Il se passe des choses étranges en ce moment…
EQUATEUR
Correa et Santos ont conclu un accord binational concernant la Sécurité
Jeudi 5 Mai 2011 - La Colombie et l’Equateur ont souscrit ce jeudi à un plan binational de sécurité aux frontières qui cherche à élever le niveau politique stratégique en cette matière et à établir une coopération en réponse aux menaces communes.
Devant les présidents de Colombie et d’Equateur, respectivement Juan Manuel Santos et Rafael Correa, le document a été signé à Bogota par les Ministres de la Défense des deux pays
Parmi les priorités de cet accord se trouve la lutte contre le crime international, particulièrement les problèmes de drogue, et les progrès vers un contrôle effectif d’une frontière commune de 586 km face à la présence de groupes armés illégaux.
Le Plan comprend aussi la coopération dans le domaine du renseignement, de l’échange d’informations, des capacités et des activités liées à la sécurité aux frontières, pour combattre ce que les deux pays appellent des "menaces communes".
Le titulaire de la Défense Colombienne, Rodrigo Rivera, a fait remarquer qu’avec cet accord on a avancé comme jamais auparavant dans la coopération binationale pour résoudre les problèmes de la sécurité aux frontières.
La signature du Plan Binational a envoyé un message clair aux groupes qui sont en marge de la loi, les gouvernements de Colombie et d’Equateur étant fortement unis pour combattre tous les crimes, a-t-il souligné.
L’accord stipule aussi la nécessité de travailler en commun à la protection de la population indigène et des afro-descendants, de la biodiversité, des ressources naturelles, et à l’affrontement avec les groupes armés qui opèrent à la frontière. Cette initiative est le résultat de 6 mois de dialogue entre les ministres de la Défense des deux pays voisins, dialogue terminé lors d’une réunion à Quito en Avril dernier.
(...) Correa a profité de son séjour pour inaugurer avec Santos la XXIV° version de la Fête Internationale du Livre à Bogota, où l’Equateur était un invité d’honneur.
http://www.radiomundial.com.ve/yvke/noticia.php?t=489490&highlight=correa+santos+suscribieron+plan+binacional+seguridad
COLOMBIE
Piedad Córdoba considère que Santos, en reconnaissant le conflit armé " sort de la doctrine du terrorisme".
6 Mai 2011 - La défenseure Colombienne des Droits de l’Homme Piedad Cordoba, a considéré ce jeudi que les récentes déclarations du président de son pays, Juan Manuel Santos, dans lesquelles il reconnaît l’existence d’un conflit armé national, constituent un grand pas en avant, car cela signifie que le président "sort de la doctrine du terrorisme".
"Faisant un pas en avant (Santos) est sorti de la doctrine du terrorisme et cela pe paraît fondamental. Il arrête de considérer les guérilleros comme de simples terroristes et les place dans la catégorie des personnes qui politiquement questionnent un Etat (..)", a assuré la militante des Droits de l’Homme lors d’une interview accordée à Télésur.
Elle a ajouté que "le discours sur le terrorisme a servi infatigablement depuis le 11 Septembre (2001, attentat contre les tours jumelles et le pentagone aux USA) pour porter atteinte aux droits des pays.
Santos, ce jeudi, en concluant un Conseil de Sécurité dans la commune de Tumaco (département de Nariño, au sud-ouest) a affirmé : "Cela fait un moment qu’il y a un conflit armé ici, dans ce pays."
"Il y a des raisons politiques, juridiques et fondamentalement éthiques qui justifient depuis un long moment que l’Etat Colombien reconnaisse l’existence du conflit. Les massacres, les disparitions, cinq millions de réfugiés, les "faux positifs", la chute des ressources, rendent compte des dégradations dues à la guerre" a compté Cordoba.
Selon les déclarations de Cordoba, la reconnaissance de Santos ouvre la porte à une humanisation de la guerre, au dialogue, à une issue politique.
Elle a considéré qu’il y a de manière implicite dans les déclarations de Santos une analyse de l’échec qu’a été pour le pays la politique de sécurité démocratique menée par son prédécesseur à la Présidence, Alvaro Uribe.
La reconnaissance d’un conflit armé fait que "autant la Guérilla que le Gouvernement ont à se plier à quelques aspects du droit international humanitaire", a-t-elle assuré.
Le président, Juan Manuel Santos, a admis pour la première fois l’existence d’un conflit armé en Colombie lors de l’approbation imminente de la loi sur les Victimes de Violences par le Congrès National.
"Je ne crois pas que le délit politique apparaisse tellement dans la loi des Victimes de Violences. Elle le sous-entend, le montre à l’horizon, mais à côté d’un négociation politique qui doit avoir lieu", a-t-il considéré
Cordoba a remarqué que, bien qu’il n’apparaisse pas dans la loi, "on commence à parler du délit politique", et de si sont ou non valables l’indulgence et,l’amnistie, on commence à parler "de tout cet ensemble juridique qui va entraîner non pas une simple démobilisation, mais aussi la reconnaissance d’une force politique rebelle armée, ici les guerillas".
les déclarations de Santos ont été considérées comme importantes par la militante des Droits de l’Homme dans la mesure où pendant les huit années du Gouvernement d’Alvaro Uribe, l’existence d’un conflit armé à l’intérieur du pays a été niée et cela a intensifié la guerre dans la forêt colombienne.
www.aporrea.org/internacionales/n180405.html
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http://www.aporrea.org/tiburon/n180422.html