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Foreign Policy révèle l’hypocrisie des Américains face aux armes chimiques

La nouvelle révélée par Foreign Policy, à partir de documents déclassifiés et témoignages de hauts gradés américains, n’a pas manqué de produire son effet.

Selon ce magazine en ligne américain spécialisé dans les affaires étrangères et l’économie, « en 1988, alors que la guerre entre l’Iran et l’Irak touche à sa fin, les États-Unis apprennent, grâce à des images satellites, que l’Iran est sur le point d’obtenir un avantage stratégique potentiellement décisif en exploitant une faille dans les défenses irakiennes. Les services de renseignement américains font connaître aux Irakiens la localisation des troupes iraniennes en sachant pertinemment que l’armée de Saddam Hussein va les attaquer avec des armes chimiques, dont du sarin, un gaz neurotoxique létal ».

Le magazine fait un parallèle avec le contexte de la guerre en Syrie et poursuit : « Ainsi, alors que le débat fait aujourd’hui rage autour de la question d’une éventuelle intervention des États-Unis pour mettre un terme à des attaques chimiques qui auraient été effectuées par le gouvernement syrien, il y a trente ans, les États-Unis se montraient donc bien plus froidement pragmatiques face à l’utilisation massive des armes chimiques par Saddam Hussein, tant à l’égard de ses ennemis que de ses propres citoyens. » Cette révélation qui démontre encore une fois l’hypocrisie du régime américain intervient alors que se précise une frappe occidentale contre la Syrie. « Nous sommes prêts à y aller si Obama le décide », a affirmé le secrétaire à la Défense américain, Chuck Hagel. Les Syriens ont prévenu que leur pays ne se laisserait pas faire face à une attaque occidentale. Mais il semble que les Occidentaux ont oublié ce qu’ont été pour eux les bourbiers des guerres coloniales et des interventions en Afghanistan et en Irak. En tout cas, ils n’en ont tiré aucune leçon. De la même façon, les dirigeants des pays occidentaux restent sourds aux mises en garde de l’Iran et de la Russie, et d’autres pays, sur les risques d’un embrasement généralisé dans la région en cas d’intervention armée occidentale en Syrie.

Kamel Moulfi

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In Defense of Julian Assange
"This book shows why the Julian Assange case is one of the most important press freedom cases of this century or any other century."—James C. Goodale, former Vice Chairman and General Counsel of The New York Times. “I think the prosecution of him [Assange] would be a very, very bad precedent for publishers … from everything I know, he’s sort of in a classic publisher’s position and I think the law would have a very hard time drawing a distinction between The New York Times and WikiLeaks.” (…)
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Le plus troublant pour moi était la soif de meurtre témoignée par les membres de l’US Air Force. Ils déshumanisaient les personnes qu’ils abattaient et dont la vie ne semblait avoir aucune valeur. Ils les appelaient "dead bastards" et se félicitaient pour leur habilité à les tuer en masse.

Chelsea (Bradley) Manning

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