Lu sur Médiapart à l’appui du point I :
Alexis Tsipras, le leader du parti de la gauche radicale Syriza, a adressé, le 10 mai, une lettre aux responsables européens, José Barroso, président de la Commission, Herman Van Rompuy, président du conseil européen, Martin Schultz, président du parlement européen, Mario Draghi, président de la BCE et Jean-Claude Juncker, président de l’Eurogroupe.
Cette lettre sème la consternation dans les partis traditionnels grecs, car elle demande expressément la renégociation du plan de sauvetage grec. Ils y voient une nouvelle manoeuvre pour provoquer une deuxième élection qui serait à son profit. Selon les derniers sondages, en cas de deuxième scrutin législatif, Syriza deviendrait la première force politique du pays avec 27,7 % des intentions de vote, suivi par Nouvelle démocratie avec 20,3 %.