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Les dissidents cubains sont bien décevants

Les 7 premiers ex-prisonniers « Dissidents » qui sont arrivés en Espagne y ont fait les déclarations publiques qui ont laissé les Espagnols, comme on dit, « sur le cul ». Ceux-ci attendaient au moins des mots de reconnaissance au lieu des critiques dont ils ont été l’objet de la part des nouveaux arrivants. Cela devrait un peu nous aider à réfléchir sur ces « campagnes » montées de toutes pièces sous couvert de défense des droits de l’homme, sur leur origine, leur finalité. Réfléchir également sur la manière dont elles imposent à leurs bénéficiaires « une surenchère » permanente pour continuer à demeurer acteurs dans ce que l’on peut appeler l’industrie de la désinformation avec subsides de la CIA , mobilisation du système de propagande et donc un auto-entretien de la dite désinformation. Il s’agit d’un modèle éprouvé qui semble dirigé en priorité vers la gauche même si les « héros » défendus sont souvent d’extrême-droite… Résultat autant sont bruyantes, simultanées sur plusieurs fronts à la fois, les campagnes en faveur des « héros du monde libre » autant le silence est fait sur d’autres cas, parmi eux les 5 Cubains ou le Français emprisonné en Israël Salah hammouri. Nous sommes devant de véritables montages, le mensonge érigé comme un des beaux arts autour de cas qui bénéficient de publicité pour être utilisé contre un pays qui a le tort de revendiquer sa souveraineté. Le produit d’une « industrie » que l’on pourrait qualifier de « culturelle » tant elle semble obéir à des règles de mise en scène, si la culture n’était pas le cadet des soucis de ceux qui sont impliqués dans la réalisation des scénarios.

Une conférence de presse étonnante

Mais revenons aux « dissidents cubains », les 7 premiers du lot sont arrivés à Madrid où ils ont tenu une conférence de presse. D’abord disons et la photo en témoigne , que l’apparence des ces gens n’est pas celle de prisonniers amaigris par des conditions de détention terribles mais qu’ils paraissent au contraire jouir d’une forme qui fait honneur à l’excellence bien connue du système de santé cubain. Notons qu’on retrouve la même santé resplendissante chez d’autres martyres de la liberté cubains que sont les épouses, les dames en blanc, qui en général font plaisir à voir tant elles sont grasouillettes. Les prisonniers libérés sont rondelets à souhait, fringants et en « descangayados » (1) non faméliques comme la presse les décrivait avant qu’ils ne soient mis en liberté.

Malgré ce bon état visible, les « élargis » ont décrit des prisons cubaines à faire frémir : « Nous avons vécu parmi les rats, les blattes, les scorpions et les excréments », a déclaré Julio Cesar Alvarez, journaliste de radio havanais de 65 ans, qui purgeait, avant sa libération, une peine de 15 ans de prison pour avoir collaboré clandestinement avec des médias américains et avoir diffusé de fausses nouvelles sur l’île soumise à une guerre de fait avec blocus. C’est ce même Julio César Gálvez, qu’un journaliste a interrogé « Comment vous sentez-vous à Madrid ? » la réponse espérée était sans doute une larme de reconnaissance sur une joue amaigrie et la voix enrouée d’émotion balbutiant quelques phrases de reconnaissance pour ses « libérateurs » d’une telle abomination, mais non cet homme en pleine forme mais mal embouché à rétorqué : « ici en Espagne je ne suis pas un homme libre parce que MON avenir ne dépend pas de moi mais des fonctionnaires qui m’imposent leurs décisions ».

Un titre du journal espagnol El Mundo dit aujourd’hui dans sa une : « Les Dissidents cubains dénoncent le fait qu’en Espagne ils ne sont pas libres ».

Un autre « élargi » Normando Hernández 40 ans a renchérit sur les conditions terribles.Il aurait vu un prisonnier s’immoler par le feu, d’autres se mettre de l’urine dans les yeux, du pétrole sur le corps pour qu’on s’occupe d’eux, qu’on les soigne ou simplement pour qu’on réponde à leurs demandes. Ces conditions, selon lui, entraînent des maladies chroniques chez les détenus, avec des épidémies de tuberculose et de dengue. Cet homme paraissait pourtant dans d’excellentes conditions mais le plus frappant est que dans la foulée de cette horrible description, il a dénoncé l’hospitalité espagnole : « Nous sommes dans un hôtel avec d’autres immigrants. Dans cet hôtel nous n’avons pas de bains privés. Dans ce lieu il n’y a pas d’intimité et ils me disent qu’ils vont nous déplacer vers un village proche de Valence pour vivre dans quelques baraquements où j’aurai à cohabiter avec environ 40 personnes« . Après il a lancé une revendication lourde d’ingrats ressentiments : « Je Crois que le Gouvernement de Zapatero s’est engagé à nous accueillir, il aura aussi nous fournir ce que nous nous méritons comme réfugiés » en ajoutant aussitôt que là où il voulait vivre était Miami.

LIRE LA SUITE : http://socio13.wordpress.com/2010/07/18/les-dissident-cubains-sont-bien-decevants-par-danielle-bleitrach/

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Slobodan Despot

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