"La société est une religion laïque. Et les banquiers se construisent des églises qui seront vos tombeaux. " (Jocelyn Robichaud )
Nous sommes à un moment de l’Histoire où la planète, ce don de la Vie, est divisée en deux : il reste ces « sauvages », êtres purs, dans aucun pays sinon que la chair que nous habitons, sinon que dans la pureté que nous recherchons, dans la bonté, la simple beauté, il reste que le « monde » est livré non plus à l’âme de celle-ci, mais à un viol exponentiel.
Un long viol en mouvements lents. Un mouroir raffiné...
Le désert des « sages »
Le sage est un individu qui « possède » pleinement, qui accomplit, voire dépasse les facultés ou dispositions de la nature humaine, tant en ce qui concerne la connaissance que l’action. Il représente l’idéal de vie humaine la plus haute, l’excellence dans le savoir ou dans la disposition au savoir, et aussi dans la justesse du jugement sur toutes choses, en particulier dans ses jugements de valeurs morales et dans sa puissance à accomplir les actions qui sont liées à ces jugements. [1]
- Hibou : Représentant de la sagesse
Nous sommes de son « ventre », de son air, de son eau et maintenant de toutes ces artificielles « institutions » emmêlées aux fils de la finance. Le sage a été interné dans le « grand savoir » des universités lui également sculpteur de la marchandise humaine.
Alors, qu’avons-nous comme guides ? Le cravaté ostentatoire qui tente de consolider ce qu’il a mis en charpies de par les guerres. En même temps que persévère la le fait simple de définir « le meilleur dieu ». Finalement, les « guerriers » des dieux n’ont jamais pu se détacher du phénomène « groupie ».
Gang de prieurs et gangs de rues… Où est la différence ? La lassitude des formule n’est qu’un fil caché du vêtement spirituel caché en l’être humain. Alors, il a choisi – en religieux qu’il est- la machine à fabriquer des dieux et à les entretenir.
Ce serait moins pénible que de faire le pèlerinage vers soi…
Comme le peuple allemand n’a pas choisi Hitler, nous n’avons pas choisi les multinationales globalistes qui ravagent la Terre et la race humaine des gens simples. Bizarrement, c’est à eux que l’on doit le pouvoir accordé à ces « grands ».<
Le guide est ceci : $
Ce n’est pas une entité usant de son âme, mais une entité mathématique, de cerveau, d’avidité, de pouvoir, etc. Bref, de tout ce qui fait mal en disant vouloir faire le bien.
Et les fidèles son nombreux. Les fidèles étourdis par la mondialisation et la globalisation qui, sans le savoir, participent à l’aplanissement et à la décoloration de la beauté humaine.
Le « don » du fauteuil roulant
Faut-il se laisser leurrer ?
Le laïcisme, version « dollar », or, pétrole, épicé de mensonges continu, n’est qu’une nouvelle religion qui ne veut pas se donner de nom. Avec son pouvoir d’achat, sa puissance de « conviction », elle est parvenue toutefois à la fabrication des prêtes- politiques. Mais les prêtres politiques sont issus de l’amour du pouvoir et de l’argent. L’Histoire est tellement vieille que l’on fabrique des génies Alzheimer diamétralement ignares, barbouillés et excités par l’action, privés de tout recul nécessaire à la compréhension d’un prolongement de la qualité de Vie.
Le « citoyen » se voit donc offrir un fauteuil roulant électrique alors qu’on lui a tout simplement coupé les jambes.
Merci !
La Tour de bébelles [2]
C’est le cirque des entombés. Ou des enterrés…
Il existe tellement d’information qu’il enterre le savoir. De sorte que l’on a confondu « savoir » et information. Pour être informé, chacun lit chaque jour les « nouvelles ». Journaux télévisés, journaux de papier, internet, etc. Pour le savoir, il faut traiter tout cela dans une perspective humaine et historique.
On ne voit alors que les agitations des sociétés, des luttes, des misères, de la pauvreté, analysés chaque minute par des écrits, images, par tous les biais électroniques « à la mode ».
On vous dira de manger bio, mais on ne vous avertira pas de tout le poison d’une telle « nourriture intellectuelle ». Vous êtes des « cultivés » à la mode hamburger-fast-food.
Vous êtes « informés », mais vous ne pouvez rien faire. Vous voilà dessinés et sculptés par une masse de plomb coulissante goutte à goutte.
Plouc !
Avalés !
L’ignorance est aussi participative que l’action…
Le dinosaure qui se bouffait lui-même
Devant cette masse d’insignifiances, mais fortes, qui mitraille, il faut un bon blindage : le doute et le mouvement.
Ce n’est pas par le réchauffement de la planète que s’éteindra la « race intelligente » : c’est par la froideur d’acier de la machinerie lourde à laquelle nous sommes les boulons participatifs.
Va savoir !
Gaëtan Pelletier, 24 décembre 2013
