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Un Algérien mort alors qu’il était sous protection policière… Ah bon ?

Les champions de l’indignation sélective sont en vacances, je veux dire en vacances morales, et depuis longtemps... Toutes ces espèces de pseudo assos droit-de-l’hommistes en décrépitude, justes bonnes à faire la sous-traitance de la brave Gauche, cette misère.

Les faits dont je parle sont graves, très graves. Un homme, de nationalité algérienne, âgé de 51 ans, sans antécédents médicaux notables, est mort alors qu’il était sous protection de la police nationale française. Il avait été déclaré en situation irrégulière, mais les voies de recours n’étaient pas épuisées. Peu importe : Cazeneuve, le Supplétif de l’Intérieur, avait décidé l’expulsion.

La presse, toxico accro à la drogue Sarko-El Blancos, nous explique que cet homme avait été plusieurs fois condamné par la justice. Et alors, petits crétins, quel est le rapport avec le fait que cet homme est mort alors qu’il était aux mains de la police ? Pourquoi en parler, là, ce jour, à deux jours de sa mort ? C’est ça leur sens de la dignité ? Que vaut pour eux la vie d’un homme ? Ils pourraient penser à se brancher le cerveau avant d’écrire.

Jeudi, et selon la police, l’homme était décédé « d’une crise cardiaque, malgré les secours prodigués ». Merci de nous expliquer comment une crise cardiaque survient chez quelqu’un qui n’est pas cardiaque, et une crise tellement sévère, qu’elle est immédiatement mortelle, malgré une surveillance policière attentive. C’était du gros bidon policier. La honte.

Hier samedi, l’autopsie a parlé. Le décès a été causé par une asphyxie. Ça change tout, et le parquet à Bobigny a ouvert une information judiciaire pour « homicide involontaire » Sur le plan administratif, l’Inspection générale de la police nationale a été saisie d’une enquête jeudi soir.

L’info se déroule tranquillement, dans la torpeur de cette fin août. Un homme est mort alors qu’il était aux mains de la police, mais ce n’est pas si grave : il était algérien et il avait été condamné en correctionnelle.

Gilles Devers

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