RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Comment la mondialisation a tué l’écologie

Le débat scientifique sur la réalité du changement climatique a ses imposteurs. Mais, en matière d’environnement, les plus grandes impostures se situent dans le champ politique.

Lorsque l’écologie émerge dans le débat public au début des années 1970, les grandes puissances économiques comprennent qu’un danger se profile. Alors que la mondialisation du capitalisme se met en place grâce à la stratégie du libre échange, l’écologie politique pourrait remettre en cause le productivisme, l’intensification du commerce international et les délocalisations de l’industrie vers les pays à bas coût de main-d’oeuvre.

Avant même que la communauté internationale ne se réunisse pour débattre des crises environnementales, les tenants de la mondialisation rédigent les conclusions : aucune mesure de protection de l’environnement ne devra entraver le commerce.

Depuis quarante ans, un pacte tacite s’est instauré : au sein des gouvernements, des institutions internationales, lors des grands sommets, seules des mesures cosmétiques, ne portant pas atteinte au libre échange et à la mondialisation, sont tolérées. Il est grand temps de faire tomber les masques et raconter en détail l’histoire politique, totalement méconnue, qui révèle la supercherie d’une prétendue conversion à l’écologie des grands de ce monde.

Aurélien Bernier a travaillé dix ans pour l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Ancien membre d’Attac, il est membre du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP). Il collabore fréquemment au Monde diplomatique.

Il est notamment l’auteur aux éditions Mille et une nuits de Le Climat, otage de la finance (2008), Ne soyons pas des écologistes benêts (2010), Désobeissons à l’Union européeenne ! (2011).

En librairie le 13 juin 2012

URL de cet article 16974
   
Même Auteur
Désobéissons à l’Union européenne !
Aurélien BERNIER
Délocalisations, destruction méthodique des droits sociaux, incapacité à protéger l’environnement, refus de la démocratie... Après l’adoption du traité de Lisbonne en 2008, on pouvait croire que l’Union européenne avait atteint le fond du trou libéral. Erreur ! Depuis la crise financière, elle creuse ! Même l’idéal de solidarité entre États vole aujourd’hui en éclat. Une vague d’austérité sans précédent déferle sur l’Europe, qui place elle-même ses peuples sous la tutelle des marchés (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Il faut commencer avec la vérité. La vérité est la seule manière pour arriver à quelque chose.Toute prise de décision basée sur des mensonges ou l’ignorance ne peut pas être une bonne décision.

Julian Assange

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.