RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Retour aux sources pour la "Pravda" qui fête ses cent ans

Cent ans après la sortie de son premier numéro à Saint-Pétersbourg le 5 mai 1912, la "Pravda", qui fut pendant plus de sept décennies l’organe tout puissant du Parti communiste soviétique, est redevenue aujourd’hui un journal d’opposition et appelle toujours les travailleurs de tous les pays à s’unir.

Le sort de la "Pravda" ("la Vérité", en russe) semblait scellé après la chute de l’URSS en 1991. Interdit par le président de l’époque, Boris Eltsine, le journal a quand même survécu. Vendu à un groupe familial grec, confronté à de graves problèmes financiers, il a été racheté en 1997 par le Comité central du Parti communiste russe.

Quinze ans après, les temps sont toujours aussi difficiles, les autorités toujours aussi hostiles, les difficultés financières et les menaces de fermeture toujours aussi prégnantes.

"A bien des aspects, nous sommes revenus à la situation d’avant la révolution de 1917", dit le rédacteur en chef Boris Komotski dans son bureau de la rue Pravda à Moscou. Derrière lui, sur le mur, une grande photographie de Lénine en train de lire la "Pravda".

"Nous sommes le principal organe de l’opposition, nous nous battons pour des réformes politiques."

Pour marquer son centenaire, le journal organisera une réception dans ses bureaux, mais sans luxe excessif - finances obligent.

BUSTE DE LÉNINE

En entrant dans l’immeuble, le visiteur tombe sur un grand buste de Lénine, le père de la Révolution bolchévique. Ceux de Karl Marx et de Staline ont été remisés dans une armoire dans le bureau du rédacteur en chef. Les grandes oeuvres de la littérature marxiste sont rangées sur des étagères.

La maquette du journal, qui ne compte plus que quatre pages, n’a guère changé depuis l’ère soviétique, et le slogan mobilisateur "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous", a été conservé. La rédaction compte 23 journalistes, dont trois sont des correspondants en Moldavie, en Biélorussie et en Ukraine.

Au lieu des millions d’exemplaires publiés quotidiennement à la grande époque de l’Union soviétique, le tirage s’établit aujourd’hui à 100.000 exemplaires.

"Nous sommes le seul journal de Russie qui n’a changé ni dans sa forme ni dans son contenu", se félicite Komotski, qui est l’un des responsables du Parti communiste. "Nous restons fidèles à notre nom."

Mais la survie de ce journal communiste dans la Russie du XXIe siècle semble anachronique. "C’était probablement le journal le plus ennuyeux de l’époque soviétique. Ca fait une éternité que je ne l’ai pas lu et je pense qu’il n’a plus aucun rôle à jouer aujourd’hui", dit Konstantin von Eggert, de la radio Kommersant FM.

Une opinion que ne partage pas Alexandre Fiodorov, un architecte. "Je lis toujours la ’Pravda’. Tout le monde devrait en faire autant", dit-il.

http://www.gazeta-pravda.ru/

URL de cet article 16621
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Les guerres scélérates : interventions de l’armée US et de la CIA depuis 1945
William BLUM
Le livre "KILLING HOPE - U.S. Military and CIA Interventions Since World War II" de William Blum vient ENFIN d’être traduit en français. Editions Parangon "Nous possédons environ 60% des richesses mondiales, mais seulement 6,3% de la population mondiale... Notre tâche dans l’avenir est...de maintenir cette situation de disparité." George KENNAN, responsable de la planification du département d’Etat, 1948 "Ce livre très documenté relate plus d’une cinquantaine d’interventions américaines de 1945 à (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Ceux qui qualifient les chômeurs et les handicapés de parasites ne comprennent rien à l’économie et au capitalisme. Un parasite passe inaperçu et exploite son hôte à son insu. Ce qui est la définition de la classe dirigeante dans une société capitaliste.

Jason Read

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
103 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.