Le Sommet de l’ONU sur les Systèmes alimentaires mondiaux (UNFSS) qui s’est tenu le 23 septembre 2021 au siège de l’ONU à New York n’a pas bénéficié de la médiatisation qu’il méritait. Il s’agit rien de moins en effet que de "transformer les systèmes alimentaires mondiaux afin d’atteindre les objectifs de développement durable en 2030".
Un documentaire disponible jusqu'au 06/06/2023.
Comme si cela ne suffisait pas que la Russie de Vladimir Poutine ridiculise la campagne américaine anti-ISIS en Syrie, en accomplissant davantage en six mois, pour stopper l’avance terroriste dans ce pays, que ce que le Pentagone a effectué, avec sa campagne bizarrement inefficace, durant quatorze mois. Aujourd’hui, la Russie donne une énorme gifle à la domination de l’agro-industrie américaine dans le commerce alimentaire mondial, en décidant de faire de la Russie le plus grand exportateur mondial de produits non-OGM, c’est à dire de la nourriture non-industrielle saine.
Un nouveau tour de vis vient d’être donné aux politiques agroalimentaires en Europe. Il s’agit du Traité de libre-échange entre les États-Unis et l’Union européenne (UE), plus connu sous le nom de TTIP (son sigle en anglais pour Transatlantic Trade and Investment Partnership), l’ombre grandissante de l’agroalimentaire qui s’étend des champs à l’assiette. Comme des vampires assoiffés de sang, les multinationales du secteur attendent pour se sucrer, et ce beaucoup, grâce à ces nouvelles mesures de libéralisation commerciale.
Aider les chercheurs à cataloguer des semences, et se retrouver ensuite privé du droit de les planter : c’est la menace qui pèse sur les paysans français. Des entreprises privées nouent des partenariats avec des instituts de recherche publique pour collecter des graines dans les champs des éleveurs et des cultivateurs.
Les écologistes du monde en entier en rêvent, les Cubains l’ont réalisé. Depuis plus de vingt ans, l’île s’est convertie à l’agriculture biologique. Nécessité, possibilité et volonté ont été les clés de cette success story !
L’utilisation abusive d’antibiotiques dans l’agriculture risque de mener à une crise sanitaire mondiale en multipliant les risques de voir se développer des bactéries résistantes pour les humains. Pour contrer ce risque le professeur d’économie Aidan Hollis propose de faire payer des droits sur l’utilisation non-humaine des antibiotiques.