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Auteur : Zouhir MEBARKI

Israël s’en prend aux chrétiens

Zouhir MEBARKI
Loi du talion. « Cela nous rappelle toutes les lois de même nature qui ont été appliquées aux juifs durant les heures sombres de l'Europe » ont déclaré, hier, les responsables chrétiens qui ont pris la grave décision « sans précédent » (les médias occidentaux préfèrent le mot « rare ») de fermer l'église du Saint Sépulcre à Jérusalem-Est. Cette église est le plus important symbole de la religion chrétienne. Elle renferme le tombeau du Christ. Un million de fidèles s'y rendent chaque année. Cette fermeture intervient en signe de protestation contre le gouvernement israélien qui veut taxer fortement « les propriétés des églises » qu'il considère comme « commerciales ». Pour les responsables chrétiens cette fiscalité ouvre la voie à « l'expropriation des terres des églises ». Pour ces mêmes responsables, il n'y a aucun doute que cette imposition n'est rien d'autre qu'une « tentative d'affaiblir la présence chrétienne à Jérusalem ». Or Jérusalem-Est (où se trouve l'église qui vient d'être fermée) est un territoire (...) Lire la suite »

Ce qu’a fait Fidel Castro pour l’Algérie

Zouhir MEBARKI

Ce n’est pas un chef d’Etat comme les autres. Sa vie se confond avec l’histoire de son pays. Avec l’histoire du monde. Avec notre propre histoire. Les Algériens ont trouvé en Fidel Castro l’ami qui a toujours répondu présent. Dans les moments les plus difficiles...

Gratitude. Fidel Castro vient de s'éteindre à l'âge de 90 ans dont plus de la moitié à la tête de Cuba. Il a tenu tête à 11 présidents des Etats-Unis. Pour avoir cherché et obtenu le soutien de l'URSS, il a failli être la cause de la première guerre nucléaire mondiale. Il a reçu trois papes alors qu'il avait tourné le dos à la religion de son enfance. Il a échappé à des centaines de complots visant à l'éliminer. Il a soutenu le combat de Nelson Mandela contre l'apartheid. Il s'est porté militairement au secours des Angolais dans leur combat contre la colonisation portugaise. Bref, Fidel Castro a « été au coeur de tous les événements qui ont façonné le XXème siècle » comme en a témoigné le président Abdelaziz Bouteflika dans son message de condoléances. Une aussi longue et aussi riche vie politique ne peut se raconter en quelques lignes. Surtout avec ses nombreux aspects atypiques. Car parler de Castro c'est aborder la révolution cubaine. C'est forcément aussi aborder le parcours de son célèbre compagnon d'armes, (...) Lire la suite »

La France et les massacres d’Algériens

Zouhir MEBARKI

Institutions pipées. Aujourd’hui nous commémorons l’anniversaire du massacre perpétré, le 17 octobre 1961, contre nos compatriotes résidant à Paris le 17 octobre 1961, par la police française.

55 ans après, tout n'a pas été dit sur cet horrible crime dont l'Etat français est responsable. Au-delà de la narration des faits que tout le monde connaît, la vérité historique est toujours frappée du sceau « secret défense » en France. 55 ans après, les autorités françaises refusent toujours d'ouvrir les archives aux chercheurs sur cette barbarie. Allant même, pour cela, jusqu'aux mensonges. Parmi les nombreux témoins, Mme Monique Hervo, écrivaine française qui avait manifesté ce jour-là aux côtés des Algériens, est toujours scandalisée. Lundi dernier, et après un « appel contre l'oubli » elle a réaffirmé qu'elle est « toujours autant horrifiée par le refus de reconnaître la réalité du massacre du 17 octobre 1961 qui se déroula dans la capitale française. Manifestation extrêmement pacifique de 40 000 Algériens contre un couvre-feu qui leur était imposé et de la gigantesque ratonnade qui s'abattit sur eux ». Elle ajoute que « les archives de la brigade fluviale, dont on disait qu'elles étaient détruites, ne le sont (...) Lire la suite »

Le pétrole de Doha à Washington

Zouhir MEBARKI
Fausse alerte. L'absence d'accord à Doha, dimanche dernier, entre les producteurs de pétrole n'aura pas plus d'incidence sur le prix du baril qu'avant cette réunion. Après une légère baisse, lundi dernier, due à l'effet d'annonce, le baril est remonté hier à près de 44 dollars pour le Brent. Au-delà des raisons qui divisent l'Arabie saoudite et l'Iran qui sont, comme chacun le sait, d'ordre politique, d'autres paramètres, strictement mécaniques ceux-là, interviennent dans le cours des hydrocarbures. La plupart des médias évoquent les conséquences de l'effondrement des prix sur l'économie de pays qui n'ont pas de grandes réserves financières comme le Venezuela mais ils oublient de citer le cas des Etats-Unis qui reçoivent de plein fouet cette chute des prix. Pour la première fois de leur histoire, les Etats-Unis avaient, en 2011, réussi à atteindre l'indépendance énergétique grâce à l'exploitation du pétrole et du gaz de schiste. Sauf que l'exploitation des schistes a un coût. A moins de 70-80 dollars le (...) Lire la suite »

L’ONU, les Libyens et BHL

Zouhir MEBARKI

Cynisme politique. Le Conseil de sécurité de l’ONU a publié un communiqué, samedi dernier, pour faire part de son « inquiétude » face à la dramatique situation que vit la Libye et les Libyens.

Eh, bien oui, l’organisation onusienne qui a autorisé les forces occidentales à bombarder ce pays à l’origine de l’effondrement de son Etat et du chaos qui y règne, ne trouve rien d’autre qu’un communiqué pour exprimer un « sentiment ». Quelle belle « jambe » pour la population libyenne qui souffre le martyre. Au fait, il y a combien de victimes en Libye depuis 2011 ? Aucun bilan n’est connu comme pour les autres zones de conflits comme en Syrie par exemple. Ce qui se passe dans ce pays, hier très riche et ses habitants aussi, n’a pas d’équivalent ailleurs. Tout le monde sait que c’est un complot concocté par l’organisation sioniste qui ne s’en cache nullement. Son représentant, le tristement célèbre Bernard-Henri Lévy s’en vante même. C’est lui qui a « instruit » le président français de l’époque, Nicolas Sarkozy, de recevoir et reconnaître officiellement les représentants du « Conseil national de transition » libyen, inconnu jusqu’alors. C’était le 10 mars 2011 à l’Elysée. Quelques jours à peine après (...) Lire la suite »
Fissures. Le bloc occidental n’est plus ce qu’il était.

Il était une fois, le bloc occidental

Zouhir MEBARKI
Chaque jour, il s'effrite un peu plus. Des petits blocs se forment sur des dossiers différents mais toujours avec le même point commun. Le dernier dossier qui fait apparaître au grand jour les divergences occidentales est celui de la Syrie. John Kerry, le secrétaire d'Etat étasunien, a pris de court tout le monde, dimanche dernier, en annonçant l'intention de son pays de négocier avec le président syrien, Bachar al Assad. Il n'en fallait pas plus pour que, le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, et son Premier ministre, Manuel Valls, sortent de leurs gonds et crient presque à la trahison. Pour un peu, ils gronderaient Kerry. Enfin, si les Etats-Unis n'étaient pas cette puissance bien plus supérieure que les Etats d'Europe réunis. Ils ont tout de même marmonné qu'il était hors de question d'envisager « une solution politique tant que Bachar al Assad restera et John Kerry le sait (sic) » a déclaré, lundi dernier, Valls sur le plateau de Canal +. Il n'a pas pu se retenir comme (...) Lire la suite »

L’arme absolue du terrorisme

Zouhir MEBARKI

Fait rarissime ! Depuis la création de l’ONU, après la Seconde Guerre mondiale, son Conseil de sécurité ne s’était réuni au niveau des chefs d’Etat qu’une seule fois.

C'était lors de sa 3046e réunion, le 31 janvier 1992. C'était la fin de l'Union soviétique et avec elle la fin de la Guerre froide. C'était la fin de l'équilibre mondial assuré par la bipolarisation. La fin d'une époque. Le début d'une autre vers l'inconnu. En Algérie, presque simultanément, le 12 janvier 1992, et pour la première fois de son histoire, un président de la République, Chadli Bendjeddid, présentait sa démission. L'événement faisait entrer le pays, avant le reste de la planète, dans l'inconnu. C'est pourquoi l'importance de la 3 046e réunion du Conseil de sécurité n'avait pas été très remarquée par les Algériens. Devant cette situation inédite, une présidence collégiale fut décidée avec la mise en place du HCE (Haut comité d'Etat). Cette nouvelle instance rappela dans l'urgence le président Boudiaf qui accepte, le 16 janvier 1992, de prendre la tête de l'Etat. Il fut assassiné cinq mois après, le 29 juin 1992. L'incertitude s'aggrava et le 26 août 1992, un attentat à l'aéroport d'Alger signa la (...) Lire la suite »

La France et les corps cachés en Algérie

Zouhir MEBARKI
Les militaires français avaient leurs raisons pour faire disparaître les corps de leurs victimes lors de la guerre d'Algérie. Ces raisons ont, elles-mêmes, disparu aujourd'hui. Suivant l'exemple de Mme Audin, deux chercheurs algériens lancent un appel au président français pour retrouver les corps de Bougara, Bounaâma, Si Larbi Tebessi, de grands responsables qui n'ont toujours pas de tombes... Grandiose commémoration. Le 70ème anniversaire du débarquement et de la bataille de Normandie a été commémoré le 6 juin dernier. Pas pour une seule cérémonie en un seul jour mais bien 728 événements et expositions étalés sur quatre mois (de mai à août 2014). En réalité, la liste n'est pas clôturée. D'autres événements pourront venir s'ajouter pour « meubler » toute l'année en cours. La première cérémonie officielle a été qualifiée « d'exceptionnelle par son ampleur » par le président de la République française, François Hollande. Etaient, en effet, présents pas moins de 19 chefs d'Etat et de gouvernement. Toutes les chaînes (...) Lire la suite »

Non-alignés, le retour !

Zouhir MEBARKI

Moment fort. C’est le plus grand regroupement international du monde. Le mouvement des pays non alignés compte 120 pays membres et 17 autres pays y participent en observateurs.

La dernière fois que l'Algérie avait abrité les travaux de ce grand regroupement mondial, c'était en 1973. En septembre de cette année-là s'était tenu, à Alger, le sommet de ces pays non alignés sous la présidence de Houari Boumediene et totalement animé par son ministre des Affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika. A partir de lundi prochain, tous ces pays seront de nouveau présents à Alger où se tiendra la 17ème conférence ministérielle de ce mouvement qui revient en force sur la scène internationale. Comme au temps des blocs. De la Guerre froide. De la bipolarité. De l'afro-asiatisme. Du tiers-monde. Au fil du temps, de 1955 à Bandoeng en Indonésie où a eu lieu la première conférence afro-asiatique à laquelle une délégation algérienne conduite par Aït Ahmed a participé, six mois seulement après le déclenchement du 1er Novembre 1954, à 1961 dans l'ex-Yougoslavie du maréchal Tito qui a abrité le premier sommet du mouvement élargi aux pays d'autres continents, la ligne directrice est restée la même. A savoir le (...) Lire la suite »

A l’occasion du décès d’Aussaresses

Zouhir MEBARKI

Aussaresses c’est le sinistre assassin du chahid Larbi Ben M’hidi. Il y a eu bien d’autres Aussaresses durant la colonisation. Pourtant, le peuple algérien et le peuple français ne se sont pas fait la guerre comme veulent le faire croire des historiens pas très « catholiques ». Il y a des aspects de l’Histoire encore inexplorés...

Le sujet, de cette semaine, s'est imposé à nous suite à l'annonce, hier, du décès de Paul Aussaresses, nom de guerre « commandant O », général du corps des parachutistes français en Algérie et sinistre assassin de la figure emblématique de notre lutte de Libération nationale, le chahid Larbi Ben M'hidi. Non point pour nous attarder sur son cadavre mais parce que la nouvelle fait inévitablement remonter à la surface une bonne partie de notre histoire. Celle de la colonisation. En 132 années d'occupation, il y a eu bien d'autres Aussaresses, quelquefois plus sauvages que celui qui vient de rendre l'âme. Comme Cavaignac, Pélissier ou Saint Arnaud pour ne citer que ceux-là qui s'étaient distingués par l'extermination de nos populations civiles en les enfumant et emmurant dans les grottes où elles s'étaient réfugiées. Il y a eu beaucoup d'autres monstres comme eux tout au long de la colonisation. Du début à la fin. A qui décerner la palme de la cruauté ? Ils se valaient tous. Leurs noms resteront gravés à (...) Lire la suite »
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