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Poutine, un coup de pied dans la russophobie occidentale.

Le jeu politique, surtout dans la gérance d’un grand État qui doit faire face à un empire hégémonique ennemi féru d’implosion étatique et ferré de géostratégie destructrice, est avant tout une partie de finesse qui doit dérouter les visées déstabilisatrices et les menées subversives sournoises des piégeurs et contempteurs cherchant à infiltrer ledit État pour le chambarder.

Les baragouins des démocrates occidentaux, séquestreurs d’État par la finance et toujours prêts à exterminer par les bombes de l’Otan tout pays inconvenant de la périphérie, ne manquent pas de jeter leur anathème particulièrement à Poutine accusé d’être nouveau tsar voire dictateur et un peu à Medvedev son fidèle considérés l’un et l’autre comme des alliés maléfiques aux yeux de la belle démocratie dont l’occident serait évidemment le sempiternel unique détenteur.

C’est d’ailleurs un réflexe malsain, une tare occidentale de vouloir à tout prix réduire la démocratie à des élections fagotées en joutes politiques entre partis semblables jouant les histrions devant la foule manipulée pour laisser croire à une alternance de pouvoir, lors même qu’un establishment pérenne et tyrannique tient diaboliquement les rênes du pouvoir par la finance et la propagande. L’on comprend que la liberté d’expression dans cet occident, n’est exerçable que par des marginaux, ceux qui ne craignent guère l’excommunication économique et sociale de nos grands démocrates ! Car le consensus autour d’un mode économique qui asservit les citoyens, bloque les pays pauvres, inféode l’opinion publique en possédant et soudoyant la presse, ne souffre guère d’être remis en question. Par ailleurs, en évoquant l’actualité de septembre et de ce début d’octobre 2011, combien de nos médias parle de l’occupation de Wall Street par le peuple étasunien désemparé par la paupérisation dont il est victime ? Combien, de nos médias tellement démocratiques, dénoncent les arrestations sauvages et illégales de pacifiques manifestants clamant et réclamant paisiblement leur droit d’échapper à l’incurie des banquiers soutenus par l’insidieuse administration fédérale étasunienne ?

Naturellement, la critique tronquée de la démocratie des journaleux et folliculaires occidentaux de tous ressorts se garde bien de s’acharner sur les terribles plaies de l’occident et préfère conspuer Poutine. Le sort de Poutine est celui de tout dirigeant russe ayant du caractère et ne se prêtant point à être le jouet de l’occident. Un tel homme doit hélas être brûlé en effigie par les valets de ceux qui se croient maîtres naturels, prédestinés du monde par essence !

Nous constatons à quel point le mécontentement russophobe occidental est grand après l’annonce de la candidature de Vladimir Poutine au Kremlin pour 2012 et le choix de Medvedev à la primature de la fédération de Russie, une fois cette formalité électorale accomplie, vu la popularité imbattable de Poutine. C’est que les deux tenants de l’exécutif russe auront renvoyé bredouilles les renards de l’occident qui espéraient les mettre dos à dos pour transformer la Russie en alliée servile des pays de l’Otan. Cette publication de la presse russe à la fin du mois de septembre 2011, constitue un réel coup d’éclat, véritable coup de Jarnac politique réussi au profit de la stature internationale de la Russie, ne serait-ce que par cette manière de tandem orchestrée par ces deux dirigeants, tandem qui montre clairement à l’occident manipulateur, l’unité du pouvoir à travers l’entente des deux hommes forts du pays. Vladimir Poutine a donc encore une fois, signifié à l’occident, qu’avec lui, homme d’État imperturbable sur l’impulsion planétaire à donner à une Russie forte réhabilitée loin de l’abomination implosive qui lui fut infligée par d’une part, ses propres faiblesses et de l’autre, l’utilisation de faiblards plus ou moins loufoques tels Gorbatchev et Eltsine.

Vladimir Poutine, par sa vision étatique souveraine, plaît à tous ceux qui veulent un équilibre géopolitique dans le monde et permet d’envisager à moyen terme, la limitation des menées criminelles de cette bête enragée appelée Otan toujours ivre de sang et en quête de populations à bombarder humanitairement. Poutine et Medvedev démontrent que la politique est un jeu de maîtres où les valets et les exécutants n’ont nul droit de cité.

Ceux qui conspirent contre l’État russe et voudraient avoir la maitrise des interstices et manettes de complots par le ludique pernicieux de la ruse, trouvent enfin à Moscou, des interlocuteurs politiques capables de retourner contre eux, leur propre glaviot venimeux et leur pernicieuse et baveuse ironie de la suprématie russe.

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

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