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Auteur : Claude RIBBE

En réponse à la scandaleuse exhibition cathodique de Strauss-Kahn

Claude RIBBE
Pas de surprise pour celles et ceux qui ont regardé l'écoeurant show à la gloire du mensonge, de l'impunité et de la connivence sur TF1. Cet homme qui récite la leçon que lui ont apprise ses "communicants", cet homme qui se sert de la fortune d'une femme pour s'exhiber en politique et passer à la fois pour un vrai socialiste et un économiste sérieux, cet homme qui bafoue d'autant plus son épouse qu'elle en redemande, cet homme toujours accusé de viol et de tentative de viol et qui se dit "blanchi", cet homme qui ose venir au journal télévisé devant des millions de téléspectateurs non pas pour dire la vérité ou donner sa version des faits, mais pour jouer la comédie, abrité derrière le rapport complaisant d'un procureur de New York, cet homme enfin est l'arrogance, le mépris, la malhonnêteté, la vulgarité personnifiés. Il aurait pu attendre au moins que le procureur de la République de Paris rende un avis sur la plainte entre ses mains déposée par Tristane Banon pour (…) Lire la suite »
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Affaire Guerlain : infiltration du cabinet noir

Claude RIBBE

Depuis trois ans et demi, un cabinet noir a été mis en place en France, de manière évidemment secrète, pour surveiller les Antillais et les Africains, et semer systématiquement la zizanie entre eux. Ce cabinet, dont l’existence est aujourd’hui prouvée, est animé par un ancien collaborateur de la Direction du renseignement militaire qui, dès 2007, alors qu’il se trouvait en quête de subsides et prêt à tout, a vendu cette idée, digne des pires moments de la colonisation, voire de l’esclavage, à certains hauts fonctionnaires que les « nègres » inquiètent.

Le cabinet, dont le fonctionnement est désormais connu, est prolongé par différentes associations ou personnalités dévoyées s'efforçant de parler au nom des « noirs », des Antillais, des homosexuels et même des antisionistes. Deux membres du comité bidon pour la mémoire de l'esclavage sont par ailleurs membres de ce cartel. Quelques rares journalistes, qui ne font pas honneur à leur métier, sont de même associés à cette entreprise peu honorable et tentent de donner quelque écho aux correspondants de l'officine, dont les ramifications ne se limitent pas à l'UMP, mais sont aussi identifiées au parti socialiste. L'intérêt de l'affaire Guerlain est que, dans l'affolement, tous le réseau a été activé de manière brouillonne : presque tous les correspondants peu honorables du cabinet noir sont ainsi apparus à la manifestation du 23 octobre sur les Champs-Elysées. Le mot d'ordre était d'empêcher par tous moyens un rassemblement devant le siège de LVMH (22 avenue Montaigne), de (…) Lire la suite »

Conversation avec Jean-Pierre le kiosquier.

Claude RIBBE
Hier, j'ai eu une conversation, disons-le, philosophique avec le subtil Jean-Pierre qui vend les journaux dans son kiosque et, donc, en sait long sur l'humanité. Même L'Humanité Dimanche où je me suis exprimé cette semaine, bien que n'étant pas, c'est évident, communiste. Il m'a demandé si j'avais vu Michel Onfray. Je lui ai demandé où. A la télévision, bien sûr. Je lui ai dit que je n'avais pas la télévision et que je ne la regardais pas parce que je n'en avais ni le temps ni l'envie et que ce que pouvait dire Michel Onfray de Freud m'intéressait autant que de savoir si Benoît XVI porte des slips ou des caleçons. Que certainement, personne n'écrirait jamais rien, c'est sûr, sur Michel Onfray. Il m'a été objecté que c'était un philosophe. J'ai remarqué que c'était problématique. Les gens qui se consacrent à la philosophie lorsqu'ils écrivent, écrivent des livres de philosophie et sont généralement assez avisés pour avoir compris que ces livres-là ne sont pas destinés aux gens qui (…) Lire la suite »

Racisme anti-blancs ?

Claude RIBBE
Une expression qu'on n'entendait plus chez nous depuis que Finkielkraut, la « belle intelligence française », est devenu muet, mais qui revient dans le journal Libération à propos de fermiers Afrikaners qui s'estiment discriminés. Le racisme dont souffrent certains Afrikaners n'est que la conséquence des préjugés infects qui ont longtemps servi de doctrine politique à leur pays. Ils ne devraient guère s'en étonner et pourraient comprendre que le gouvernement de l'ANC veuille en ce moment changer jusqu'au nom des villes. Il faut rappeler que Pretoria a ainsi été baptisée en l'honneur du sieur Pretorius, un colon qui avait gagné une bataille contre les Zoulous en 1838. Je suis passé là -bas voici quelques années. C'est vrai que les Afrikaners sont plutôt discrets. Soucieux de rester entre eux, ils se barricadent dans leurs luxueuses propriétés. L'Afrique du Sud est le pays où l'on vend le plus de fil de fer barbelé. Dans un centre commercial fréquenté par les Afrikaners, j'ai (…) Lire la suite »

L’avocat général décomplexé Bilger approuve Zemmour et les statistiques ethniques

Claude RIBBE
Philippe Bilger aime la liberté d'expression et les hommes qui « osent dire » ? Très bien ! Allons y ! Il faut rappeler que M. Bilger est un haut magistrat du parquet, avocat général à la cour d'Appel de Paris et que c'est lui qui a demandé et obtenu, lors du procès Halimi, la peine maximale pour Fofana, le principal accusé. M. Bilger, bien que magistrat, s'exprime librement sur son blog. Tant mieux ! Moi aussi. Mais lorsque cet avocat général décomplexé, comme on dit, nous parle de justice, on arrive sur un terrain glissant. Est-ce l'avocat général, tenu par le devoir de réserve, protégé par la loi, qui s'exprime ou tout simplement M. Bilger ? En tout cas, ce que je viens de lire sous sa plume est tout simplement une honte et c'est d'autant plus grave du fait des fonctions qu'il exerce. Il vient en effet de se porter au secours de Zemmour et soutient tranquillement, par écrit, en pesant bien ses mots, la formule de ce journaliste raciste : « les Français issus de l'immigration (…) Lire la suite »
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Grâce à la « diversité », on apprend que les riches auraient du talent.

Claude RIBBE
Je reviens sur la question de la « diversité » pour rappeler qu'elle relève essentiellement de la communication politique et qu'elle n'a jamais eu aucun autre ancrage. Elle ne résiste d'ailleurs pas trois minutes à une analyse sérieuse. Il faut situer l'origine de sa diffusion dans les cercles patronaux de la droite libérale qui ont imposé, au cours des dix dernières années, un prétendu modèle d'intégration par l'élitisme. Dans cette idéologie, époustouflante de naïveté, on retrouve le dogme, aujourd'hui très répandu, si l'on se réfère à la lecture de la presse française (il suffit de feuilleter le Monde du jour) que la réussite d'une vie serait essentiellement professionnelle, que l'élite serait avant tout sociale. Au moment où la plupart des Français vivent avec moins de 2000 euros de revenus mensuels, des think tanks, uniquement créés pour démontrer que plus on est riche, plus on aurait du « talent », tentent de faire croire que plus on a de « talent » plus on a un revenu élevé. (…) Lire la suite »

De l’accent des nègres

Claude RIBBE
Je suis atterré par toutes les sottises que je lis dans la presse et qui sont au niveau des insultes que je reçois quotidiennement de quelques racistes qui ne supportent pas ce que j'écris ou même simplement que j'écrive. Fort heureusement, je ne regarde pas la télévision et n'écoute pas la radio. Est-ce mon esprit critique qui s'aiguise au fil des années ou la sottise qui gagne du terrain et annonce un passage imminent à la barbarie ? Si c'est mon esprit qui s'affine, me voilà terrifié à la pensée de toutes ces années où, peut-être, je ne me rendais compte de rien. Si ce sont les Français qui sombrent dans l'abrutissement, je me demande où nous en serons dans dix ou vingt ans et s'il ne faut pas songer à l'exil. Franchement, si je n'étais pas retenu par cette foutue langue qui est mon moyen d'expression et donc de pensée privilégié, mais aussi par le pressentiment que la baisse du niveau est un phénomène planétaire et que ça ne sert à rien de se déplacer, je crois bien que, depuis (…) Lire la suite »

Pluie de cendres

Claude RIBBE
Imaginons un instant qu'un département hexagonal, ou même la Corse, soit recouvert d'une pluie de cendres, que les écoles et les aéroports soient fermés, les avions détournés, toute la population exposée à des troubles respiratoires graves. Quelle mobilisation ce serait dans les médias ! Seulement, ce n'est pas l'hexagone qui est touché, ce n'est que la Guadeloupe. Et là , franchement, les Français s'en fichent éperdument. Sauf peut-être ceux qui avaient prévu d'y aller passer quelques jours de vacances. Non, les Guadeloupéens ne ressemblent pas assez aux Français de l'hexagone pour que les Français de l'hexagone s'émeuvent de ce qui se passe en Guadeloupe. S'il s'y produisait un tremblement de terre comparable à celui qui a frappé Haïti, on ferait peut être un effort. Mais une pluie de cendres, ce n'est rien. A Paris, on en a assez, en cet hiver glacial, de plaindre ces nègres paresseux qui bullent au soleil en profitant de l'argent que la métropole leur envoie. Demandez plutôt à (…) Lire la suite »

Bébé Doc, le métro de Port au Prince et les dix plaies d’Egypte

Claude RIBBE
Jean-Claude Duvalier, alias Bébé Doc, a exercé un pouvoir dictatorial sur Haïti pendant 15 ans, entre 1971 et 1986, avec le soutien de ses volontaires de la sécurité nationale, plus connus sous le nom de tontons macoutes. Après s'être enfui avec l'aide des États-Unis et de la France, il fut secrètement accueilli à Grenoble au printemps 1986 avec 900 millions de dollars d' « économies », au moment de la transition entre le gouvernement Fabius et celui de Chirac (1ère cohabitation). C'est Régis Debray, chargé de mission aux relations internationales auprès de Mitterrand, et donc responsable du dossier d'Haïti de 1981 à 1985, qui se serait chargé de recevoir le dictateur (ce dont se souviendra Chirac en 2004 en confiant au guérilléro bavard le dossier du coup d'État contre Jean-Bertrand Aristide). Les bons et loyaux services de Debray lui vaudraient une nomination au conseil d'État par le fait du prince. Jean-Claude Duvalier, officiellement en transit, est ainsi hébergé et (…) Lire la suite »

Haïti, Alain Joyandet, les chats noirs la nuit

Claude RIBBE
La presse « mainstream » française (celle qui fait comme si je n'existais pas, parce que j'aurais « trop de style » pour un nègre ou qui m'insulte de temps en temps) vaut vraiment la peine d'être lue en ce moment. Prenons au hasard dans ce florilège de sottises et de mensonges grossiers. Si les journalistes sont beaucoup plus nuancés qu'il y a six ans pour parler de la prétendue « démission » du président Aristide, en fait victime d'un brutal enlèvement chez lui à 4 h du matin par un commando de trente barbus des forces spéciales US emmené par Luis Moreno, le résident de la CIA à Port-au-Prince, agissant sur ordre de l'administration Bush, avec la collaboration de Villepin, en revanche, on continue à soutenir que le président aurait été poussé dehors par une « rébellion armée » (et non pas par la CIA) : en fait une cinquantaine de mercenaires payés 2 millions de dollars et qui servaient de diversion à l'opération américaine (même si Guy Philippe, la stupide marionnette présentée (…) Lire la suite »
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