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Auteur : Salim LAMRANI

50 vérités sur les sanctions économiques des Etats-Unis contre Cuba

Salim LAMRANI

La visite de la star étasunienne de la chanson Beyonce et de son mari Jay-Z à La Havane a relancé la polémique sur le maintien des sanctions contre Cuba, en vigueur depuis plus d’un demi-siècle. Voici quelques données sur l’état de siège économique le plus long de l’histoire.

Les premières sanctions économiques ont été imposées à Cuba en 1960 par l’administration républicaine de Dwight D. Eisenhower, officiellement en raison du processus de nationalisations entrepris par le gouvernement révolutionnaire de Fidel Castro. En 1962, le gouvernement démocrate de John F. Kennedy a appliqué des sanctions économiques totales contre l’île. L’impact a été terrible. Les Etats-Unis ont en effet toujours constitué le marché naturel de Cuba. En 1959, 73% des exportations se faisaient vers le voisin du Nord et 70% des importations provenaient de ce territoire. Désormais, Cuba ne peut rien importer ou exporter aux Etats-Unis. Depuis 2000, suite aux pressions du lobby agricole étasunien qui cherchait de nouveaux marchés pour ses excédents, La Havane est autorisée à acheter certaines matières premières alimentaires, à des conditions draconiennes. La rhétorique diplomatique pour justifier le durcissement de cet état de siège économique a évoluée au fil des ans. Entre 1960 (…) Lire la suite »

Le jeu dangereux d’Henrique Capriles et de l’opposition vénézuélienne

Salim LAMRANI

Avec cet article abondamment sourcé (en espagnol), on (re)lira également (entre autres et en français), les articles suivants publiés par Le Grand Soir sur le sujet :
http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/04/18/premier-acte-de-politique-etrangere-du-gouvernement-maduro-defendre-les-droits-du-peuple-palestinien/
http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/04/17/defaite-de-la-tentative-de-coup-detat-lex-president-lula-critique-lingerence-des-etats-unis-dans-les-elections-venezueliennes/
http://venezuela.revolublog.com/sur-la-legitimite-des-resultats-electoraux-au-venezuela-a83278296
http://www.lesdebats.com/
http://www.lariposte.com/Risque-de-coup-d-Etat-au-Venezuela.html
http://cubasifranceprovence.over-blog.com/article-coup-d-etat-en-preparation-au-venezuela-117144472.html
http://www.telesurtv.net/el-canal/senal-en-vivo
http://www.legrandsoir.info/ecrire/?exec=article&id_article=20175
http://venezuelainfos.wordpress.com/
http://www.legrandsoir.info/sur-les-eaux-noires-du-fleuve.html
http://venezuelainfos.wordpress.com/2013/03/24/les-bolivariens-en-campagne-ne-croient-pas-aux-larmes/
http://cubasifranceprovence.over-blog.com/article-le-ministre-des-relations-exterieures-elias-jaua-annonce-la-suspension-du-canal-de-communication-ave-116396243.html

LE GRAND SOIR

Le candidat de la droite vénézuélienne refuse de reconnaître sa défaite lors des élections présidentielles du 14 avril 2013, malgré la transparence des scrutins reconnue par les observateurs internationaux. Au contraire, il incite ses partisans à « exprimer leur colère ». Le bilan est lourd : au moins 7 morts et 61 blessés. Suite à la victoire électorale de Nicolás Maduro le 14 avril 2013, Henrique Capriles Radonski a rejeté le suffrage populaire et a appelé ses partisans à « exprimer leur colère » et leur « frustration » dans les rues, exigeant un recompte total des voix. « Toute cette rage, libérez-là », a-t-il lancé lors d'une conférence de presse télévisée transmise par la chaîne Globovisión, en appelant à des manifestations massives contre l'autorité élue du pays[1]. Les conséquences de cet appel du leader de l'opposition ont été dramatiques. Sept personnes ont été assassinées par les groupuscules d'extrême droite, dont six militants socialistes célébrant la victoire de (…) Lire la suite »

« Hugo Chávez est toujours vivant car les idées ne meurent jamais »

Salim LAMRANI

Conversations avec Ernesto Villegas, Ministre du Pouvoir Populaire pour la Communication et l’Information de la République Bolivarienne du Venezuela

Journaliste de profession, Ernesto Villegas Poljak est le nouveau Ministre du Pouvoir Populaire pour la Communication et l'Information de la République Bolivarienne du Venezuela depuis octobre 2012. Dernier d'une famille communiste de huit enfants, né en 1970, Villegas a baigné dans la politique dès son plus jeune âge. Son père, Cruz Villegas, était un prestigieux syndicaliste, président de la Centrale Unitaire des Travailleurs du Venezuela (CUTV) et vice-président de la Fédération syndicale mondiale. Sa mère, Maja Poljak, originaire de l'ancienne Yougoslavie, était une journaliste et militante sociale réputée. Villegas a travaillé pour la presse écrite, la radio et la télévision. Il a, entre autres, dirigé Ciudad Caracas, le journal de la mairie de la capitale, et a été présentateur de plusieurs programmes au sein de la chaîne publique Venezolana de Televisión. Reconnu et salué par ses pairs, il a obtenu plusieurs prix, dont le Prix national du journalisme à trois reprises (…) Lire la suite »

50 vérités sur Henrique Capriles Radonsky, candidat à la présidence du Venezuela

Salim LAMRANI

Le candidat de la droite vénézuélienne se présentera aux élections du 14 avril 2013 face au Président de la République par intérim Nicolás Maduro. Mais qui est-il vraiment ?

1. Né en 1972, Henrique Capriles Radonsky est issu de deux des plus puissantes familles vénézuéliennes, qui se trouvent à la tête de plusieurs conglomérats industriel, immobilier et médiatique (Capriles) et possèdent le Circuit national d'exhibitions (Cinex), seconde chaîne de cinéma du pays (Radonsky). 2. Sa famille possède le quotidien àšltimas Noticias, le plus diffusé au niveau national, des radios et une chaîne de télévision. 3. Dans les années 1980, il a milité au sein du parti d'extrême droite Tradición, Familia y Propiedad. 4. Capriles a été élu député en 1999 pour l'Etat de Zulia en tant que membre du parti de droite COPEI. Contre toute attente et malgré son manque d'expérience en politique, il a immédiatement été désigné président de la Chambre des députés, devenant ainsi le plus jeune député à diriger la Chambre basse du Parlement. 5. En réalité, Capriles a réussi à s'imposer face aux autres aspirants au poste, ayant une trajectoire politique plus importante (…) Lire la suite »

50 vérités sur Hugo Chávez et la Révolution bolivarienne

Salim LAMRANI

Décédé le 5 mars 2013 à l’âge de 58 ans des suites d’un cancer, le président Hugo Chávez a marqué à jamais l’histoire du Venezuela et de l’Amérique latine.

1. Jamais dans l'histoire de l'Amérique latine, un leader politique n'avait atteint une légitimité démocratique aussi incontestable.Depuis son arrivée au pouvoir en 1999, seize élections ont eu lieu au Venezuela. Hugo Chávez en a remporté quinze, dont la dernière en date, le 7 octobre 2012. Il a toujours battu ses opposants avec un écart allant de dix à vingt points. 2. Toutes les instances internationales, de l'Union européenne à l'Organisation des Etats américains, en passant par l'Union des nations sud-américaines et le Centre Carter, ont été unanimes pour reconnaître la transparence des scrutins. 3. James Carter, ancien président des Etats-Unis, a déclaré que le système électoral vénézuélien était le « meilleur au monde ». 4. L'universalisation de l'accès à l'éducation élaborée depuis 1998 a eu des résultats exceptionnels. Près de 1,5 millions de Vénézuéliens ont appris à lire, écrire et compter grâce à la campagne d'alphabétisation, nommée Mission Robinson I. 5. En (…) Lire la suite »

Cuba : 50 vérités que taira Yoani Sánchez

Salim LAMRANI

La célèbre opposante réalise une tournée mondiale de 80 jours dans près de douze pays du monde pour parler de Cuba. Mais elle ne dira pas tout…

1. L'Article 1705 de la loi Torricelli de 1992, adoptée par le Congrès, stipule que « les États-Unis fourniront une assistance à des organisations non gouvernementales appropriées, pour soutenir des individus et des organisations qui promeuvent un changement démocratique non violent à Cuba ». 2. L'Article 109 de la loi Helms-Burton de 1996, adoptée par le Congrès, confirme cette politique : « Le Président [des États-Unis] est autorisé à fournir une assistance et offrir tout type de soutien à des individus et des organisations non gouvernementales indépendantes pour soutenir des efforts en vue de construire la démocratie à Cuba ». 3. L'agence espagnole EFE parle d'« opposants payés par les États-Unis » à Cuba. 4. Selon l'agence de presse britannique Reuters, « le gouvernement étasunien fournit ouvertement un soutien financier fédéral pour les activités des dissidents ». 5. L'agence de presse étasunienne The Associated Press reconnaît que la politique de financement d'une (…) Lire la suite »

40 questions à poser à Yoani Sánchez lors de sa tournée mondiale

Salim LAMRANI

La célèbre opposante cubaine effectuera une tournée mondiale dans plus d’une dizaine de pays du mond

1.Qui organise et finance votre tournée mondiale ? 2. En août 2002, après vous être mariée avec un citoyen allemand nommé Karl G., vous avez quitté Cuba, « une immense prison, avec des murs idéologiques » pour émigrer en Suisse, l'une des nations les plus riches du monde. Contre toute attente, en 2004, vous avez décidé de rentrer à Cuba, « bateau qui prend l'eau de toutes parts et qui est sur le point de faire naufrage », où « des êtres, des ombres, qui tels des vampires s'alimentent de notre joie humaine, nous inoculent la crainte à travers les coups, la menace, le chantage », où « les poches étaient vides, les frustrations en hausse et la peur partout ». Quelles sont les raisons qui ont motivé ce choix ? 3. Selon les archives des services diplomatiques cubains de Berne, en Suisse, et des services migratoires de l'île, vous avez sollicité votre retour à Cuba en raison des grandes difficultés économiques rencontrées en Suisse. Qu'en est-il ? 4. Comment avez-vous pu épouser (…) Lire la suite »
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La tournée mondiale de Yoani Sánchez

Salim LAMRANI

L’opposante cubaine débute une tournée mondiale qui la mènera dans plus de dix pays d’Amérique et d’Europe

Après cinq années d'attente, Yoani Sánchez a enfin obtenu l'autorisation de se rendre à l'étranger. Suite à la réforme migratoire entrée en vigueur le 14 janvier 2013, qui permet à tout Cubain de quitter le pays sans autre formalité que l'obtention d'un passeport et d'un visa, la plus célèbre opposante au gouvernement de La Havane débute au Brésil une tournée mondiale qui la mènera sur plusieurs continents. Elle sera reçue à Recife par le cinéaste Dado Galvao et participera à la présentation du documentaire Conexión Cuba Honduras (1). Sa tournée est digne de celle d'un chef d'Etat ou d'une star de la musique et les moyens mis à la disposition de Yoani Sánchez sont impressionnants. En effet, « un programme très intense » attend la jeune opposante de 37 ans (2). Des conférences sont prévues au Mexique où elle sera l'invitée d'honneur de la Société interaméricaine de presse (SIP) qui tiendra sa réunion semestrielle à Puebla, aux Etats-Unis, avec des rencontres prévues à New York, où (…) Lire la suite »
«  Concernant l’homophobie, Fidel Castro a toujours assumé ses responsabilités en tant que leader du processus révolutionnaire »

Conversations avec Mariela Castro Espi­n

Salim LAMRANI, Mariela CASTRO
Mariela Castro Espin a réussi à s'émanciper de son héritage familial. Nièce de Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine et fille de Raúl Castro, actuel Président de Cuba, Mariela Castro a gagné une renommée internationale non pas grâce à son patronyme mais grâce à son action en faveur du droit à la diversité sexuelle. Directrice du Centre d'éducation sexuelle (CENESEX) à Cuba, licenciée en Psychologie et en Pédagogie, titulaire d'un Master en Sexualité, Mariela Castro a fait sienne la cause des homosexuels, bisexuels, lesbiennes et transsexuels, et a permis à ces communautés de sortir de la marginalité à laquelle la société l'avait cantonnées. Mariela Castro Espin a réussi à s'émanciper de son héritage familial. Nièce de Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine et fille de Raúl Castro, actuel Président de Cuba, Mariela Castro a gagné une renommée internationale non pas grâce à son patronyme mais grâce à son action en faveur du droit à la diversité (…) Lire la suite »
Cuba et l’art de la critique féroce, de l’intérieur

Raúl Castro, le véritable dissident

Salim LAMRANI

Contrairement à une idée largement répandue, notamment en Occident, le débat critique est bien présent au sein de la société cubaine. D’ailleurs, le critique le plus virulent du pays se nomme Raúl Castro.

En Occident, Cuba est représentée comme une société fermée sur elle-même, où le débat critique est inexistant et la pluralité des idées proscrite par le pouvoir. En réalité, Cuba est loin d'être une société monolithique qui partagerait une pensée unique. En effet, la culture du débat se développe chaque jour davantage et elle est symbolisée par le Président cubain Raúl Castro qui est devenu le premier pourfendeur des vicissitudes, contradictions, aberrations et injustices présentes au sein de la société cubaine. La nécessité de changement et du débat critique En décembre 2010 devant le Parlement cubain, Raúl Castro avait lancé un avertissement : « Soit nous rectifions [ce qui ne marche pas,] soit nous coulons après avoir trop longtemps bordé le précipice [1] ». Il avait également ajouté quelque temps plus tard : « Il est indispensable de rompre la colossale barrière psychologique qui résulte d'une mentalité ancrée dans des habitudes et des concepts du passé [2] ». Le (…) Lire la suite »
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