Il y a de quoi se faire du souci... Evo Morales, lui aussi, a été victime de tentatives pour lui faire perdre la présidence de la Bolivie, si ce n’est davantage.
Un des dernières en date, connue parce qu’elle a tenté d’impliquer la France, est la fameuse "révolte des Indigènes" contre leur président. Sauf que. Les Français ignorent qu’en Bolivie tous les Indigènes n’ont pas été massacrés par les colons venus d’Europe et ne vivent pas comme aux États-Unis dans des "réserves", loin de là , puisque ceux-ci constituent la majorité des Boliviens. Dont leur président.
Ce n’est pas après l’éventuel cancer ou autre maladie qui le contraindrait à abandonner la présidence qu’il sera temps de se rappeler - et ce ne sont pas les ’journalistes’ qui s’en souviendront - qu’Evo Morales a fait une brève apparition en Europe soumise à l’Empire en Mars 2013.
Dès lors, de retour, maintenant, en Bolivie (pas par une compagnie française, si possible), la gauche française (la vraie, pas le PS) espère de tout coeur qu’il "digère" bien son pourtant court voyage.
Le nouveau pape, assis sur son saint siège, soyons en certains, prie pour sa bonne digestion.