En 2006, la secrétaire d’État des États-Unis, Condoleeza Rice, qualifiait l’implosion de l’Irak de « chaos créateur », en référence à la stratégie de l’Administration Bush de « remodelage du Moyen-Orient ». Huit ans après, le « chaos créateur » a fait plus que son œuvre.
Quand on écoute David Cameron fustiger les « terroristes » et affirmer qu’« avec l’Etat islamique, nous sommes confrontés à la menace la plus grave que nous ayons jamais connue », ou Barack Obama dénoncer la barbarie de l’Etat islamique (EI) après l’assassinat barbare de James Foley et avant-hier celle de Steven Sotloff on a envie de lui dire en face : arrêtez de mentir à vos opinions publiques !
Trois millions de réfugiés confrontés à des températures glaciales. Deux enfants sont morts. L’envoi d’aide de l’ONU par avion depuis l’Irak a été retardé par les intempéries.
Pour Said Soughti, dirigeant de la Voie démocratique, le chef de l’État français se rend au Maroc pour défendre des intérêts mercantiles et non les droits de l’homme.
L’image du régime qatari est sacrément ternie par les accusation d’esclavagisme moderne dans les chantiers des stades du Mondial 2022. Le comité exécutif de la FIFA s’attelle ce vendredi à ce dossier chaud.