes c’est difficile à comprendre. De toutes façons, il est peu probable que l’effondrement du dollar se produise du jour au lendemain. Cela ne serait pas bon pour l’économie mondiale, car trop de pays dépendent encore de cette monnaie.

Voici les faits : Les réserves de change de la Chine viennent d’augmenter pour atteindre l’équivalent de 3 112 milliards de dollars, dont environ 1 300 milliards libellés en dollars – et en général, ces réserves de change continuent de croître. En bref, peut-être d’ici la fin 2021, le yuan chinois, ou renminbi (RMB) pourrait devenir la troisième monnaie de réserve du monde, après le dollar et l’euro, dépassant le yen japonais et la livre sterling, selon la CNBC. Selon Morgan Stanley, au moins 10 régulateurs (c’est-à-dire les banques centrales et les institutions similaires de régulation du marché des changes) ont ajouté le yuan à leurs réserves en 2019, portant le total à 70, et ce chiffre augmente. Selon la FED, l’économie des EU pourrait perdre plus d’un tiers de son PIB d’ici la fin 2020 ou la mi-2021, tandis que l’économie chinoise devrait croître de 1,3 % (FMI) en 2020 et, selon les propres estimations de la Chine, jusqu’à 3,5 %. Compte tenu de l’effondrement de (…) Lire la suite »

Assignons en justice les banques qui s’enrichissent sur le dos des prêts Macron.

Bérenger TOURNE

A l'écouter Bruno Lemaire est devenu marxiste, en tout cas tendance Groucho. Voilà que l'Etat promet une pluie de prêts aux PME, PMI et autres, afin de les aider à passer le cap de la crise. C'est faux, comme toujours. Les hommes à la tête du système, pour ne pas dire de l'Etat qui a disparu, mettent de l'argent dans un toboggan, mais après ce sont les banques qui s'occupent de tout. Et d'abord d'elles mêmes. Cette disposition nous rappelle cette règle folle qui oblige la France, quand elle veut emprunter, à passer par les oukases du monde de la finance.

La communication gouvernementale le rabâche. Bruno Lemaire s’en gargarise : le « PGE », prêt garanti par l’Etat, concours pouvant représenter jusque 3 mois de chiffre d’affaires, va assurer la survie puis la pérennité des TPE françaises. Elles qui font le « maillage » essentiel de l’économie nationale. Rendez-vous compte, c’est formidable, le dispositif prévu par l’arrêté ministériel du 23 mars 2020 (modifié le 17 avril dernier) offre sans aucune condition la garantie de l’Etat à hauteur de 90% du montant emprunté par nos commerçants, libéraux et artisans en difficulté. En effet ce texte nous dit que « la garantie de l’Etat est accordée aux établissements de crédit et sociétés de financement pour les prêts ... consentis, sans autre garantie ou sûreté, à compter du 16 mars 2020 et jusqu’au 31 décembre 2020 inclus » à toutes « les entreprises personnes morales ou physiques en ce compris les artisans, commerçants, exploitants agricoles, professions libérales et micro-entrepreneurs, (…) Lire la suite »

Coronavirus ultimatum

Jimmy DALLEEDOO

Le coronavirus existe, il tue, il décime, il supprime : affirmant ainsi que l’Homme est une quantité négligeable perdue dans l’univers. Mais ce gouvernement utilise ce virus comme un paravent pour voiler la réalité du mode de production capitaliste. Les krachs boursiers, le déploiement des forces de répression n’ont pas pour cause unique le virus ! Faux ! Leur source trouve son origine dans la nécessité de domination et d’oppression de ce gouvernement. Cette nécessité est intrinsèque au capital et identique dans tous les pays capitalistes. Les conditions objectives semblent désormais réunies pour une révolution : mais les révolutionnaires ne sont pas encore prêts ! Alors qu’un virus nous décime, le capital utilise celui-ci pour abattre ses cartes ; les circonstances imposent aux révolutionnaires de cesser leurs divisions : la vie édicte son ultimatum…

1- L’origine du coronavirus Le coronavirus est apparu en Chine. Le point de départ de ce virus serait le marché de Wuhan. En effet, nous y retrouvons chauves-souris, serpents, pangolins et d’autres espèces animales sauvages. D’après certains scientifiques, ces animaux sauvages sont des réservoirs ou hôtes naturels du coronavirus. Début février, des chercheurs chinois affirmaient que le pangolin était l’animal sauvage porteur du virus. Une étude de l’université agricole du sud de la Chine alléguait que les analyses génétiques du virus prélevées sur les pangolins et les hommes étaient identiques à 99%. Le premier cas de coronavirus en Chine serait apparu le 17 novembre 2019. La Chine certifiait dans le même temps qu’elle n’avait pas identifiée le « patient zéro ». Les médecins chinois n’auraient réalisé qu’à la fin du mois de décembre qu’ils étaient confrontés à une nouvelle maladie. Toujours est-il que le virus se propage comme une traînée de poudre à travers le monde. Le 11 (…) Lire la suite »

La fin du néo-libéralisme et la renaissance de l’histoire (Project Syndicate)

Joseph E. STIGLITZ

À la fin de la guerre froide, le politologue Francis Fukuyama écrivit un article, qui connut un grand retentissement, intitulé « La Fin de l’histoire ? » L’effondrement du communisme, y affirmait-il, balaierait le dernier obstacle séparant encore le monde dans son entier de sa destinée, qui s’accomplirait dans la démocratie libérale et dans les économies de marché. Beaucoup acquiescèrent.

Aujourd’hui, alors que nous sommes confrontés au reflux de l’ordre libéral mondial et des règles sur lesquelles il est fondé, tandis qu’autocrates et démagogues ont pris la tête de pays dont les ressortissants, cumulés, représentent bien plus que la moitié de la population mondiale, l’idée de Fukuyama paraît désuète et naïve. Mais elle renforça en son temps la doctrine de l’économie néolibérale qui prévalut au cours des quarante dernières années. La crédibilité de la foi néolibérale en des marchés libres de toute entrave, qui auraient dû constituer le chemin le plus sûr vers une prospérité partagée, est désormais sous assistance respiratoire. Et cela devait bien arriver un jour. Le déclin simultané de la confiance dans le néolibéralisme et dans la démocratie n’est ni une coïncidence ni une simple corrélation. Voici quarante ans que le néolibéralisme sape les fondements de la démocratie. La forme de mondialisation prescrite par le néolibéralisme a laissé les personnes et des (…) Lire la suite »

Comment on vous dépouille de votre argent… puis de votre liberté

Liliane Held-Khawam
Entretien. Antipresse Liliane Held-Khawam fut l’un des premiers « désinvités » de l’Antipresse (n° 17 du 27.3.2016). L’entretien que nous avions réalisé alors au sujet du détournement des institutions publiques et des coutumes héritées vers un nouveau modèle, transversal et transnational, de pouvoir et de « gestion » de la masse humaine avait marqué les esprits. L’éminente analyste des stratégies financières globales revient aujourd’hui avec un livre impressionnant, Dépossession (éd. Réorganisation du Monde) où elle dresse un tableau dense et argumenté du « hold-up » planétaire sur l’ensemble des moyens dont disposent les peuples et les individus. Qu’est-ce que la Dépossession ? Vous suivez depuis des années l’évolution de la finance mondiale au travers de votre blog, qui est devenu une référence. Pourquoi doubler ce travail acharné d’un livre ? En quoi les deux se complètent-ils ? Sur mon site, je ne peux faire que des analyses ponctuelles. Dans le livre, je cherche plutôt (…) Lire la suite »
Au supermaché : 40 millions de bolivars pour un demi-caddie

Venezuela : Spéculation et hausse des prix (Chroniques d’en bas nº3)

Romain MIGUS

Cet article sur la spéculation et la hausse des prix, s’inscrit dans un cycle de chroniques de notre ami Romain Migus, journaliste français qui a longtemps exercé son métier au Venezuela où il se trouvait encore il y a quelques semaines.
Son témoignage est particulièrement opportun quand les médias français (on se demande bien pourquoi ?) désinforment.
LGS

“On va aller faire les courses avant que les prix n'augmentent” me dit Paola, en rigolant. Paola, c'est la cousine qui habite dans notre appartement. Elle est biologiste, et travaille à l'Institut vénézuélien de recherche scientifique. C'est une sportive, ainsi qu'une écologiste radicale, ce qui est assez rare dans ce pays pétrolier. Chaussures de montagne aux pieds et sac à dos sur les épaules, elle crapahute avec autant de dextérité à la campagne qu'à la ville. Quand elle est en mode rat des champs, elle rapporte toutes sortes de pousses de plantes, de mousses et d'autres espèces végétales qu'elle entrepose soigneusement dans des pots qui s'entassent dans le salon de l'appartement ou sur le rebord des fenêtres. Dans le cas présent, c'est plutôt le rat des villes qui m'intéresse. Ce matin, on va aller remplir le frigo et son sac à dos ne sera pas de trop. « On va aller dans un supermarché et on achètera les légumes au marché de Coche, me dit Paola, ça nous reviendra moins cher (…) Lire la suite »
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De l’or au bitcoin

VILA
Le cours du bitcoin vient d'atteindre un nouveau record en dépassant les 17 000 dollars. Cette performance est d’autant plus impressionnante qu’en début d’année son cours n’était que de 860 dollars, soit un facteur vingt. Nombre de commentateurs voient dans cet engouement une bulle qui ne tardera pas à éclater. Le Bitcoin est une invention assez remarquable qui peut se résumer en deux choses. C’est un système qui fonctionne grâce à des clés cryptographiques et grâce à des transactions directes (en pair à pair). Autrement dit, c’est un système qui permet de garantir des transactions financières, en se passant du contrôle des banques centrales, et par la même occasion de leurs taxes et des impôts. Quand Bitcoin a démarré en 2009, il a été vu une énième tentative de monnaie électronique alternative. Sauf qu’en 8 ans, le système a pris de l’ampleur. La création de la monnaie fonctionne selon un processus qui veut qu’à intervalle régulier des Bitcoins soit créés, et quand 21 millions (…) Lire la suite »
Ils appartiennent à une caste où la transgression sociale est quasi inexistante. Pas de noirs, d’arabes, de fils d’ouvriers...

Banquiers d’affaires

VILA

Il n’y a pas de sot métier mais incontestablement, il y a des métiers qui sont plus nuisibles à la société que d’autres, celui de banquier d’affaires en fait parti.

Il reflète en tout point ce que la population doit rejeter par essence : intensification des conditions du travail, condescendance à l'égard du reste de la population, optimisation de l'économie à l'avantage d'une minorité. Le fait que notre nouveau président proviennent de Rothschild ne change en rien à la fonction car le raisonnement serait le même s'il s'agissait de la caisse d'épargne ou de la BNP, mais il n'en reste pas moins que Rothschild est tout de même une symbole fort. Le recrutement en banque d'affaires en dit long sur le métier. Cela répond à une politique ultra sélective. La sélection se fait de manière tacite sur une base sociale. Recrutés à la sortie des grandes Écoles de commerce et d'ingénieurs, les banquiers d'affaires appartiennent à une caste aux codes sociaux bien spécifiques où la transgression sociale est quasi inexistante. Il est très rare de retrouver un fils ou fille d'ouvrier en banque d'affaires. On recrute un banquier d'affaires non seulement sur ses (…) Lire la suite »

« Classe politique » ou « Politique de classe » ?

Fabrice AUBERT
PRESENTATION : Je remercie les médias « Main-stream » de l'annonce faite de la mort de François Chéréque « le syndicaliste salué par la Classe Politique » [1], non que je me réjouisse de sa mort, ça n'a aucun sens, mais l’annonce faite me permet ainsi de « discuter » de « la classe médiatique », véritable écho en retour, du fonctionnement de la « cour d'ancien régime ». Les médias ont titrés sur « l'hommage de la classe politique ». D'où cette question saugrenue : Qu'est-ce que la « classe politique » ? LA CLASSE POLITIQUE ? Dans notre Pays ayant connu le plus de révolutions au monde (1789, 1830, 1848, 1871, 1944) et de révoltes sociales (1906, 1936, 1968, 1995) il y aurait donc encore une « classe politique », c'est à dire pour se faire comprendre, une « caste » au-dessus du peuple et dont l'avis serait de ce fait, de « droit divin », habitant châteaux et autres palais (Elysée). Vous voyez donc sous nos yeux ébahis de citoyens, « sans culottes » ce retour « d'ancien régime », (…) Lire la suite »
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