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Vive la grève générale !

S’il y a bien une chose que tout le monde est bien en mesure de comprendre, c’est que le climat social est en train de se détériorer à grande vitesse, et que nos gouvernants, l’opposition, les syndicats et les associations de tous bords et de tous poils sont incapables de faire ou de vouloir autre chose qu’attendre…

Complices des méfaits du gouvernement par leur inaction chronique, par leur inaptitude volontaire à combattre et à rassembler, chaque mouvement, chaque représentant de corps de métier semble incapable de voir plus loin que la défense de sa propre chapelle, et c’est encore en rangs dispersés que vont défiler les différentes victimes de la politique actuelle…. car le gouvernement, lui, est bien conscient que la division, que la succession des mesures qu’il prend doit être assez espacé et assez flou pour ne pas permettre le rassemblement nécessaire à un mouvement de grande envergure, pour que tous ceux qui sont pourtant victimes -ensemble- de ces mesures soient incapables de comprendre leur intérêt commun à dire « non » tous unis. En faisant des promesses à l’un mais pas à l’autre, puis en inversant les promesses dans l’autre sens, tous espèrent sauver soit leur retraite, soit leur emploi, soit leur pouvoir d’achat…

Mais petit à petit, c’est nous tous qui allons perdre quelque chose, et ce de manière quasiment certaine. Noyés dans la croyance que seules les grandes forces présentes médiatiquement, ou politiquement, sont capables de nous indiquer la marche à suivre, tous les citoyens mécontents attendent désespérément un signe, un mot de la part de leurs « supérieurs » pour agir. Signes et mots qui ne viendront ni ensemble, ni de manière claire, et ce pour une bonne raison : tous ceux qui sont à la tête d’une quelconque force d’opposition sont corrompus non pas seulement par le gouvernement et ses fausses promesses, mais aussi et surtout par leur propre soumission au système capitaliste. Ils ne veulent pas prendre le risque de perdre le peu de pouvoir qu’ils leur reste, et veulent continuer de bénéficier des avantages dont ils disposent dans le système actuel. De la même manière qu’un employé ne va pas se plaindre seul auprès de son employeur de peur de perdre son emploi, alors même que tous les autres employés seraient prêts à le faire si tous y allaient ensemble, tous ceux qui ont le pouvoir de faire bouger les choses ont peur de se retrouver sur la touche au moment où ils s’engageront réellement dans une action contestataire.

La conclusion de tout cela est qu’il ne faut rien attendre de la part de ces derniers, qui sont de façon certaine incapables de satisfaire aux exigences des peuples.

Mais de l’autre côté, les citoyens sont eux aussi coupables de leur propre sort, car ils sont eux aussi dans la croyance que leur propres actions ne sont d’aucune utilité face à un pouvoir trop grand… Ceci est le résultat d’une part de l’illusion créée volontairement par un pouvoir qui n’a en réalité que celui qu’on veut bien lui prêter, et d’une autre part de la force que sa propagande réussit à lui donner. Si les individus prenaient conscience de leurs capacités à faire bouger les choses, alors demain pourraient se retrouver dans la rue, tous ensemble, les victimes de la politique actuelle, sous un seul mot d’ordre unitaire, sans bannière politique ni syndicale ou associative : « non, nous ne voulons plus de cette politique ». Et il existe un nombre incalculable de gens (et ce serait même le parti majoritaire en France) qui seraient ravis de s’émanciper des carcans habituels de politique et de chapelles idéologiques en tous genres pour crier leur déception de ce monde hypocrite, égoïste et partisan.

Alors maintenant, quand on connait les moyens de rassemblement actuels proposés par les réseaux sociaux, les blogs et autres canaux de diffusion, quand on voit à quel point des « apéros géants" et autres futilités sont organisés à la vitesse de l’éclair sur internet, il ne fait aucun doute qu’une grève générale unitaire, massive et sans rattrapage idéologique d’aucune sorte puisse être organisée rapidement.

Il suffit de choisir une date, un lieu, et que tous ceux qui souhaitent cette grève, qui ne peut venir que de nous, citoyens déçus mais volontaires, se passent l’info et rassemblent autour d’eux. La semaine prochaine, le mois prochain, nous pouvons tous cesser d’attendre et agir de concert, unis dans ce qui nous rassemble tous : l’opposition à toute cette politique injuste qui, quelque soit son bord, nous oppresse et nous condamne à vivre demain moins bien qu’hier.

Il faut cesser d’attendre de la part de ceux-là mêmes qui nous ont conduit là où nous en sommes une quelconque aide, et montrer à tous que non seulement nous en avons assez de leur hypocrisie, et qu’en plus nous pouvons très bien nous passer d’eux…

Passez-donc ce message, choisissez une date, et faites tourner…. le parti des mécontents est le plus grand parti de France, et nous voulons reprendre le pouvoir, celui de décider par nous-même.

A bonne entendeur,

Caleb Irri

http://www.calebirri.unblog.fr

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Aurélien BERNIER
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« Citoyens,

Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un beau discours, à un effet oratoire ou à mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Citoyens, Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considèrent jamais comme vos maîtres.

Le Comité Central de la Garde Nationale »

Texte de l’affiche apposée avant l’élection de la Commune de Paris, 25 mars 1871.

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