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La cantine scolaire où le bio triomphe

Quand des élus écolos optent pour le bio sans surcoût

Est-il possible, sans surcoût, d’offrir aux enfants des écoles une alimentation saine issue d’une agriculture biologique de proximité ? Saurait-on leur expliquer pourquoi ils ne mangeront pas de tomates en hiver ? Un maire est-il en mesure de contrôler les conditions d’élevage des animaux, de culture des fruits et légumes, de confection des fromages et du pain ?

Tous les acteurs de la chaîne alimentaire affichent-ils leur fierté et leur bonheur de produire autrement pour les petits et les grands ?

Comment expliquer que dans les écoles de cette ville, les enfants sont de plus en plus nombreux à déjeuner à la cantine, s’évitant les fatigues et les dangers des trajets en bus à midi et participant à des économies en carburant (pour la ville et pour les parents qui ne sont plus obligés de rentrer chez eux pour le déjeuner) ?
Toutes ce questions trouvent leurs réponses dans une courte vidéo (voir en fin d’article) qui montre ce qui se fait dans une ville de 8000 habitants de l’agglomération lyonnaise.

Le maire de Grigny (69) a été victime d’une chasse aux sorcières en pleine campagne électorale des législatives en mai 2012. L’instigatrice en était Ornella Guyet sur le site Rue89, celle-là même qui, après avoir tenté un rapprochement avec LGS en 2008, 2009 et 2010, avait dénoncé en 2011 sur le site noir-brun Article 11 (et sous pseudo) une prétendue "dérive droitière" du GS "depuis 3 ou 4 ans".

Des sites frileux ont pu reprocher à René Balme d’avoir publié sur un des sites qu’il a créés (Oulala.net) des auteurs sulfureux dont les combats, par ailleurs, sont antinomiques des siens. Cette vigilance honorerait les dénonciateurs, si ces derniers ne se faisaient pas, dans leurs colonnes, les laudateurs énamourés d’intellectuels antisémites (Article 11) ou s’ils n’invitaient pas Marine Le Pen dans leurs locaux (Rue89).

Toujours est-il que, au plus fort d’une campagne électorale, la stigmatisation de René Balme a troublé quelques consciences qui auraient pu rester sereines, car l’examen de ce qu’est et fait cet élu les aurait conduites à une autre réaction salutaire : la dénonciation de Guyet pour ce qu’elle est et fait, qui contredit la morale et bafoue l’honneur des journalistes.

Sur le site de la ville de Grigny (www.mairie-grigny69.fr/), le lecteur curieux découvrira quelques grandes lignes de l’action et des choix de René Balme et de son équipe. En voici une liste (incomplète) :

 Refus de la culture OGM et engagement en direction de la culture biologique et de proximité (PENAP, semis désobéissants, marché bio, Conseil communal de l’environnement, candidature Città slow).

 Commune en zone hors AGCS (Accord Général sur le Commerce des Services)

 Opposition aux expulsions locatives et politique du logement en faveur de la mixité avec 30 % de logements sociaux.

 Votation citoyenne (résidents étrangers).

 Désobéissance civile.

 Démocratie participative.

 création d’une télévision locale.

Pour les écolos qui se demandent comment passer du discours aux actes, voici ce que notre ami René Balme agitateur d’idées et de consciences fait dans sa commune : www.rene-balme.org/24h00/spip.php?article1483

Ce court document (8 mn) est édifiant et l’on s’étonne que tous les écologistes de France (à plus forte raison les ministres) n’en fassent pas une diffusion sans modération. A ne pas manquer !

LGS

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