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Auteur : Benito PEREZ

Vénézuéla : les médias alternatifs gagnent du terrain.

Benito PEREZ

Au Venezuela, les médias alternatifs commencent à faire de l’ombre aux
radios et TV privées.

La changement social en cours au Venezuela n’est pas qu’éducation,
répartition des terres et logement populaire. Il s’exprime aussi dans la
sphère médiatique, où des dizaines de radios et télévisions communautaires
sont nées ces trois dernières années sous l’effet de la nouvelle
Constitution. Pour Gabriela Fuentes, fondatrice d’une TV libre, cette
profusion illustre la soif d’expression qui s’est saisie des Vénézuéliens..

18 juin 2003 « Pas de révolution populaire sans prise de parole » Elle n'a pas le profil d'une journaliste, encore moins d'une directrice de télévision. Le verbe tranché, militant ; la jeunesse enthousiaste. Et pourtant, à à peine 30 ans Gabriela Fuentes a déjà fondé « sa » chaîne et préside aujourd'hui l'Association nationale de médias communautaires, libres et alternatifs (ANMCLA)1. La responsabilité est lourde. Fondée il y a tout juste un an, cette organisation regroupe la plupart des quatre-vingt radios et télévisions libres et communautaires du Venezuela. Un vaste mouvement qui s'est fixé pour « simples » objectifs de concurrencer les géants de la communication commerciale et de redonner la parole aux populations pauvres des quartiers et des campagnes. Cinéaste de formation, Gabriela Fuentes a participé il y a trois ans à la fondation de la première télévision libre du pays, Catia TVE - présente dans plusieurs quartiers populaires de Caracas. De passage (…) Lire la suite »

Evo, paysan indien devenu cauchemar des USA.

Benito PEREZ
27 mai 2003 Le leader de la gauche bolivienne est à Genève pour demander une enquête sur la répression. « Evo ». Dans le Tropique de Cochabamba, en Bolivie, le prénom du populaire leader du Mouvement au socialisme (MAS) est synonyme d'espoir. Celui de voir les paysans indigènes sortir de leur état de misère et d'oppression. Mais depuis les 21% d'Evo Morales à l'élection présidentielle de juin 2002, ce prénom est devenu, pour d'autres, celui d'un dangereux agitateur à combattre par tous les moyens. De passage à Genève, le président du MAS et chef de file des « cocaleros » s'est confié au « Courrier ». PROPOS RECUEILLIS PAR BENITO PEREZ Les Etats-Unis appellent le gouvernement à ne pas céder à Evo », « Evo Morales serait lié à la mafia de la cocaïne », « Les USA avertissent que le MAS prépare un coup d'Etat », « La démocratie serait en danger si l'influence d'Evo se renforçait », etc, etc. Sur quatre colonnes à la une, ces titres ont fait le tour de la presse bolivienne ces (…) Lire la suite »