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Les stades au Qatar, l’envers du décor de la théocratie « moderniste »

L’image du régime qatari est sacrément ternie par les accusation d’esclavagisme moderne dans les chantiers des stades du Mondial 2022. Le comité exécutif de la FIFA s’attelle ce vendredi à ce dossier chaud.

« L’Amérique a été battue et le Qatar a gagné (…) Dieu merci (el hamdoulilah), c’est la première fois que nous avons battu l’Amérique ! » s’exclamait alors le prêcheur islamiste cathodique Al Qaradawi qui officie sur la chaîne Al Djazira, quand ce minuscule État, 11 700 km² de superficie, un peu moins que la région parisienne, s’était vu attribuer, le 2 décembre 2010, l’organisation de la Coupe du monde de football 2022 par la Fifa (Fédération internationale de football association) !

Cette pétromonarchie, dont 65% des habitants sont des immigrés, dont la promotion de la candidature à l’organisation de la Coupe du monde a été assurée par le photographe et réalisateur Yann Arthus-Bertrand, par des sportifs de renom – Zidane, l’ex-entraîneur du Barça Pepe Guardiola –, qui abrite la principale base aérienne américaine dans la région, est aujourd’hui accusée d’« esclavagisme ». Afin d’être prêt en 2022 – le cahier des charges prévoit la construction de neuf stades ultramodernes et des infrastructures allant avec –, le Qatar a débloqué une enveloppe de plus de 100 milliards de dollars, nécessitant le recrutement d’un million d’immigrés supplémentaires. Ces derniers sont payés au lance-pierre, entre 200 et 400 dollars, sur la base de contrats que l’employeur ne respecte pas, quand ils ne sont pas simplement oraux, dans un pays dépourvu de toute législation de travail, où les syndicats et les partis sont interdits, et qui, jusqu’à aujourd’hui, n’a signé aucune convention internationale concernant au moins le droit du travail, voire les négociations collectives.

Du fait de cette réalité, les immigrés sont soumis à des conditions qualifiées de « travail forcé » par Human Rights Watch. Dans l’Humanité du 7 mars 2012, Tim Norman, 
de la Confédération syndicale internationale, révélait 
qu’« une centaine de Népalais décèdent chaque année de crise cardiaque liée aux fortes chaleurs ». Jusque-là, grâce 
à ses pétrodollars mis au service d’un agenda diplomatique et médiatique sans rapport avec son poids politico-militaire réel, le régime qatarien a cru se prémunir contre toute atteinte à son image. Mais les enjeux financiers que représente cette Coupe du monde du fait de la crainte d’un échec commercial et médiatique – des matchs se déroulant dans des stades vides – ne sont certainement pas sans rapport avec cette soudaine découverte d’immigrés travaillant dans de terribles conditions...

Hassane Zerrouky

»» L’Humanite.fr
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Présentation de l’éditeur « 93 ans. La fin n’est plus bien loin. Quelle chance de pouvoir en profiter pour rappeler ce qui a servi de socle à mon engagement politique : le programme élaboré il y a soixante-six ans par le Conseil National de la Résistance ! » Quelle chance de pouvoir nous nourrir de l’expérience de ce grand résistant, réchappé des camps de Buchenwald et de Dora, co-rédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l’homme de 1948, élevé à la dignité d’Ambassadeur de (…)
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"Au Salvador, les escadrons de la mort ne tuent pas simplement les gens. On les décapite, on place leurs têtes sur des piques et on garnit ainsi le paysage. La police salvadorienne ne tuait pas seulement les hommes, elle coupait leurs parties génitales et les fourrait dans leurs bouches. Non seulement la Garde nationale violait les femmes salvadoriennes, mais elle arrachait leur utérus et leur en recouvrait le visage. Il ne suffisait pas d’assassiner leurs enfants, on les accrochait à des barbelés jusqu’à ce que la chair se sépare des os, et les parents étaient forcés de garder."

Daniel Santiago,prêtre salvadorien
cité dans "What Uncle Sam Really Wants", Noam Chomsky, 1993

Commandos supervisés par Steve Casteel, ancien fonctionnaire de la DEA qui fut ensuite envoyé en Irak pour recommencer le travail.

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