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Grave mutisme des droits de l’homme sur les enfants otages !

« Cachez-moi ce... terrorisme que je ne saurais voir ! ».

L’expression peut très bien s’appliquer au Conseil des droits de l’homme de l’ONU réuni en ce moment à Genève pour sa 22e session. L’organisation onusienne utilise un vocabulaire précis où on retrouve les mots de « sécurité », « violence », « crimes de guerre », mais, on a beau chercher dans ses archives et dans les discours de ses intervenants, on ne trouve aucune trace du mot « terrorisme ».

Pourtant, ce fléau est le principal ennemi des droits de l’homme. Il est transfrontalier et menace tous les pays du monde. L’Algérie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a rappelé à Genève, son engagement pour le renforcement des droits de l’homme. Dans son discours, Mourad Medelci a également transcendé le « tabou » et appelé à la lutte contre le terrorisme tout en attirant l’attention sur ses « mutations rapides » dans les trafics en tous genres.

Ceci dit, et si le terrorisme se présente sous diverses appellations et métastase en plusieurs sous-groupes pour brouiller les pistes, il est clair aujourd’hui qu’il dispose d’un seul et unique « centre de commandement ». Son organisation est calquée sur la pieuvre. Une seule tête et plusieurs tentacules. Les derniers événements au Mali et plus loin au Cameroun et au Nigeria, le confirment.

Pour être plus clair, il nous faut remonter dans le temps. L’intervention militaire française au Mali baptisée opération « Serval » a débuté le 11 janvier dernier. Ce qui a eu pour effet de stopper net le mouvement des terroristes en vue de la prise de Bamako. A ce stade, il est facile de comprendre que l’objectif des criminels était, entre autres, de faire des milliers d’otages français présents dans la capitale malienne. Raté ! Le 16 janvier, soit cinq jours plus tard, le complexe gazier de In Amenas est attaqué par un groupe de terroristes. Le but était de faire sauter le complexe après avoir pris des otages parmi les centaines d’employés étrangers sur le site. L’intervention des forces militaires algériennes, par sa rapidité et son efficacité, a fait échouer les plans des mercenaires. Deuxième raté.

Pendant ce temps, l’armée française avec, en renfort, l’armée malienne et des militaires tchadiens poursuivent leur avancée dans le Nord-Mali jusqu’au massif des Ifoghas. Pris comme des rats, les terroristes appellent leur « commandement » au secours. Un groupe de terroristes est aussitôt dépêché et débarque le 21 février à Gao sur une des berges du fleuve Niger (qui relie le Mali à la Guinée et au Niger). De violents combats ont lieu autour de la mairie où se sont réfugiés les terroristes. Troisième raté. Au Nord-Est, les redoutables drones américains entrent en action en appui aux militaires français. Aucun répit n’est laissé aux terroristes terrés dans les grottes alors qu’ils croyaient pouvoir desserrer l’étau avec l’attaque de Tiguentourine puis de Gao.

La « pieuvre » passe à un plan plus diabolique que tous les autres. Elle n’hésite plus à s’attaquer à des enfants et leur mère. Toute la famille en fait (le mari et son frère aussi) est prise en otage au Cameroun. A la frontière avec le Nigéria où les innocents, des Français, auraient été aussitôt transférés. Une vidéo les montrant aux mains de leurs ravisseurs vient d’être publiée sur YouTube. Ainsi, du Nigéria, Boko Haram répond à l’appel de ses acolytes du Mujao terrés dans le massif des Ifoghas. Des milliers de km les séparent. Ils s’affublent de dizaines de logos. En réalité, ils ne font qu’un seul et même ennemi de l’humanité. Une pieuvre qui brouille les pistes. Qui passe d’un pays francophone à un autre anglophone. Qui annonce une fausse libération. Pas d’espace pour tout expliquer, mais pendant ce temps se tient le Conseil des droits de l’homme.

Sans un mot sur les enfants et leur mère privés de tous les droits de l’homme au Nigeria. Silence inqualifiable !

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