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L’insupportable antisémitisme des sionistes (ou le syndrome de Münchhausen par procuration)

"Le sionisme est la principale cause de l’antisémitisme dans le monde".

Le syndrome de Münchhausen par procuration - parfois appelé syndrome de Meadow - est une forme grave de sévices à enfant au cours de laquelle l’adulte qui a en charge l’enfant provoque de manière délibérée chez lui des problèmes de santé sérieux et répétés avant de le conduire auprès d’un médecin - Wikipedia

Il y a des perversions qui sont difficiles à détecter, protégées qu’elles sont par une narrative bien rodée.

Prenez le cas d’un président, des Etats-Unis par exemple, qui profèrera la larme à l’oeil tout son amour pour son pays, pour son peuple. Il n’hésitera pas à rendre un hommage forcément vibrant aux soldats « tombés » dans des guerres où il aura encore moins hésité à les envoyer pour remplir quelques objectifs obscurs qui n’appartiennent qu’à lui et à sa petite bande d’amis psychopathes.

Evidemment, nous savons qu’il n’y a pas un mot de vrai dans tous ses hommages appuyés. Ses « petits soldats tombés », il les a envoyés à la mort sans états d’âme mais ça ne l’empêchera ni de verser une petite larme bien calculée ni de dormir la nuit comme un bébé.

Le président méprise le "soldat" en tant qu’être humain - n’importe quel vétéran et/ou opposant aux guerres US vous le dira. Ce que le président aime et défend, c’est le « concept » de soldat - l’entité docile, obéissante, placée sous son commandement et programmée pour l’aimer en retour.

Il en va de même pour ses victimes. Le Président veut « libérer » les Irakiens, les Afghans, la terre entière. En réalité, le Président n’hésitera pas à bombarder et tuer des Irakiens, des Afghans, la terre entière. En réalité, il méprise la démocratie, il ne croit pas au droit, sa patrie est le paradis fiscal le plus proche de son héliport et quant aux Afghans, il leur pisse dessus.

Afin de prévenir tout questionnement sur ses actes et pour couvrir son crime, le président "transcendera" l’enjeu en adoptant un vocabulaire censé nous impressionner et intimider : honneur, patrie, droit, justice, liberté, démocratie, Dieu et blablabla. Alors que tout ce qu’on lui demande c’est de nous expliquer le fucking lien entre le bombardement d’une population innocente et tout ce vocabulaire ronflant (il n’y en a aucun bien-sûr), lui, il « transcende » à tour de bras, genre « tu comprends pas, tu peux pas comprendre ». Alors que tout ce qu’on lui demande c’est de nous expliquer le fucking lien entre le bombardement d’une population innocente et tout ce vocabulaire ronflant. (bis)

* * *

Prenez l’exemple d’une secte et de son gourou. Le gourou « aime » ses fidèles. Il les choie, leur explique combien et en quoi ils sont « spéciaux ». Il les cajole et les « protège » d’un monde extérieur qui « ne comprend pas », ou qui « ne les aime pas ». Le pouvoir du gourou est directement proportionnel au degré d’isolement - intellectuel, affectif, physique - qu’il réussira à instaurer entre le monde extérieur et le groupe. Plus le groupe se sentira « agressé » par l’extérieur, et plus l’emprise du gourou sur le groupe sera forte. Et cette emprise sera d’autant plus efficace qu’elle pénétrera les sphères intimes des individus : leur sexualité, leur alimentation, etc.

Notons au passage que c’est toujours le groupe qui est menacé, même si c’est le gourou qui est visé. Car, dans la narrative du gourou, le gourou et le groupe ne font qu’un - alors qu’en réalité, le gourou, sans le groupe, n’est rien.

Selon le gourou, tout ce que fait le groupe - en son nom ou au nom du groupe - est bon et trouve une justification. Et toutes les critiques extérieures seront présentées comme des tentatives pour porter atteinte aux fondements même du groupe et créer un réflexe de repli identitaire autour du groupe et donc du gourou. Les « menaces du monde extérieur » constituent le ciment qui liera le groupe autour du gourou. Paradoxalement, l’absence de menace constitue une menace - non pas pour les individus du groupe, mais pour la cohésion du groupe. Le gourou se consacrera donc à rabâcher, à déceler - et même à inventer le cas échéant - de nouvelles menaces, car il en va de sa survie (à lui).

Bien entendu, on ne croit pas un seul instant à l’ « amour » du gourou pour les membres du groupe. Le gourou aime et défend ses "adeptes" en tant qu’entités dociles sous son influence. Le gourou méprise ses "adeptes" en tant qu’êtres humains - n’importe quel rescapé d’une secte vous le dira.

* * *

Prenez l’exemple d’un premier ministre, israélien par exemple, qui se présentera comme quelqu’un d’entièrement dévoué à son pays, à son peuple, à ses « bons petits soldats ». Chacun de ses faits sera justifié par une cause plus grande que « lui », une cause qui sera celle de la survie de son « groupe ». Mais si ce premier ministre avait effectivement la moindre compassion, le moindre intérêt, pour ce groupe, il ferait en sorte de le guider vers la paix, de lui éviter au maximum les douleurs d’un conflit géopolitique... Si ce premier ministre aimait « son peuple », il agirait autrement qu’en déclenchant une guerre pour de sordides raisons opportunistes, il ne passerait pas son temps (lui, comme ses semblables) à saboter tout « risque de paix » qui pourrait mettre en péril son pouvoir. Non, ce premier ministre ne parlerait pas comme il parle, n’agirait pas comme il agit, s’il était réellement et sincèrement motivé par ses déclarations de foi.

Novembre 2012 : Quelques heures avant que l’homme fort du Hamas Ahmed Jabari ait été assassiné, celui-ci avait reçu le projet d’un accord d’une trêve permanente avec Israël, qui comprenait des mécanismes pour le maintien du cessez-le-feu dans le cas d’une tension entre Israël et les factions dans la Bande de Gaza (Haaretz)

« Je fais tout pour te mettre - ou te faire croire - en danger pour mieux me porter à ton secours. Dans le même temps, j’élimine soigneusement tout élément pacificateur pour maintenir la pression. Je clame que je suis ton protecteur alors que je fais tout pour te maintenir en danger. »

Bien entendu, on ne croit pas un seul instant à l’ « amour » du sioniste pour "les" juifs. Le sioniste méprise le "juif" en tant qu’être humain - n’importe quel opposant juif à la politique d’Israël vous le dira. Ce que le sioniste aime et défend, c’est son propre « concept » de juif - une entité docile, obéissante, placée sous sa protection et programmée pour l’aimer en retour.

Le sioniste « aime » et défend les juifs tout comme le gourou « aime » et défend ses disciples tout comme un Président « aime » et défend ses soldats .

Afin de prévenir tout questionnement sur ses actes et pour couvrir son crime, le sioniste "transcendera" l’enjeu en adoptant un vocabulaire censé nous impressionner et intimider : shoah, terre promise, antisémitisme et blablabla. Alors que tout ce qu’on lui demande c’est de nous expliquer le fucking lien entre le bombardement d’une population innocente et tout ce vocabulaire ronflant (il n’y en a aucun bien-sûr), lui, il « transcende » à tour de bras, genre « si tu veux pas comprendre, tu comprendras pas ». Alors que tout ce qu’on lui demande c’est de nous expliquer le fucking lien entre le bombardement d’une population innocente et tout ce vocabulaire ronflant. (bis)

Oui, tous "aimeront" et "défendront" leur groupe imaginaire avec d’autant plus d’hystérie que leur posture sera de façade. Car plus le mensonge est gros et plus la façade dressée devant lui doit être haute.

C’est machiavélique ; c’est Münchhausien.

Ce qui m’amène à la question suivante : considérant tout ce qui précède, lorsqu’un sioniste accuse quelqu’un d’antisémitisme, de qui parle-t-il réellement ?

Viktor Dedaj
"Miroir ô Miroir..."

URL de cet article 19908
  
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