Un principe de base en stratégie militaire, c’est de monter en vigilance dès que les manœuvres de l’adversaire apparaissent comme étant nulles, suicidaires ou autres, donc il ne faut surtout pas se fier aux apparences. Napoléon et Hitler en ont fait la douloureuse expérience lors de leurs campagnes de Russie.
Nous sommes en Guerre.
Et le monde n’a jamais cessé depuis la "nuit des temps" d’être en guerre économique...ou politique, ce qui revient au même.
Épreuve de force et lutte à mort
Extrait :
« [...]Poursuivons l’hypothèse [de l’élection de] Juncker qui est l’hypothèse extrême d’une situation inéluctable d’affrontement entre l’Europe institutionnelle et les nations. Ce qui se profile c’est une machine de guerre institutionnelle européenne (les institutions européennes) plus intransigeante que jamais après ces élections qui lui ont apporté un cinglant démenti. Plus Bruxelles-Europe est mis en question par les événements qu’il suscite, plus Bruxelles-Europe ne supporte pas de l’être puisque Bruxelles-Europe est oint d’une sorte d’huile sacrée nommée “Europe” qui lui interdit d’accepter la moindre réticence, la moindre critique. Il faut entendre du dedans[...] nous sommes désormais à proximité d’un point de rupture menaçant tous les équilibres nationaux et européens, – comme si l’on évoluait vers une véritable épreuve de force à l’échelle d’un continent qui s’est institué lui-même, dans le chef de ses élites-Système, comme un modèle de gouvernance pour le reste du monde et l’avenir de la civilisation. C’est un autre aspect de la crise d’effondrement du Système qui se précise, et toujours avec cette stupéfiante rapidité dans la formation et le développement des événements. »
Hollande est-il si "nul" que cela ?
Il faut revenir en premier à Jacques Généreux, et à son "Nous on peut" qui consisterait pour schématiser, à établir un rapport de Force(s) en désobéissant aux traités européens, notamment en ce qui concerne la création monétaire, et ce tout en conservant l’Euro et l’Union Européenne, (sous quelle forme ?).
Nous serions donc si cette politique (celle de Généreux) était celle de la France, dans "l’hypothèse extrême d’une situation inéluctable d’affrontement entre l’Europe institutionnelle et la(es) Nation(s)", dans une, pour le moins sérieuse "lutte à mort".
Mais la France serait aussi dans le cas de figure où elle serait LA responsable de "cette situation inéluctable d’affrontement etc..." ; qui dit, responsable (ou agresseur) sous entend inévitablement d’être en position de faiblesse, celle de tout agresseur.
En 2012, le FdG n’avait pas assez de "troupes" derrière lui pour enclencher cette "lutte à mort". C’était perdu d’avance. Mais de toute évidence pour le Front de Gauche, il fallait quand même "aller au charbon", et Mélenchon a eu diablement raison ensuite d’appeler à voter pour Hollande, le "fruit" manifestement n’était pas assez "mûr" pour remporter cette "lutte à mort", il fallait accélérer ce "mûrissement"...
De "mûrissement" à "pourrissement", c’est juste une question de temps...
La politique bien sage au niveau économique et "audacieuse" au niveau sociétale de Hollande (le mariage pour tous) a eu comme résultat de faire mousser un mécontentement quasi général, inédit sous la Vème.
On allait suivre bien sagement les directives économiques de Bruxelles, pour bien mettre en évidence les résultats et les conséquences.
On allait, se lancer juste quand il le fallait, en temps de crise (!) dans le "mariage pour tous", ce qui a bien évidemment remis en selle "l’extrême droite". Ce fut pour ainsi dire son "start pilot" !
Bref Hollande va faire TOUT ce qu’il ne fallait pas faire, et la liste est longue, trop longue...
C’est ce qu’on appelle "chauffer la salle".
Le "spectacle" va commencer...mais il se devra pour être réussi, d’être d’une toute autre facture.
La "feuille de route" a été élaborée par Jacques Généreux, depuis pas mal de temps déjà.
Généreux, co-fondateur du Parti de Gauche, s’est assez curieusement retiré discrètement du devant de la scène, mais reste bien présent au Parti.
Qu’est-ce à dire ?
