RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Syrie, la violence, la neige et le froid

La neige envahit les camps de réfugiés

Trois millions de réfugiés confrontés à des températures glaciales. Deux enfants sont morts. L’envoi d’aide de l’ONU par avion depuis l’Irak a été retardé par les intempéries.

Une vague de froid touche jeudi le Proche-Orient. La Syrie, le Liban, la Jordanie, la Turquie, pays où sont entassés dans des conditions dramatiques plusieurs centaines de milliers de réfugiés syriens, sont touchés par des chutes de neige, de fortes précipitations et des températures glaciales.

Des familles entières survivent dans des abris de fortune installés dans des champs qui seront bientôt recouverts de neige au Liban voisin où deux enfants syriens sont morts d’hypothermie. Selon certaines estimations, le nombre de réfugiés atteindrait ou dépasserait le million d’individus, dont plus de la moitié sont des femmes et des enfants.

Homs sous la neige, un paysage de désolation (via twitter)

Si le gouvernement libanais a laissé sa frontière ouverte, il a néanmoins refusé la création de camps, d’où la prolifération de centaines de petits campements informels, notamment dans la plaine de la Bekaa.

Même cas de figure dramatique en Turquie où plusieurs centaines de milliers de personnes survivent dans des camps à la frontière du nord-est de la Syrie.

Tandis qu’en Jordanie, après avoir été confrontés aux chaleurs infernales de l’été (40 degrés de température moyenne), les réfugiés syriens font face à la pluie et à la neige. «  Nous avons toujours besoin de chauffage, il fait trop froid  », implorait un réfugié. «  La seule solution est de retourner en Syrie, car ici le camp n’est rien d’autre qu’une immense prison  », dit, sur un ton de dépit, un réfugié cité par l’AFP.

L’hiver s’annonce rude. Des enfants risquent de mourir.

Hassane Zerrouky, le 13 Décembre 2013.

»» L’Humanité.fr
URL de cet article 23666
   
Viêt Nam, voyages d’après-guerres
André BOUNY
Nul mieux qu’un écrivain ne peut faire découvrir un pays. Que saurions-nous de l’Écosse sans Boswell et Johnson et comment nous représenterions-nous la magnificence de l’Orient au XVIe siècle sans les Pérégrinations de Fernaõ Mendes Pinto ? André Bouny s’inscrit dans cette lignée de voyageurs. Sa plume trace avec précision ce que tous les sens perçoivent du Viêt Nam traversé. Elle le fait doublement en accompagnant son texte de ses prodigieux dessins à la mine de plomb qui emmènent le (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

L’illusion de la liberté se perpétuera tant qu’il sera rentable de maintenir l’illusion. À partir du moment où l’illusion deviendra trop coûteuse à maintenir, ils démonteront simplement le décor, ils écarteront les rideaux, ils déplaceront les tables et les chaises et vous verrez alors le mur de briques au fond de la salle.

Frank Zappa

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.